Cain Marwell

Carte d'identité

Physique

» Cheveux : Noir
» Yeux : Gris presque noir
» Teint : Teint occidental
» Taille : 1m83
» Poids : 72 kilos
» Style vestimentaire : Cain est généralement vêtu d'un costume blanc avec une chemise noir. Comment, on fait l'inverse normalement ? Et bien il aime bien sortir de l'ordinaire alors. Il prend souvent des lunettes de soleil avec lui pour se donner un côté cool mais aussi pour protéger ses yeux, mais surtout parce que c'est cool.
» Autre détails : C'est un homme plutôt bien concerné pour son âge, bien qu'il ait quelques rides bien visible sur le visage. Dans son dos, il a un grand tatouage de dragon chinois, un signe de la mafia. Au dessus de l'œil, il a une cicatrice.

Caractère

Cain est le genre de putain enfoiré qu'il vaut mieux éviter. Il aime faire souffrir les gens, il aime les frapper et les défigurer. Membre haut placé dans un groupe de la mafia américaine, il a été élevé pour n'avoir aucune pitié, pour toujours trouver les meilleurs avantages. Ce n'est pas quelqu'un de fréquentable, pour personne et bon Dieu... Ne lui faite jamais confiance ! Jamais ! Il tient ses promesses, ouais... Lorsqu'il sait qu'il doit la respecter, après tout, pourquoi devrait-il tenir parole si la personne concerné n'est qu'un gamin de milieu modeste ? C'est une ordure qui n'a aucun scrupule à vendre l'un de ses camarades. Pédophile, il ne couche qu'avec des gens à l'apparence juvénile, craignant plus que tout de vieillir. Il est persuadé qu'en couchant avec eux, il va leur voler leur beauté et leur jeunesse, après avoir joué avec eux, il s'amuse généralement à les défigurer.

Histoire

Cain est né dans une famille mafieuse, dès sa plus tendre enfant, il était déjà promit à un futur dans ce milieu. Il fut élevé comme tel, fils d'un des plus important membre du groupe, il apprit sagement ce que son père lui apprit. S'il avait un frère, pour lui, ils n'avaient aucun lien entre eux. On lui apprit à ne pas faire dans les sentiments, à simplement avancer sans regarder en arrière. Bien sur, son père tenta de lui apprendre à quel point la "famille" était importante, mais jamais l'enfant n'en prit conscience. Peut-être aurait-il évolué différemment s'il avait été un simple citoyen dans une ville américaine. Ce ne fut pas le cas. Les deux frères grandirent chacun de leur côté, mais comme tous l'attendait avec impatience, ce fut Cain qui devint plus grand que ce dernier, il était le premier hériter après tout, son orgueil et sa fierté lui hurlé sans cesse d'être meilleur que tous ces incapables. Voici son passé, jusqu'à ses 24 ans, c'est ainsi qu'il fut... Il n'aimait pas sa femme, faite d'un mariage arrangé mais il s'en fichait éperdument, elle n'était qu'un outil dans sa vie. La jeune femme donna naissance à un fils... Mais voici ce qui se passa ensuite.

Un enfant qui n'aurait pas du naitre ~ Hélène ~ 23 ans

Cet enfant n'aurait jamais du venir au monde, je l'ai compris dès l'instant où mon mari à posé les yeux dessus. Il était froid et indifférent, cet enfant ne représente pour lui d'une marionnette, exactement comme moi... Jeune fille, je m'attendais à être promise à l'homme de ma vie, lorsque j'ai appris que notre mariage était déjà planifié, je m'y suis fais une raison, pensant qu'il serait peut-être heureux de m'avoir à ses côtés. J'en pleurs encore la nuit. Sait-il seulement que j'ai des sentiments, que je suis humaine ? Si c'est pour que Julius évolue dans son monde, il aurait mieux fait de ne jamais naitre. Cain n'a fait que regarder l'enfant, il ne m'a pas même jeté un coup d'œil, il n'est pas venu à mon chevet pour me féliciter, pour trouver notre bébé magnifique... Je hais cet homme, plus que n'importe qui. Rendez moi ma liberté, je n'ai jamais décidée de naitre dans cette famille, je ne suis pas un outil. Les médecins étaient tous nerveux, je les voyais se tendre dès que Cain s'approchait d'eux, aucun d'eux n'osèrent lui demander comment l'enfant s'appellerait. Je l'ai appelé Julius, comme le prénom de mon meilleur ami. Il était le seul à me comprendre mais maintenant, le voir serait trop risqué. Cette ordure ne m'aime pas, mais il me considère comme sa chose, si 'javais le malheur de m'approcher d'un autre homme d'un peu trop près, surement qu'il me frapperait ou le tuerait. Vivement que je meurs.

