Improvisation dans la gueule du minou ~ Amu Hoshina

[Pour les petits curieux le début, se trouve Icii ~]

Improvisation et larmes à gogo
Aaron O'Connor
Amu Hoshina

Aaron fit un effort surhumain pour ne pas rire nerveusement, mais ne put empêcher un léger tremblement de ses mains qui passa inaperçu puisqu'elles étaient cachées, il se reçut même une rigole de sueur froide dans son dos. "L’accueillir comme il se doit..." . C'était affreux, surtout avec le petit air innocent qu'elle avait. La jeune Hoshina reprit son portable. Il aurait été sûr qu'elle aurait appeler le même type que tout à l'heure, mais non, elle se contenta d'écrire quelque chose. Il n'aimait pas cette habitude de prendre son portable en pleine discussion. C'était tout simplement mal élevé, même si c'était important. Et puis elle avait très bien put envoyer n'importe quoi. Une demande d'exfiltration, des informations, un moyen de pression. Plus Aaron passait de temps avec la jeune tueuse plus, il avait l'impression de faire parti d'un mauvais film. Il se retient de rire nerveusement quand elle ria. Pour quelle raison riait-elle ? Surement à cause de la cage aux fauves. Le garçon souriait intérieurement, il se considérait plus comme un petit casse-croûte pour les grands lions de la court plutôt qu'un jeune mâle prêt à prendre la place des anciens. La vie est une immense jungle et ta maison sera toujours ta tanière, lui avait un jour dit un zoologue dont il était en admiration devant les tigres. A ce moment c'était justement les bons mots.

« Comment dire... les coins à éviter je ne les connais point. N'importe quel lieu peut être dangereux, tout dépend simplement de la personne se trouvant dans les alentours. Ensuite, les classes et la cantine... Je vous guiderais là-bas pour vous les montrer, ce qui permettra ainsi de voir comment fonctionne les classes. Par exemple vu votre physique vous êtes en classe A, troisième année. Après la visite dans les couloirs nous terminerons dans les dortoirs. »

Aaron eut un faux sourire qui remerciait la jeune fille. C'est dommage pour les coins, mais elle avait quand même raison. Même si les culs-de-sacs reste des endroits dangereux. En faite... Le garçon pensait qu'il se trouvait justement dans un coin dangereux en présence d'un fauve armé d'un sabre. Cette pensée le fit réellement sourire, quand il imagina une lionne avec un sabre attaché sur son dos. La jeune Hoshina était réellement intelligente, pourtant il était sûr qu'elle n'avait pas dit son dernier mot et qu'elle essayerait de lui faire avouer. Aaron retient de justesse un autre réel sourire en pensant que ce qu'elle faisait ne servait à rien puisque de toute façon, même s'il mémorisé les endroits il n'arrivera pas à retrouver le chemin. Il hocha la tête quand elle lui dit de ne pas bouger.

Aaron n'avait qu'une envie c'était de partir le plus rapidement et d'éviter de recroiser Amu. Mais bon, il ne pouvait pas, il se perdrait au premier tournant et il n'était pas sûr qu'il voulait l'énerver. Dès qu'elle disparut de son champs de vision, il sortit sa main de derrière son dos. Aïe. Comment avait-il put se faire un truc pareil ? Quatre petites demies-lunes ensanglantées étaient apparus dans la paume de sa main. Il y avait du sang sur toute la longueur de la main. Il tourna la tête pour voir s'il y en avait à terre. Mince. Au moins, ça avait séché, autant sur la main qu'à terre. Aaron n'était pas très content de laisser le nettoyage à ceux qui devait le faire mais, il n'avait pas vraiment le temps de nettoyer. Il fit glisser l'emploi du temps, qui était légèrement taché, dans la poche.

Quelles plaies. Maintenant sa main l'élancé et il avait l'impression que l'autre était totalement engourdis. Il secoua la tête en fermant les yeux puis mit les deux mains dans ses poches. Il se mit à réfléchir sur les choses qu'Amu avait put demander. Il l'avait deviné au regard de la jeune fille, elle n'était pas prête à lâcher le morceau en première. Mais lui non plus. Il sourit en réalisant à quel point elle allait s'affronter à un mur. Anna disait souvent qu'il était plus têtu qu'un âne. Anna... Aaron se mordit la lèvre, mais oui ! Elle avait peut-être été mise au courant pour la mort de la fournisseuse. Elle savait donc que sa mère était un sujet douloureux pour lui. Il était presque sûr qu'elle allait jeter du sel sur une vilaine plaie infecté qui ne cessé de se développer. Comment protéger la plaie ? Aaron n'était pas sûr que ça soit une bonne idée. Pas sûr, qu'il faille encore défié Hoshina. Pas sûr, que tous ce qu'il allait faire n'était pas stupide. Il allait surtout réussir à gratter l'infection et à l'étendre.

