Hand's up ( Pv Juri Littner )

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Soirée arrosée rime avec lendemain difficile. Pour ma part, ça a toujours été ainsi. Les boissons, les sourires, les sueurs froides, puis plus rien, dodo. Chaque matin de cuites, le même rituel. Mes paupières se soulevaient, j'observais le plafond n'ayant pas la tête tourné sur la droite ou la gauche, puis j'observais par la suite mon corps, comme si j'avais peur qu'il lui manque quelque chose. Pourtant, je ne suis pas mannequin, donc bon. Mon regard brouillé, je poussais un voir plusieurs grognement, montrant que me lever n'était pas la meilleur des solutions d'après moi. Au fond, je savais que j'avais raisons, puisque après tout, qui a envie de se lever le matin ? Genre les stars de musique ou autre d'ailleurs, se lèvent à 6h du matin pour se coucher à 5h du matin le lendemain. Je laissais ma main droite se poser sur mon front pour alors frotter celui-ci, comme ci ce massage frontal allait stimuler mon cerveau et me faire réussir l'impossible... me lever. Ben croyez le ou non, j'y arrivais. Mon corps se souleva de lui même pour alors sans plus tarder me diriger vers la salle de bain. Après ce moment obligatoire, là je pourrais vraiment me dire réveillé. Car sentir l'eau couler sur mon corps, l'eau à température mitigée notamment, ça a le don d'émoustiller mes sensibilités et ainsi me donner un coup de fouet.

Ainsi donc, je prenais ma douche comme tout homme civilisé et qui a un minimum d'hygiène, hors de question d'aller dehors sans avoir une coiffure correcte. J'avais un minimum de standing à respecter. Je m'admirais en face de la vitre, admirant ce regard qui tel un chat avait les pupilles dilatées. Mon regard me faisait parfois peur, car il m'arrivait de revoir son visage... cet homme que j'ai tué... Mon père... Je me revois encore jeune, lui et moi, nous sourions, puis ensuite, comme pour comparer, je me voyais plus grand, avec lui en fond pour faire joli, moins souriant, moins humain. Si seulement j'avais osé tout stopper, si seulement je n'avais pas été faible...
Ces pensées me rendent malades, je regarde par la petite fenêtre me donnant vue sur la cours, je note donc un temps potable, mais à peine je l'ouvre que voilà des bourrasques de vent qui me fouettent amèrement le visage. Peu agréable comme sensation. Je referme donc la vitre puis repense à tout ça...

Cela faisait à peine une semaine voir moins que j'étais arrivé ici. Dans ce nouveau bâtiment et je ne m'étais fait aucune connaissance. Visiblement le succès des années passé était enfin passé. Personne ne se souviens de Taito. Heureusement et malheureusement, m'enfin, je ne court pas après la gloire à tout prix et encore moins derrière les bains de foule. Lavé, réveillé, je me décide à aller sur le toit histoire de réfléchir, vu l'heure de toute manière, pas de raisons d'aller en cours, sauf pour perdre du temps et passer pour un lécheur. Je m'habillais donc, de manière très simple, je mettais un polo rayé beige et rouge en guise de haut, puis un pantalon marron foncé allant presque au vert foncé, puis enfin des chaussures noires. Des vêtements classiques pour quelqu'un qui se veux classique.
Une fois dressé ainsi, je montais les escaliers discrètement puis je poussais la porte puis je me mis proche du bord, réfléchissant doucement.
Le temps passait et je ne faisais rien. Mon regard se perdait, comme mes réflexions dans mon esprit. Je n'étais presque plus rien au fond, mais je le cache mentant jour et nuit. Le passé est un couteau qui tourne dans nos entrailles si bien. Je m'offusquais intérieurement, sans savoir qu'une douce mélodie, un doux mélodrame allait commencer bientôt. Une mélodie au début sucré, mais qui finira en symphonie macabre. Une douce souffrance ayant déjà commencé.

Plus le temps passait, plus la journée passait et le soleil continuait sa course, je me décidais après un bonne heure, d'aller en ville. Sans rien dire, je marchais ne remarquant pas ces gens traitant bien ou mal leurs esclaves. Pour ma part, je n'en avais pas pris un, mais ça ne saurais tarder, du moins je le pensais. Sans rien dire, j'avançais jusqu'à soudainement percuter quelqu'un, tombant au sol surpris sur le coup. La nuit était tombé et je ne m'en étais pas rendu compte. Le couvre feu ? Déjà ?