Désolé mon petit ~ Hélène ~ 28 ans

Julius, si tu savais comme je suis désolée... J'aurais aimé être une bonne mère pour toi, te voir grandir et partager de bon moment ensemble... Mais je n'en peux plus... Je ne suis pas assez forte pour le supporter. Je ne veux plus voir ces petites garces le séduire, je ne veux plus l'entendre se moquer de moi ouvertement et ramener une salope sous notre toit. Je dois rester à ma place, laisser passer ? je ne veux pas, je veux que tout ça finisse ! Toi aussi un jour tu comprendras ce que je ressens mon bébé, si ton père te porte une telle affection, c'est simplement pour parvenir à ses fins, lorsque tu seras plus grand, tu comprendras toute la vérité. Toi aussi tu auras peur de lui, peur de cet homme qui n'a aucune limite, qui rit du malheur des autres, qui vend ces pauvres femmes ayant perdu tout leurs biens. Cain n'aime personne à part lui, et lui seul.

Pourquoi ne suis-je pas comme les autres ? ~ Julius ~ 32 ans

Comment pourrais-je dire à Papa ce que je ressens ? J'aimerais lui dire que je veux sortir et allé à l'école comme les autres, mais je ne suis pas sur qu'il voudrait bien. J'ai un professeur qui s'occupe bien de moi, tout les jours, il m'enseigne ce que je dois savoir, mais il semble avoir peur aussi. Je ne suis pas terrifiant, mais je pense que c'est parce que Papa n'aime pas qu'on m'approche de trop près. Lorsque je lui demande comment était maman, il me prend par les épaules, me disant que je dois oublier cette femme qui n'a aucun mérite à être appelé ainsi. Il s'occupe de moi plus que de n'importe qui. J'aime mon papa, j'aimerais le voir sourire mais même avec moi, il ne le fait pas. Il regarde les gens avec quelque chose d'étrange, comme s'ils le répugnait. Je me demande pourquoi.

Il m'appartient ~ Cain ~ 36 ans

Julius grandit de jour en jour, il est de plus en plus beau. Lorsque je le regarde, j'ai envie de le dévorer, de lui faire l'amour et de l'attacher à moi pour qu'il ne me quitte jamais. Ils ne méritent pas de voir mon fils, il est trop parfait pour eux. Cette petite conne qui ne cessait de geindre en disant que j'allais utiliser notre enfant, j'aurais du la frapper plus fort, peut-être qu'elle aurait comprit qu'il ne s'agit pas de notre enfant, mais du mien. Le petit garçon était assit un peu plus loin et je m'avançais vers lui à pas feutré, lorsqu'enfin il me remarqua, il tourna la tête vers moi en souriant. L'amour que je lui porte est différent, je ne l'aime pas comme un père, il est plus. Il est mon futur, il vivra pour moi après ma fin, je vivrais à travers lui. Je le pris dans mes bras, l'embrassant doucement tandis que ses mignonne petite joues se teintaient d'un beau rouge.

La rencontre du démon ~ Cain ~ 38 ans

Ce jour est gravé dans ma mémoire... Je ne sais pas si c'est un cadeau du ciel ou au contraire, une chute tout droit pour les enfers, mais si je pouvais changer ce jour, je le laisserais tel quel. J'arrivais dans un hôtel luxueux, accompagné de trois garde du corps. Je ne sais plus pourquoi j'y allais, mais je me souviens de ce chemin. J'ai pris l'ascenseur jusqu'au dernier étage, demandant à mes compagnons de m'attendre. Il y avait là une porte, donnant accès au toit. Lorsque je suis arrivé, il était là. Il y avait cet homme aux cheveux noir, à la peau légèrement halé mais au visage juvénile.

- Je vous attendais Monsieur Marwell.