Contrairement aux enfants Hoshina et à leurs membres, le seul entrainement qu'avait reçut l'adolescent était minime. Il avait apprit à se servir d'arme à feu, même s'il préférait utiliser les armes de son don, mais son oncle lui avait bien fait comprendre que ce miracle ne serrait pas toujours là. Il avait aussi apprit à faire les poches de quelqu'un sans se faire remarquer. Il adore même faire ça. Quoi de plus amusant ? Puis il y avait aussi un peu... Aaron revient sur terre lorsque la jeune fille revient. Elle en avait mit du temps, ou était-ce Aaron qui avait rêvasser trop longtemps ? Il ne releva pas le mensonge de la jeune fille, trop occuper à cause de sa main qui l’élançait. ça l'embêtait, aller voir l'infirmière dès son premier jour serai stupide, même trop. Il allait passer pour un boulet *même si tu en es déjà un*, lui souffla sa conscience, et allait surement recevoir des remontrances. Il cligna des yeux en suivant Amu. Si les consciences étaient matériels, la sienne aurait déjà été étrangler un nombre incalculable de fois.

Pourquoi avoir choisit Iley Riel ? Aaron leva les yeux vers le plafond pendant que la question trottait dans tous les recoins de sa tête. Oui ! Il se cogna le genou contre un angle en se rappelant pourquoi. Il se dépêcha de trottiner vers Amu en essayant de cacher une part de malaise. Il avait vu au journal télévisé, un surfeur californien tué par un requin quelques jours plus tôt. Il avait intégré cette information parce qu'il trouvait le prénom inhabituel. D'habitude il y avait plutôt un h à Hiley. Aaron faillit percuter Amu lorsqu'elle s'arrêta. Il serra les dents lorsqu'il aperçut sa mère sur l'écran. C'était sûr, c'est elle. Ces cheveux blonds or, ces yeux vert printemps, cette peau bronzée. Le garçon sentit un goût de sang lui envahir la bouche, il venait de se mordre la langue. La sale petite peste ! Comment osait-elle ? Comment osait-elle faire ça ! Petite peste manipulatrice sans coeur... Aaron était tellement énervé contre la gamine qui se trouvait devant lui, qu'il ne regarda qu'à moitié les photos. Des dizaines d'adjectifs apparaissaient pour qualifier la jeune Hoshina. Certain n'était pas très beau à entendre et d'autres tout simplement inventés. Heureusement son visage ne laissait apparaître qu'un sourire. En plus de jeter du sel, elle enfonça profondément un clou dans la plaie.

« Vous connaissez cette jeune femme n'est-ce pas ? Et ce jeune homme à côté d'elle c'est bien vous? Oh regardez j'ai d'autre image d'un homme vous ressemblant, après tout peut-être que ce n'est pas vous enfin à vous de tout me dire Aaron... non je voulais dire Iley... »

Sale petite peste ! Maudit sois-tu vas voir le... Aaron contient sa fureur dans un sourire plus large, légèrement plus carnassier. Sa tête se pencha légèrement sur le côté comme un suricate. Elle voulait jouer à ça ? Malgré la douleur qui le parcourait, s'il voulait avoir la paix il devait lui faire comprendre qu'il n'était pas lui... Enfin Aaron... Euh, que pour elle il était Iley Riel et pas Aaron O'Connor. Il lui prit le téléphone des mains puis les passa en sens inverse, certaines firent remonter de vieux souvenir, d'autres lui donner envie de pleurer de rire. Mais, elles lui envoyèrent toutes des couteaux dans son coeur qui s'enfonçaient profondément jusqu'à leurs courtes gardes. Il ne laissa rien paraître, simplement ce sourire. Il n'avait qu'une envie maintenant, rejoindre sa chambre et s'enterrer sous les couvertures pour le reste de l'année. Il ignora royalement la question de la jeune fille. Il lui tendit le téléphone. Aaron ne savait pas par quel miraculeux moyen il avait réussit à ne pas pleurer ou à sangloter mais, il remerciait gentiment celui qui lui avait permit de ne pas paraître plus ridicule que tout à l'heure devant la jeune fille. Son regard était toujours celui amical, mais il suffisait de plonger assez profond dedans pour y voir un univers remplie de tristesse où, se dégageait une petite flamme de haine.

- Je vous assure que je ne les connais pas. Je ne les ai jamais vu de ma vie. Le garçon me ressemble peut-être mais je ne suis pas lui. Mais c'est tout à fait normal de se tromper, il faut dire qu'il me -ou que je lui- ressemble énormément. Merci, mais je crois que je vais me débrouiller tout seul pour la suite.

