Noah Livingston, my little secret is...

Carte d'identité

Physique

Noah est un garçon de taille moyenne, voir petit pour un garçon. Mesurant à peu près 1m74, il passe assez inaperçu. C'est un garçon discret, bien que vif, les gens ne le remarque pas facilement. Si silencieux qu'on pourrait oublier son existence, croyez-vous qu'il en est heureux ? Non. L'adolescent aurait aimé être comme n'importe qui, avoir des amis, rire avec eux et sortir la journée. Ses cheveux d'un brun chocolat s'accorde parfaitement à ses yeux d'un vert émeraude. Sa peau hâlé attise souvent la curiosité des plus bavards, venant le questionner sur ses origines. Le jeune homme étant timide, se contente alors simplement de baisser la tête, essayant de gribouiller une réponse sur son carnet, mais avant qu'il n'ait le temps d'achever son travail, son interlocuteur a déjà filé, croyant être ignoré. Pourquoi ne pas simplement lui avoir répondu ? Noah ne le peut, sa voix refusant de sortir. À l'époque, il avait une voix non pas aiguë, mais plus mélodieux qu'une voix masculine, plus douce. Dans ses rêves, il peut parler, mais une fois de retour dans notre monde, elle se meurt.

Sur son torse, il se fit faire un tatouage de fleur, ou plutôt, il n'eut pas le choix. C'est une marque qu'il a obtenu lors d'une des terribles épreuves de son passé, et il vit avec, silencieusement, ne révélant à personne le secret derrière cette marque et la perte de sa voix. Dans les rêves, il est généralement vêtu d'une tenue verte ouverte, dévoilant son torse et cette fleur discrète.

Caractère

Mon Noah a toujours été un gentil garçon... Il était souriant, il avait la joie de vivre, toujours à courir partout et à rire... Lorsqu'un enfant pleurait en demandant à ses parents un gâteau, mon fils courrait jusqu'à lui et lui donnait la moitié de son gouté en souriant, revenant dans mes bras avec un sourire de satisfaction sur les lèvres. Il se battait pour les autres, s'interposer dans les conflits en refaisant le pitre tout de suite après pour que la mauvaise humeur disparaisse. Mon Noah méritait ce qu'il y a de meilleur en ce monde... Alors pourquoi...? Je regarde la porte, je sens ma vie, mon dernier souffle me quitter, et je ne peux pas même voir son visage... Je veux crier, lui dire de ne pas rentrer dans cette maison, hurler à mon poussin qu'il doit s'enfuir loin d'ici. Je ne le peux pas. Je fixe cette porte, impuissante, attendant que la porte s'ouvre et que mon bébé découvre le carnage. Il était aimant ! Il voulait que le monde soit plus tolérant avec ses frères et ses sœurs, criant toujours qu'un jour, il deviendrait Président et donnerait à manger et un toit aux pauvres, il jouait avec les animaux, parler des heures entière avec des personnes âgées pour leur tenir compagnie. Il ne mérite pas ce qui nous arrive...

Mon poussin... Que va-t-il se passer ? Une fois qu'il arrivera, se fera-t-il tuer ? Même s'il en ressortait, ne serait-il pas traumatisé ? Son sourire va-t-il disparaitre à tout jamais ? Sans ses parents, qu'est-ce qui va lui arriver ?! Protégez le, par pitié ! Parce que je l'ai... Aim...

Histoire

Je connaissais bien la famille Livingston, une charmante petite famille, tout ce qu'il y a de plus banal. Leur fils était assez turbulent mais très gentil ! Je suis une vieille femme vous comprenez... Alors bien sur, quand j'avais un peu de mal, il venait m'aider à porter mes courses en souriant, parfois il venait discuter avec moi. Le petit fripon ! Vous auriez du le voir avec son visage d'ange ! Courir vers moi pour que je lui donne des chocolats, me raconter sa journée à l'école et dès que ses parents rentraient du travail, il me saluait et repartait joyeusement. Tant d'émotion la première fois qu'il m'a appelé grand-mère, j'ai entendu dire qu'il n'avait jamais connu ses grands-parents, c'est peut-être la raison, mais moi qui n'ai pas d'enfant, j'étais comblée. Il avait beaucoup de copain... Il en avaient beaucoup, jusqu'à ses onze ans. Je n'étais pas là, je ne sais pas ce qui c'est exactement passé, mais de retour dans ma maison, on ne parlait plus que de cet accident. La famille Livingston a été assassiné, seul le petit Noah avait survécu... Mais dans quel état ? On m'a raconté qu'il est resté plusieurs heures dans la même pièce que ses parents égorgés et éventrés, ceux qui étaient présent ce jour-là on même dit que l'enfant était nu, le regard vide. Ils me l'ont retirés... Au début, je suis celle qui me suis occupé de lui, il n'était plus l'enfant que je connaissais, mais il a fini par s'ouvrir de nouveau. Il ne parlait toujours pas, mais parfois, il me souriait. Un an après, il recommençait à sourire avec moi, mais ils me l'ont quand même retiré. Il a pleuré en s'accrochant à moi et quant bien même j'ai continué à me battre pour lui, je n'ai pas eu le droit de le garder.

C'est alors que l'incroyable se produisit, un soir, je le vis, dans mes rêves, il vint me voir et chaque soir, il revenait. Il parlait ! Il me parlait, d'une voix devenu plus masculine, il se confiait et tout ce qu'il me racontait semblait si naturel... Si vrai... J'ai commencé à croire qu'il venait réellement dans mes rêves, qu'il était une sorte d'ange peut-être. Il me raconta ce jour-là, cet homme qu'il ne pourrait jamais oublier, qui l'avait violé en lui murmurant qu'il reviendrait le voir, qu'il aurait besoin de lui plus tard. Je l'ai réconforté, il me souriait, chaque nuit était plus belle que la précédente et j'étais impatiente, chaque soir, de le retrouver dans mes songes, si bien qu'un jour, la possibilité de m'endormir à jamais ne me fit plus peur. C'est pour ça que je n'ai pas peur de mourir. Je suis actuellement dans mon lit de mort, mais ce n'est pas grave, parce qu'il va revenir me voir.

- Alors ce soir et la dernière nuit où je viens...

Je tournais la tête vers le jeune homme, quand m'étais-je donc endormi ? Je ne m'en étais même pas rendu compte... Ici, ma voix sortait encore, comme si la vie n'était qu'un cauchemar et que ma place était ici.

- On dirait bien... Mais ne t'en fais pas Noah, tout va bien se passer, je suis heureuse que tu sois venu...

Il s'avança vers le lit, me prenant la main en frottant sa joue contre cette dernière, embrassant mes doigts délicatement.

- Grand-mère.. Sans toi, je ne sais pas ce que je serais devenu...

Je souriais avant de rire.

- Contente que ma vieille carcasse ai servit !

Noah m'offrit un dernier sourire, peiné mais avec une certaine joie dans le regard. D'un claquement de doigt, le rêve changea et je me retrouvais dans un jardin de rose. Il me prit le bras en se positionnant à mes côtés, tel un prince offrant son bras à la belle demoiselle. Je le lui prenais en souriant et nous commençâmes à marcher dans les champs de rose. Petit à petit, le décor s'assombrit, mais je continuais de sourire, avant de mourir.

C'est moi !