Il se retourna pour me faire face, les coudes adossés contre les barrières de sécurité. Avec grâce et élégance, il vint à moi, mais je sentais en lui une aura malsaine. Il était comme moi. Ses yeux aux couleur proche du charbon étaient vide, j'étais incapable de lire à quoi il pensait.

- Je me présente, je suis Frédéric, et mon nom n'a aucune importance.

Je le regardais de haut, restant silencieux pendant un bon moment. Je n'arrivais pas à savoir qui était ce type, on m'avais simplement demandé d'aller à cette adresse pour rencontrer quelqu'un. J'avais écouté les ordres mais tout me semblait assez étrange.

- Je peux réaliser ton vœu Cain.

Je serrais le poing en le foudroyant du regard et il explosa de rire.

- Pas besoin de me menacer de la sorte ! Tu dois penser que je suis insolent, mais je suis ici pour réaliser ton souhait, je peux te donner le pouvoir que tu désire.
- On m'a demandé de venir ici pour perdre mon temps.

L'étrange personnage se mit alors à sourire, s'avançant un peu plus près en posant ses mains sur mon torse, relevant la tête vers moi.

- Mais comment se fait-il qu'un de tes hommes te jette dans un piège aussi grotesque n'est-ce pas ? Il n'en a pas eu le choix, je le lui ai ordonné.

Un homme entra sur le toit et je le regardais avec surprise, m'apprêtant à appeler mes hommes. Sauf erreur de ma part, l'individu était cependant l'un de mes propres homme, l'un de ces attardés à qui j'avais demandé d'attendre plus loin. Le rire du jeune garçon me fis baisser les yeux et je vu dans son regard de l'amusement. Il fixait mon acolyte, le regardant se diriger vers le bord avant de me relâcher, faisant deux bond en arrière.

- Qui es-tu...?

Je m'étais tourné vers lui, comprenant peu à peu que mon camarade obéissait à l'étranger, c'était un ordre qu'il ne pouvait refuser, mais qu'il n'entendait pas non plus.

- Moi ? Un simple garçon...

Son sourire se fit plus effrayant et lorsqu'il referma la main, l'homme sauta du toit.

- Aux pouvoirs de Dieu.

La folie gagne chaque jour du terrain ~ Julius ~ 40 ans

Je regardais mon père se détruire petit à petit, quittant la maison chaque jour pour aller voir cet odieux personnage. Je ne l'avais pas souvent vu, généralement, je le voyais au loin, dans la ville, ou encore sur le seuil de la porte. Son sourire n'a rien d'amical, il est effrayant, seulement effrayant. C'est ce soir, en le voyant revenir que je l'attrapais dans le salon, le serrant contre moi de peur qu'il disparaisse. Je sais que je ne devrais pas, mais mon père est tout ce que j'ai. J'étais amoureux de lui, qu'un tout petit peu hein, n'allez rien vous imaginer. Ses bras passèrent autour de ma taille, ses lèvres parcourant ma nuque.

- Papa... Je ne veux plus que tu vois cet homme...

Il s'arrêta net, redressant la tête pour me regarder.

- Qu'est-ce que tu raconte ?
- Il est louche, j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose.

Mon paternel se mit alors à rire, m'emportant dans ses bras pour me jeter sur son lit une fois arrivé dans sa chambre. Il commença à se dévêtir, se rapprochant de moi tandis que mon corps brulait d'excitation en voyant ses muscles finement sculpté.

- Il est de mon côté, ne t'en fais pas.

Chaque chose a un prix ~ Cain ~ 41 ans

Assis en face de mon compagnon, je le fixais durement. Il voulait m'embobiner, je le sentais. Je n'étais pas idiot, j'avais bien compris son petit manège, il cherchait à me voler quelque chose. Tel un chat aux griffes acérées, il vint se placer derrière moi, entourant mes épaules de ses bras, déposant ses lèvres sur ma joue.

- Mon pauvre Cain, tu te fais si vieux et moi je reste si jeune... Je crains le jour où tes os ne seront plus que poussière.

Je tiquais, ce n'était pas la première fois qu'il tenait ce genre de discours. J'avais toujours pensé que mon fils vivrait à ma place, continuerait à maintenir le flambeau de la famille, mais chaque matin, je voyais mon visage s'enlaidir, des rides se former au creux de mes joues. Je posais mon front dans la paume de ma main, sifflant d'une voix menaçante.

- La ferme...