Il finit par un haussement d'épaule et passa devant la fillette. Il avait remarqué qu'ils étaient arrivés dans le couloir avec de nombreuses portes, les dortoirs ?. Déjà ? C'était rapide. Même trop. Ignorant qu'il avait une une colocataire, il sortit la clé de sa poche et ouvrit la porte seize sans même jeter un coup oeil à Hoshina. Il entra dans la chambre, et vit que son unique valise était là. L'un des lit étaient défaits et le garçon supposa que son colocataire devait être en cours -oh, s'il savait...-. Il souleva la valise et la posa sur le lit libre. C'était une valise noire et rectangulaire, avec pleins d'autocollants retraçant tous les pays où il était aller. Ils y en avait tellement. Big ben, pour Londres. La feuille d’érable pour le Canada. Les drapeaux respectifs du Japon, de l'Afrique et de la Russie. Et tellement d'autres... Ils réussirent à firent sourire Aaron. Il ouvrit la valise.

Ses genoux lâchèrent alors qu'il refermait en vitesse la caisse. Pourquoi ? Pourquoi ? Il eut l'impression de se recevoir des balles en plein coeur. Son souffle s'arrêta et son coeur rata plusieurs battement. Il avait mal. Tellement mal. Ce n'était pas à cause des coupures de sa main, ni même du fait qu'il se soit coincer la même main dans la valise. Non. C'était bien pire que ça. Il tremblait autant qu'un chiot battu et abandonner un soir de pluie dans une ruelle glaciale en hiver. Sa mâchoire avait décidé de devenir joueuse de castagnettes. Il avait réussit à supporter toute les images d'Amu et maintenant elle revenait prendre leur revanche. Il réussit à croiser les bras sur le lit et à y enfouir la tête. Comme si elles avaient attendu le signal pour venir les larmes se mirent à couler accompagner des sanglots. Des larmes silencieuses et des sanglots étouffés. Aaron avait eut de violente crise de tristesse ces derniers temps mais comparer à celle qu'il était en train de vivre, elles étaient insignifiante.

Comment un simple bout de papier pouvait provoquer une telle crise ? Il se souvenait parfaitement. C'était l'hiver, deux ans plus tôt. Il venait de rentré d'Hawaï après trois mois de "vacances". Ils avaient été surpris par la neige et Anna avait insister pour sortir voir le parc. C'était magnifique. Non, le mot est n'est pas assez fort pour exprimer les sentiments de ce jour. Il avait tellement neigé qu'on ne reconnaissait plus rien. Le lac avait gelée, les arbres étaient blancs. Anna était tellement heureuse qu'elle avait encore plus insister pour qu'Aaron vienne prendre une photo. Au final il avait adoré. Sur la photo, il faisait quelques centimètres de plus qu'elle mais c'était juste parce qu'il s'était mis sur la pointe des pieds. Puis il était tomber dans la poudreuse...

Aaron inspira profondément pour se calmer mais il sanglota encore plus. Cette simple image avait soufflé sur ses masques comme un simple château de carte. Pourquoi ? Pourquoi était elle placée toute en haut. Pourquoi ce policier avait fait ça. Un rappel à l'ordre ? Aaron se mordit la lèvre en essayant de se calmer. Pourquoi cette crise était aussi importante ? Il avait mal. Mal au coeur. Mal de ne plus pouvoir la voir, l'entendre se moquer... Chaque fois que son souvenir venait il avait l'impression de tomber dans une abysse sans fin. Une abysse qui l'engloutissait chaque jours, de plus en plus. Loin... Trop loin l'un de sa mère. Trop loin de son oncle. Trop loin de sa vrai famille. Nouvelle attaque des sanglots qui s'étaient alliés aux larmes silencieuses. Ils avaient fait plus d'une semaine de route. Le garçon pouvait être partout et nul part. Il n'aimait pas ces sentiments de tristesse et d'abandon qui était au fond de lui. Il tremblait mais au moins les larmes s'étaient tus. Il avait froid, malgré sa veste, malgré l'été. Il avait froid au fond de lui. Un léger mal de tête commença à pointer son nez. Aaron ne se faisait pas d'illusion, il allait avoir tellement mal qu'il s'endormirai comme une masse. S'endormir. Voilà, une mauvaise idée. Depuis avant-hier il ne dormait plus parce qu'il avait peur. Peur de revivre à nouveau l'incident dans ses rêves. Peur de les perdre à nouveau... Les larmes revinrent armés de sanglots étouffés prêtes à empirer le mal de tête. Il crût pendant quelques secondes d'avoir dit "maman" mais tous ça fut avaler par les sanglots. Pourquoi n'arrivait-il pas à se calmer ? Au bout d'un moment qui lui parut être une éternité à souffrit, il réussit à articuler d'une voix pâteuse et enrouée.

- C'est bon t'as gagnée...

Il l'avait dit sans lever la tête. Ses mains étaient tellement crisper contre les manches de son sweat que ses phalanges étaient surement blanches. Maintenant, il avait vraiment mal à la tête, et il savait que ça allait empirer.

