Hikaru Ameya
Je ne me souvenais de rien, quelle heure il était, où j'étais ? Non, je ne me souvenais de rien ou plutôt ma folie m'empêcher de le savoir. La seule chose qu'on entendait était mon rire strident en train de courir, un poignard à la main, et en donnant des coups de couteau dans les troncs sans défense. J'étais morte de rire, à peine voyais-je la moindre chose que je rigolais. Comment tout ça était arrivé ? Et bien il me semblait que plus tôt dans la journée, je m'étais réveillée très heureuse d'un temps aussi bleu. Sympathiquement, j'avais sautillais sans arrière pensée dans les longs couloirs blanc où un étrange garçon m'avait percutée. Le regard haineux, il m'avait tout d'abord insulté avant de donner un coup de pied dans mon genoux m'écrasant au sol et m'arrachant un cri de douleur suivi par quelques larmes. Folle de rage, je m'étais relevée et avait sorti un dictionnaire que j'avais jeté sur sa tête avant de m'enfuir en courant. L'étranger, mécontent de s'être fait humilié par une fille, me poursuivis et alors que je commençais à avoir extrêmement peur, ma folie avait prit le dessus et plus rien. Lorsque j'y repensais, il n'y avait rien. Peut-être était-ce parce que je n'y repensais pas justement ? Peut-être que la réponse était en fait parce que l'être complétement fou qui vivait en moi se moqué de tout à part de scarifier son entourage ? Le visage déformé par la folie, je rigolais en enfonçant la lame de l'arme blanche dans mon poignée pour m'ouvrir les veines et voir l'étrange liquide rouge se répandre dans l'herbe. Par chance, je cessais ce petit jeu pour aller regarder à la place un lapin emprisonné. Ma méchanceté fut cette fois-ci contre lui et la moquerie que j'éprouvais pour l'animal me fis changer de forme pour devenir, celle que je redoutais le plus.
Frika Zi
J'errais tranquillement dans ma bulle de ténèbres en étant seule. Je n'avais nul compagnie avec moi et je m'ennuyais ferme tout en ressentant les émotions de mon hôte. Comme on pouvait s'y attendre, elle rigolé pour un rien et je trouvais qu'elle était stupide. Ce mal m'étais indifférent et je le trouvais même pitoyable. Qu'elle crève et qu'elle me laisse son corps si c'était pour en faire devenir une carcasse vide qui m'obligerais à quitter ce doux foyer pour chercher de nouveau une personne apte à me prendre et à être dominée ! Je quittais alors ma pièce sans fin et sans lumière pour apparaitre dans le monde des vivants. La lumière du soleil était si vive que je dus fermer les yeux. Vêtue d'un débardeur noir et d'un short tout aussi ébène que mes bottes, j'avais quelque pansement et bandage sur le reste du corps montrant les blessures de mes derniers erreurs. Je soupirais en apercevant un lapin qui n'était plus que charpie à mes pieds, en un coup, je le virais vers le buisson répandant sur le sol la liquide poisseux qu'est le sang. Il y avait aussi d'ailleurs des boules de poil et autre chose qui ne m'attirèrent pas vraiment sur son sillage. Je me tournais alors vers le lac et m'approchais du bord. L'eau reflétait mon visage terne et maquillé avec ma casquette noir et mes cheveux détaché qui me léchais le visage. J'enlevais mes chaussures et les posées à coté de moi avant de m'assoir au bord de l'eau pour y tremper mes pieds. Le liquide était bien froid par rapport à la carcasse de l'animal... Mais je m'en moquais, j'appréciais ce doux contact dans cette eau si pur contrairement à mon âme.
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