Il ne s'arrêta pas ainsi, jouant avec moi... Je n'étais pas comme ces fardeaux, j'étais un chef, il n'avait pas le droit.

- Je peux te l'offrir Cain, je peux t'offrir ce que tu désire... Doucement, ses doigts caressèrent ma mâchoire, je peux t'offrir la jeunesse...

Je me tournais vers lui, les sourcils froncés.

- Ce n'est pas ce que je désire.

Le rire de l'adorable démon vint ricocher sur les murs, sa voix semblait tambouriner dans ma tête, sans vouloir s'arrêter.

- Au fond de toi, tu le veux. Tu as remarqué dans ton miroir que ton reflet vieillit, l'homme que tu étais il y a dix ans et mort et bientôt, ton corps perdras ses capacités, tu deviendras un fardeau... Mais le pire dans cette histoire, c'est qu'une simple vitre te fera pâlir de frayeur, de peur de voir ta laideur...

Ses doigts se posèrent sur mon front, me laissant entrevoir une image plus laide que sa promesse. J'avais soixante-dix ans, les joues creuses, les yeux tombant, une menaçante calvitie avait rongé mon crâne, m'arrachant une bonne partie de mes cheveux. Je me tâtais les joues, grattant la peau molle et froide. Mes yeux commencèrent à disparaitre, laissant à leurs place, deux trous béants. Mes dents tombèrent une à une, mes doigts se mirent à pourrir et je poussais un hurlement de terreur. Je me réveillais à demi conscient par terre, recroquevillé sur moi même en tremblotant.

- Le toi du futur est laid n'est-ce pas ?

Je me redressais avec la force du désespoir, m'agrippant à sa jambe, le visage déformé par la peur.

- Que veux-tu ? Que dois-je faire ?

Il approcha son visage du mien, soufflant contre mes lèvres une réponse qui me fis reprendre mes esprits. Jamais je n'avais perçu la noirceur du jeune homme, je l'avais simplement pris pour un outil, mais il était plus que ça. C'était un démon à l'apparence d'une brebis, Dieu lui même lui avait offert sa force.

- Jamais je ne te donnerais mon fils !

Je m'étais écarté, tentant vainement de retrouver ma dignité perdu. La table basse n'était plus là, elle avait été renversée et je compris que durant ma perte de conscience, j'avais certainement du faire des folies. La pièce entière était retournée, un miroir était même brisé. Un bruit d'eau me fis baisser la tête, c'est avec effarement que je contemplais ma main blessée, la chair à vif. Le papillon s'accroupit face à moi, me prenant dans ses bras en collant son torse contre mon visage. Ses caresses incessante dans mon dos semblait brulantes, ses ongles griffant ma chemise.

- Que vaut un fils face à la jeunesse ? Il ne vivra pas à ta place mon Cain, il se contentera de te remplacer. Les morts ne peuvent rien faire, je te propose un marché plutôt honorable. Ton fils contre la vie. Laquelle de ces deux chose aimes-tu le plus ?...

Je redressais la tête, le regardant dans les yeux. J'avais peur et c'était bien la première fois. La réponse était évidente... Ce que j'aimais le plus... C'était...

La promesse d'une gloire ~ Cain ~ 44 ans

Mon adorable démon était assit dans son fauteuil, me toisant durement du regard. À genoux devant lui, ma langue caressait son pied, remontant sur son mollet tandis que je le regardais avec émerveillement. Depuis qu'il était avec moi, rien ne m'étais impossible. On n'osait me contredire, de peur qu'il déverse sa fureur sur ces pauvres mortels. J'étais son chien, son esclave, mais c'était peu cher payé pour la vie que je menais. J'étais beau, jeune, sur mon passage, tout le monde se retourné. Je n'avais plus aucune ride sur le visage, le temps n'avait plus aucune emprise sur moi. Mais je n'étais pas satisfais, j'en voulais plus.

- Tu veux plus de pouvoir, c'est cela ?

Je fis une pause dans mon travail, relevant à peine la tête vers lui. Je ne devais pas répondre, c'était la règle, le Papillon savait ce que je voulais, je n'avais pas besoin de le lui demander.

- Et qu'aurais-je en retour ?
- Ce que tu désire mon maître, je ferais tout ce que tu veux.