Invité

Arrêtes de chialer et regardes 83
La jeune fille continuait à défiler les images. Ah ce mec, il devait sûrement se prendre un grand de couteau dans le cœur. Oh, cette idée donnait à la jeune blonde une très grande envie de rire. Peut-être que cette sensation n'était faite que mentalement, mais le fait d'imaginer la douleur atroce du jeune homme, donnait à l'adolescente l'envie de le voir souffrir de plus en plus. Une souffrance mentalement était bien, mais la souffrance physique aussi. Ah, si elle le pouvait, elle serait fait un plaisir de le faire souffrir physiquement. Cette histoire de pénétrer le couteau dans la plaie du jeune homme lui faisait imaginer que c'était elle qui le faisait physiquement. Ce couteau qui entrait dans son corps. Obligeant à faire des va-et-viens dans la chair bien fraîche. Ce sang qui giclait de tous les côtés. L'arme qui s'enfonçait de plus en plus profondément jusqu'à atteindre le cœur. Ce cœur qui souffrait déjà, cet organe qui n'en pouvait plus, Amu le voulait. Elle voulait le voir se détruire par lui-même, en l'aidant avec cette arme assez utile de temps en temps.

Toutes ces petites pensées qui faisaient baver la jeune Hoshina intérieurement furent coupées par Aaron. Celui-ci avait soudainement prit le portable de la jeune fille. Non cela ne pouvait être possible, ce mec était fou. La sauvageonne savait que c'était le fils du fournisseur ou plutôt de la fournisseuse. Hélas celui-ci était tellement déterminé de prouver qu'il n'était pas lui, -oui la phrase n'a aucun sens, mais si vous avez lu le début vous comprendrez- qu'il se sacrifiait en quelque sorte, face aux images blessantes. Toute cette nostalgie, tous ces souvenirs, pourquoi faisait-il cela ? Pourquoi voulait-il cacher sa véritable identité ? Il n'était qu'Aaron O'Connor, fils d'une fournisseuse qui avait dû mourir. Y avait-il une honte en lui ? Ou était-ce pour se cacher de la jeune fille ? Bref cela restait à voir, mais de toute façon il se battait contre lui-même depuis tout à l'heure.

Malgré tout ce qu'il venait de voir, le jeune arrivant était encore dans un état normal. Enfin ressemblant à un état normal. L'étudiante était sûre que celui-ci savait faire des faux sourires et autre. Tout comme elle d'ailleurs. Ses sourires et ses airs angéliques, des yeux pétillants pour donner un peu d'innocence, tout cela pour une simple raison, cacher qui l'être derrière le masque aussi réel qu'un rat. -une comparaison étrange je sais...- Un moment, la jeune fille allait penser que celui-ci était sans coeur. Un être capable de tuer sa propre famille ou sinon un être étant capable de supporter la perte de toute sa famille sans la moindre regret. Non, il ne pouvait être ainsi, Amu l'était comme une grande partie de sa famille, mais il était impossible qu'Aaron soit ainsi. Il avait un coeur, quelques-uns savaient qu'il tenait tant à sa mère et peut-être à sa famille. Il allait donc finir par craquer. Peut-être non maintenant, mais plus tard il craquera. La blondinette était prête à attendre durant un très long moment, mais elle était sûre d'une chose. Ce mec pleurera devant ses yeux, que ça soit à cause d'elle ou non, elle l'observerait jusqu'à ce que les larmes commencerait à couler. Oh voilà une bien triste décision, mais sa détermination ne lâcherait rien, l'adolescente voulait vraiment voir le jeune homme admettre qu'elle avait gagné.

Gagner... Ce mot dans les pensées de la jeune fille l'agaçait. Ce mot avait tellement été répété durant son petit voyage auprès de sa famille qu'elle aurait bien voulu que ce mot soit supprimé du dictionnaire. Un enfer qu'elle vint tout juste de s'en rappeler. Dès son arriver, il fallait attendre tous les autres membres de la famille dans une salle de réunion. Du moins, ceux qui devaient venir. Quelques-uns étaient très occupés et ne pouvait assister, mais étrangement les plus jeunes des membres avaient obligation de venir. Une fois que la réunion avait commencé, les discussions n'étaient que des résumés des missions appliquées par les plus jeunes, ainsi que le futur héritier. Même si un seul sera le chef suprême il y avait tout de même des postes à très haute responsabilité. Les regards entre les jeunes se croisèrent et parfois d'un regard noir. Il fallait croire que tout le monde voulait le poste le plus élevé, surtout que les plus âgés savaient qu'il allait avoir une guerre. Possesseur de pouvoir ou non, chacun voulait la meilleure place et la blondinette n'allait pas se laisser faire. Les âges montaient de douze à dix-sept ans. Ils étaient peu en total, mais la famille restait bien grande.

Quand la réunion fut terminée, les tensions montaient de plus en plus. Les plus âgés retournaient dans leurs coins pour discuter et les jeunes essayaient de faire de même. Malgré leur bonne entente, il y avait toujours la grande tension pour la place suprême. Cela ne se cachait guère durant les entraînements. Utilisation d'arme, de pouvoir, tout était accepté. Il fallait simplement éviter de tuer. Oh, leurs envies étaient bien forte, que ça soit de la famille ou non, c'était du chacun pour soie. Même si de temps en temps il y avait des gestes de solidarité. Il fallait croire qu'une famille restait une famille après tout. Entraînement de fou, une ambiance assez ténébreuse, de la joie, des rires, parfois même des câlins. Impressionnant non ? Amu qui se trouvait dans les bras de son cousin de dix-sept ans. Venant de la jeune fille cela était surprenant. Enfin elle n'avait pas réellement voulut cela, elle était forcée de supporter un mec qui la prenait pour sa peluche ou sa petite soeur. Même si on gardait que le bon côté des choses, la jeune fille continuait à penser que tout cela était l'horreur. Préférant d'être avec ses félins et faire les missions. Malgré tout, il y avait quelque chose d'étrange. Les missions des plus jeunes étaient toutes presque impossibles à réaliser tout comme celle de la sauvageonne. Pour le moment elle ne pouvait réfléchir à cela, mais seul le cousin qui la câlinait avait des missions normales et simple ou presque simple, ses missions restaient l'une des plus dangereuses. Encore une fois, elle allait donc devoir se poser des questions sur la société.

Hélas, toute pensée avait une fin. Aaron, tendait le portable de la jeune fille. La petite le récupéra et pendant que celui-ci parlait pour encore une fois expliqué que ce n'était pas lui, la jeune Hoshina poussa une porte qui menait au dortoirs. Ah, celui-ci avait l'air de reconnaître les dortoirs. Il se dirigea immédiatement vers la porte numéro 16. Non pas celle là ! Ce n'était point possible ! Il ne pouvait être dans la même chambre que la blonde ? Si ? Soudain, la petite se souvenut de la valise qui était arrivée ce matin. Non c'était une blague n'est-ce pas ? Ses yeux étaient grands et ronds. Le voir sortir la clé lui fit frissonner le corps. La porte s'ouvrit doucement, le jeune homme s'élança dans la chambre en avançant droit vers sa valise. Celui-ci ouvrit sa grosse boîte et réagit bizarrement. La caisse fut aussitôt refermée. Que se cachait-il à l'intérieur. Tandis qu'il était à genoux, la jeune fille s'approcha de la porte et s'adossa contre le rebord. Étrange, même beaucoup trop étrange. Son corps de redressa pour finir contre son lit. De toute façon il y avait un légèrement défait et l'autre non, donc il avait dû instinctivement reconnu le sien. Le jeune homme avait l'air recroquevillé sur l'objet servant à dormir. Celui-ci finit enfin par craquer. Non, elle n'avait pas rêvé, il pleurait enfin devant elle. Un petit sourire apparut sur son visage. Enfin compte, elle n'avait guère besoin d'attendre un long moment. Elle le voyait essayé d'arrêter de pleurer, mais sanglots étaient de pire en pire. Amu n'avait guère envie de rire face à cela, mais voir un homme de son âge pleurer ainsi était surprenant. Jamais elle n'avait vu cela.

Pour le moment, c'était ce qui avait dans la valise qui intriguait la petite. Celle-ci s'approcha de la valise et l'ouvrit. Une photo... Mais celle là n'était pas dans la liste des images reçues au téléphone. Elle ignorait qui avait bien pu mettre cette photo à l'intérieur, mais dans tous les cas, il avait enfin lâché comme un bébé. Pendant que celui-ci chialait, la jeune fille fouilla la valise. Il y avait plusieurs boites à chaussures au fond de la valise. Le reste n'intéressait guère la jeune fille. En fouillant elle avait vidé la valise et avait rangé les vêtements. -oh oui une gentille fille qui obéie à son père-. Hélas il fallait le réconforter, mais une des boîtes à chaussure était beaucoup trop légère pour contenir des chaussures. L'étudiante ouvrit la boîte en écoutant Aaron. Enfin il l'avait dit, il admettait qu'il était Aaron O'Connor. Oh, voilà un petit apaisement pour la petite. En ouvrant la boîte, elle trouva des photos. Chaque image était analysée une par une. La sauvageonne ne voulait rien oublier. Il fallait apprendre plus sur son colocataire, puis de toute façon, il n'avait guère l'air de la regarder pour le moment. Une fois qu'elle finit tout cela, la jeune fille mit la main dans la valise à la recherche d'une autre boîte. Oh, c'était vide... Étrangement le fond était étrange. Elle toqua légèrement ce fond pour écouter le bruit produit. Non la valise avait une forte écart de vide. Pour vérifier ce qu'elle supposait, l'adolescente porta la valise soit disant vide. Bien trop lourd... Elle chercha donc quelque chose à l'intérieur, jusqu'à trouver en réalité un double fond. Son hypothèse était juste, il fallait simplement accélérer la recherche pour éviter que le jeune homme fasse de nouveau attention à elle.