Il secoua le pied, un geste signifiant que je le dérangeais. Je repris donc ma tache, lui léchant les pieds docilement. Sans crier garde, son pied me frappa en plein visage et je m'écrasais lourdement sur le côté, mais je ne bronchais pas. Il se redressa, ajustant son peignoir sur ses épaules de sorte qu'il ne tombe pas. Un nouveau coup de pied, enfin, il écrasa ce dernier sur mon visage, appuyant dessus jusqu'à ce que mes os eux même hurle de douleur contre le parquet. J'avais certainement froissé le jeune homme, mais il cessa toutefois de me martyriser, retirant son pied pour m'attraper par les cheveux à la place. Il tira dessus, me forçant à me redresser.

- Très bien, mais ce ne sera pas gratuit.
- Dis moi ton prix.

Il se releva, regardant son peignoir sans vraiment le voir. Le regard vide, il semblait pensif mais pas une seule fois je ne l'interrompis.

- Tu m'appartiendras, jamais tu ne devras me désobéir, chaque chose que je dirais deviendra une loi pour toi. Jamais tu ne me quitteras, tu m'attendras chaque soir avec obéissance... Et tu tueras quiconque voudra te voler à moi.

Ce marché ressemblait d'avantage à un caprice enfantin qu'à un réel pacte, mais j'acquiesçais, acceptant ce paiement plutôt surprenant. Le Papillon redevint cette personne au sourire machiavélique que j'aimais tant, défaisant son peignoir en le laissant tomber par terre, dévoilant ses magnifique forme et son teint de porcelaine. Il me tendit sa jambe que je prenais avec délicatesse, la recouvrant de baisés.

- C'est l'heure de ton remède Cain...

Tel un chien bien dressé, je m'exécutais, dévorant ce corps aux allures androgyne, me précipitant en Enfer.

Toute chose est éphémère ~ Cain ~ 46 ans

Je retournais chaque meuble dans la pièce, criant dans la chambre d'hôtel. Nul part, il n'était nul part, mon Papillon avait disparut. Ma colère me fis aboyer des ordres à quelques gardes à l'extérieur qui se précipitèrent à l'intérieur.

- Où est-il ?!

J'avais hurlés ces mots en envoyant d'un geste de la main une chaise qui explosa contre le mur. Ce n'était pas ma force, c'était mon pouvoir. Les hommes tentèrent de se protéger des éclats de bois, évitant soigneusement d'affronter mon regard. Je devenais fou, en me réveillant le matin, j'avais vu mon visage qui reprenait son âge. Mon démon avait cessé de venir depuis une semaine déjà, j'étais certain qu'ils me l'avaient dérobé, ils voulaient m'empêcher de devenir aussi puissant qu'un Dieu.

- Où est le Papillon ?!

Ce fut un homme plutôt costaud qui eu le courage de me répondre.

- Nous... Nous ne connaissons personne de ce nom...

Je levais la main vers lui, lui arrachant son oxygène. L'homme commença à se battre contre une force invisible, palissant à vu d'œil devant ses camarades qui firent un pas en arrière. L'homme de main s'écroula par terre, le regard vitreux.

- Retrouvez le moi !

Ils filèrent sans demander leur reste, sans même demander qui ils devaient réellement chercher. Je n'étais pas fous, tout ce que j'avais vécu était bien réel. Pourtant, il n'y avait maintenant plus aucune trace de ce mystérieux inconnu, tout le monde l'avait oublié, mais pas que lui. Ils avaient tous oublié Julius. Lorsque l'aube vint, j'étais toujours dans la chambre, seul avec un cadavre. Je m'asseyais au fond de son fauteuil, seul objet auquel je n'avais pas touché. Je pris mon visage dans mes mains, désespéré de ne pas le retrouver, si bien qu'une chose se mit à couler sur mes joues. Quelque chose au loin me fit relever la tête, une lueur m'appelait et je me relevais, me dirigeant vers l'objet scintillant. Une boite en argent était cachée derrière des meubles projeté. M'accroupissant à ses côtés, je l'ouvris délicatement, découvrant une photo dans cette dernière. C'était moi et Julius, comme si cette photo essayait de me faire comprendre que tout était bien réel, mais que j'étais dorénavant le seul possesseur de ce secret. Un démon était venu à moi, et il me défier. Au fond de cette boite, un autre papier y était. Je le pris, plissant les yeux pour comprendre ce qui était écrit.

C'est moi !