Ce qu'elle trouva au fond de la valise -et le dernier fond- était un pistolet, un Glock. Hélas la sauvageonne n'était guère une professionnelle aux armes à feu. Mais il n'y avait guère que cela, il y avait aussi plusieurs poignards. Cela ne fut qu'une surprise pour la petite. Jamais elle aurait pensé qu'un mec comme lui avait des armes sur lui, ou plutôt dans sa valise. Le passé du jeune homme était tout de même assez inconnu pour la blondinette. Il y avait une envie en elle, qui était de le connaître. Hélas Amu n'était point du genre à essayer de connaître les autres. Elle avait déjà sa famille après tout, puis son grand cousin et les autres de sa génération. Un à un, elle sortit les poignards puis en dernier le gun. Les boîtes à chaussures retournèrent dans la valise une à une. Celle qui se trouvait tout en haut n'était que la boîte contenant les photos. Pourquoi la placer tout en haut ? Et bien ce n'était que pour pouvoir observer les souvenirs du jeune homme plus facilement.

Désormais il ne manquait plus que de réconforter le petit chouineur. Pourquoi pas avec le gun ? Non ce n'était point bon. Il risquait de faire trop de bruit, le mieux n'était qu'autre que les poignards. Pour le moment il fallait l'effrayer. La jeune fille pointa le jeune homme avec le bout de son pistolet puis prit la parole avec un sourire mauvais.

« Aller calme, je pense que tu devrais faire plus attention à ce qui t'entoure regarde ! »

Après ces mots, en ayant peur que celui-ci s'enfouit, un tigre apparut devant la porte de leur chambre. L'animal réussit à la fermer puis attendait sagement. Ainsi, si Aaron prenait la porte pour sortir, un magnifique fauve était prêt à l'accueillir. Le pointant toujours avec le pistolet, la jeune fille le posa dans le placard avant de lancer sur lui un poignard. Zut ! Il passa non loin de lui et finit contre le mur avant de tomber sur son lit. Il fallait jouer un peu et puis, le jeune homme allait bien oublier ses vilains souvenirs pour penser cette fois-ci à sa survie qui était bien plus important pour le moment. Ne connaissant point le pouvoir du fils du fournisseur, Amu le testa. Non avec son sabre, mais avec les propres armes du jeune homme. Sa main lançait la dague dans les airs. Il lui en restait que trois sous la main. Il fallait les utiliser au bon moment, sinon les fauves joueront un rôle même si cela serait moins drôle. Enfin, tout dépendra du pouvoir du garçon, la jeune fille ne voulait guère se blesser grièvement et puis si cela arrivait, elle allait devoir aller à l'infirmerie sans pouvoir dire qu'elle était blessée à cause d'Aaron.

Bref, pour le moment la dague montait et descendait dans les airs en arrivant sur la main avant de refaire un tour. Après avoir fait valser le poignard durant un bon moment celle-ci la lança sur le jeune homme. En espérant que cette fois-ci elle ne se loupera pas. Quand elle l'avait lancé, une phrase était sortie toute seule de sa bouche.

« Prends ça ! »

Observant la trajectoire du poignard, Amu savait qu'il y avait de grandes chances qu'elle se loupait, mais aussi de réussir. Elle savait se battre à l'arme blanche, mais rare la sauvageonne avait reçu un entraînement avec des dagues. D'ailleurs c'était son cousin de seize ans qui lui avait appris à les lancer correctement même s'il manquait quelques précisions. Malgré les tensions familiales, il fallait toujours apprendre deux trois trucs aux autres pour qu'ils réussissent leur mission. Surtout que chaque membre de la nouvelle génération -celle d'Amu- savait manipuler parfaitement certaines armes tout comme le jeune cousin de seize ans qui était un professionnel à la maîtrise des dagues, son cousin de dix-sept ans savait parfaitement manipuler les grandes armes à feus telle le bazooka ou les mitraillettes , enfin Amu celle qui maîtrise à la perfection ou presque les katanas et les sabres. Donc quand l'un des membres apprenaient sa spécialité à un autre, il savait de quoi il parlait. A cause de cette pensée, causé par les poignards, la jeune sauvageonne se demanda si Aaron était aussi spécialisé dans des armes précises.

[Hrp: 212 lignes de mieux en mieux 8D]

La cantine c'est vers où ?
Aaron O'Connor
Amu Hoshina

Aaron réussit à se calmer grâce au mal de tête. Son coeur lui faisait atrocement mal. Il avait l'impression qu'un étau l'enserrait. Un étau brûlant. Un immense vide s'était formé. Il ferma les yeux tandis que la larmes et les sanglots s’apaisaient. Il voulait se reposer, mais un léger bruit attira son attention. Trop fatigué, il l'ignora complètement. Amu l'avait suivit ? Aaron se demandait si le policier avait découvert le double fond de la valise, et si oui, qu'est-ce qu'il avait fait des armes dedans. Il préférait largement se servir des armes qu'il créait mais ça lui demandait plus d'énergie que s'il créait un simple bouclier.

Les boucliers... Il n'avait aucune idée de comment il avait fait pour obtenir ce pouvoir, mais Anna le savait. Elle le savait mais n'avait jamais voulu lui dire. Samuel était lui aussi du secret. Il se souvient parfaitement du regard qu'ils s'étaient lancés, dans la chambre d'hôpital quand il lui avait dit ce qu'il avait ressentit. Aaron avait l'impression que ce secret leur rappelaient quelque chose de douloureux. Ou leur faisait regretter quelqu'un. Quelqu'un... Le garçon avait une vague idée de qui ça pourrait être. Il préféra ne pas y penser. Il finit par se calmer, mais ne relâcha pas la pression de ses mains, il avait trop peur que ce faible rempart enlever les larmes reviendraient.

« Aller calme, je pense que tu devrais faire plus attention à ce qui t'entoure regarde ! »

Aaron releva lentement la tête et posa son menton sur ses bras. Il tourna la tête en direction de la voix. Les yeux embrumés, il ne distingua absolument rien au début, puis une bouche noire. Il cligna des yeux pour chasser les derniers larmes. Noires, mains, cheveux blonds... Un Glock tourné vers lui, dans une petite main qui appartenait à une fille aux cheveux blonds. Un Glock... Elle ne possédait pas un katana toute à l'heure ? Aaron cligna des yeux. Il ne rêvait pas ? Elle pointait vers lui Son Glock ? Son Glock... Elle avait fouillé dans la valise. Donc le bruit c'était ça... ça veut dire qu'elle a trouvé la cachette. Le garçon se redressa d'un coup et manqua de se prendre une dague volante. Son coeur rata un battement. Cette fille était folle ! Puis de quel droit avait-elle fouillée dans sa valise !

Aaron se retourna pour la faire face. Toujours assit sur le sol, il l'observa jouer avec l'une des dagues. S'il était en forme il se serrai fiché que ce soit une fille et n'aurait pas hésité à la frapper. Il n'aimait pas qu'on touche à ses affaires et encore moins aux dagues. Le Glock était posé dans le placard. Soudain, Aaron aperçut un éclair orangé et noir vers la porte. ça ressemblait beaucoup à la fourrure d'un tigre, mais il ne pouvait y en avoir. La chambre était vide quand il était entré... Les yeux d'Aaron se teintèrent de rouge tandis que les pupilles devenaient verticales. Il eut comme un bourdonnement dans ses oreilles puis une partie du bouclier se créa. Amu venait de lancer la dague, et elle s'enfonçait dans la substance noire. Le garçon cligna des yeux en louchant sur le morceau noir. Si son bouclier ne s'était pas activé, il se la serai prit entre les deux yeux. Malgré tout, il sentit un picotement sur l'arête du nez qui vint renforcer le mal de tête.

Aaron fit disparaître le morceau de bouclier, mais il étendit la surface de façon à ce que, la chambre entière soit sous un bouclier transparent. La dague n'eut pas le temps de toucher le sol qu'il la rattrapa. Il s'essuya le nez de l'autre main et constata que le bord de ses doigts, avaient virés vers une teinte bleue violacée et qu'ils lui faisaient mal. Super. Il se mit debout et se pencha pour récupérer la première qui avait été lancée, en grommelant des insultes. Il aurait fallu avoir l'ouïe aussi fine qu'un chat pour comprendre qu'il insultait la blondinette ainsi que le policier. Aaron savait pertinemment qu'il ne fallait pas tourner le dos à un ennemi, mais à part les dagues la jeune fille n'avait rien. En effet, le chargeur du Glock était tout simplement vide. Aaron se mordit la lèvre inférieur en ouvrant la valise. Il avait l'impression qu'on avait retourné ses affaires. Mais heureusement celle qui l'avait fait avait eut la gentillesse de retourner la photo. Il plongea sa main idem dans la valise. Il passa sa main dans la première boite et fut surprit de sentir des feuilles de papiers. Il la retira en vitesse et fusilla du regard la jeune fille.

Aaron créa une dague. Elle était noire, mesurait une vingtaine de centimètre et elle était légère. Fait dans la même matière que le bouclier, elle semblait dégager une drôle de fumée. Il se retourna et lança la dague qui se planta dans l'épaule de la jeune fille. Oh, elle allait avoir mal. Même très mal, mais elle n'aura aucune blessure. Aucune goutte de sang. Il s'avança vers elle à pas de loup. Une fois devant elle, il planta ses yeux qui étaient rouge dans les jaunes d'Amu. Elle avait aussi les pupilles verticales. Il appuya sur la dague.

- Avises-toi de fouiller encore une fois dans mes affaires et je t'empale avec une vrai lame...

Il la retira et fit demi-tour après avoir prit le Glock. Il grogna en soulevant les vêtements pour voir la disposition des boites. Archaïque. Déjà qu'il avait du mal à se repérer, il allait devoir toute les rouvrir pour les replacer. C'était juste un système de couleur, mais il était important. La boite noire contenait des photos, d'ailleurs il trouva photo et la fit glisser dedans sans la retourner. Il finit par dénicher la boite contenant le chargeur. Aaron mit le Glock dans la valise et en créa un. Même matière que la dague. Il pouvait crée des armes, sauf qu'il avait besoin de model et que ça lui donnait affreusement faim. Il devait même pas être midi qu'il sentait l'appétit venir. Il regarda les balles et créa un chargeur plein. Bien sûr si elle se prenait une balle, elle allait avoir mal. Pas autant que si elle s'en prenait une vrai, parce que l'inconvénient est qu'il ne peut crée et utiliser les armes, seulement dans le bouclier et que tout le monde profite d'une petite protection, sauf lui qui en a une plus grande. S'il y avait une échelle de douleur dans le bouclier et qu'on considère que 0 c'est ne ressentir aucune douleur et que 10 c'est la perte de connaissance. Alors se prendre une dague serai de 3 et une balle de Glock de 7. Aaron pointa l'arme qui semblait se transformer en fumée noire vers Amu.

- Très bien Amu. Tu as peut-être gagné mais je crois pas qu'on en à finis. Je veux pas d'ennuis...

Aaron pesta quand l'arme s'évapora entièrement et qu'il sentit le bouclier disparaître. Ses yeux redevinrent bleus et un appétit immense remplie son estomac. Il grimaça et se plia en deux les mains sur l'estomac. Tout simplement ridicule. Le mal de tête empira. Le bouclier avait surement durée quatre ou cinq minutes. Il n'aurait pas dû crée le Glock, mais c'était beaucoup trop risqué de vouloir se servir de la vraie arme. La jeune Hoshina devait être contente du spectacle, après tout, il était plier en deux sur son lit et avait horriblement faim. Il avait une nouvelle fois perdu, mais cette fois il avait même pas pu livrer bataille. Les deux dague qu'il avait récupéré se trouvaient toujours près de la valise, tandis que le Glock était dans la valise avec les munitions juste à côté. S'il avait cherché à se mettre plus dans des ennuis pas possible, il avait réussit son coup.

Aaron ruminait des insultes parce qu'il n'y avait rien à manger dans la valise. Il avait vu toute à l'heure, la boite qui devait contenir des trucs à grignoter n'était pas là. La valise était grande ouverte sur le lit, d'un côté les boites et de l'autre les vêtements. Il y avait six boite à chaussures qui cachaient le double fond. L'une était noire et il y avait plein de photo dedans. En blanc, il y avait, normalement, son téléphone et un appareil photo ainsi que des cartes sim. La troisième qui était bleu, il y avait une paire de chaussure et au fond il y avait les munitions pour Glock. Puis dans la jaune et la verte, il y avait des cours. Des cours prit par correspondance, mais aussi des informations importantes qu'Anna avait voulu qu'il note. Et dans la dernière boite qui était rouge, il y avait un autre téléphone ainsi que des liasses de dollars qui montaient à une somme assez élevé. Pour trouver le double fond il suffisait d'enlever toutes les boites et de soulever le fond. Aaron ferma les yeux en entendant son ventre grogner. Il y aurait dut avoir des trucs à grignoter dans la bleue et la blanche.

Il secoua la tête, il ne savait pas où il avait mit sa clé. Peut-être qu'il l'avait laissé sur la porte. Il leva la tête pour regarder Amu.

- Qu'est-ce que tu fais dans cette chambre ?

Aaron avait du mal à se faire l'idée que cet endroit deviendra sa chambre. Qu'il n'y restera pas deux ou trois mois. Et surtout qu'il avait un colocataire. En tous cas, si Amu lui disait que c'était sa chambre, Aaron sentira surement sa mâchoire se décrocher à tous les coups. Il était hors de question qu'il cohabite avec Hoshina ! Un autre grognement de son ventre le ramena sur terre. Il avait tellement faim ! A contre-coeur il finit par demander.

- Tu saurais si la cantine ou le réfectoire est ouvert à cette heure-ci ?

Le garçon esquiva un sourire désolé et fit comme si rien ne c'était passé. Certes c'était stupide. Très stupide de le faire. Surtout en sachant comment les Hoshina traitent leurs ennemis.