Invité

Première journée de boulot dans ce pensionnat, par ou allais-je commencer? je pris mes lunettes et les mise sur mon nez, fin prête à sortir faire ma ronde, je sortis de l'établissement et en fis le tour cherchant dans les moindres recoins mais rien d’anormal, les élèves allaient et venaient dans leurs salles de classe. je trouvais cette journée bien calme et ennuyeuse, je décidai de me poser dans un coin tranquille en attendant que la journée passe tendant l'oreille au moindre signe d'agitation, j'aurais bien aimé m’entraîner à tirer comme au bon vieux temps mais le bruit provoqué par mon arme m'aurait attiré des ennuis, je pense que j'irais voir au cimetière quand j'aurais du temps. Je m'allongeai dans l'herbe en passant mes mains derrière ma tête et regardais le ciel en pensant, je repensais au passé regrettant certains moments et d'autres non. le reste de la journée se déroula ainsi, regardant le élèves passer dans les couloirs sans prononcer un mot, ils me regardaient telle une bête curieuse chose à laquelle j'essayais de ne pas faire attention.

Enfin la nuit tomba, ah la nuit! Je ne sais pas pourquoi mais je ne m'ennuyais jamais la nuit, pourtant il ne se passait rien de plus qu'en journée au contraire, soudain du bruit attira mon attention, quelqu'un était la, je remontai mes lunettes sur ma tête et m'avançai doucement vers cette personne, c'était un garçon, il paraissait jeune, je le voyais comme en plein jour et tout de suite j'ai pensé à un élève qui errait dans le jardin au lieu d'aller dans sa chambre, je me mis alors sur sa route dans l'intention de le stopper et je pensais qu'il allait me voir, même au dernier moment mais non, il vint heurter ma poitrine que j'avais mis en avant comme pour me servir de par-chocs et il tomba à terre, à ce moment je ne pu m’empêcher de rire discrètement, puis en reprenant mon sérieux je remis correctement mon haut et posai mes mains sur mes hanches.

- On s'offre une petite virée nocturne?

Invité

La nuit approchait rapidement et je ne m'en rendais même pas compte. Après tout, il faut avouer que le temps passe vite quand on s'amuse ou non d'ailleurs. Pour l'heure, je ne me rendais ailleurs, faisant le tour de cet endroit mais alors que je me pensais seul, j'avançais dans le noir pour alors percuter quelqu'un. Étrangement, j'avais sentis comme une douceur extrême un bref instant avant de tomber, comme si j'avais touché une partie extrêmement molle. Je ne m'imaginais pas ce que c'était mais bon, j'avais un doute. Me frottant la nuque doucement, j'écoutais ce rire discret et cristallin. La personne m'ayant heurté semble être une demoiselle donc. Mon regard se relevait doucement pour alors entrevoir la silhouette dans cette obscurité factice. Mon regard tentait de percer cette faibl visibilité pour alors voir la demoiselle en détail.

Grande, l'ombre devant moi me donnait cette impression. Grande sans êtr une perche pour autant. La demoiselle était habillé de manière très aguichante... En bas, des bottes blanches avec des signes en forme de flamme. Puis des collants qui remontaient jusqu'à trois quart des cuisses visiblement, les moulant à souhait. Rien que le peu de vision que j'avais, il fallait dire qu'il y avait de quoi déchanter pour un homme... Pour suivre, la belle avait un short qui était tout aussi moulant que ses collants, maintenur par une ceinture stylé façon clouté. Quant au haut... Si on peut appeler ça un haut, elle n'avait qu'un simple haut de maillot de bain plutôt petit je dois dire. Pourquoi dire ça ? Car à mon goût, les formes en dessous du maillot sont un peu... Devellopée... Bref, pas besoin de dessin, la demoiselle semblait aimer se montrer comme elle est. Je ne pouvais pas lui en vouloir pas vrai ?
Souriant, je ne voyais pas les traits du visage la visibilité étant trop perturbée. Je voulais voir ce visage mais comment faire, je n'avais pas de lampe sur moi. Doucement donc, je me relevais pour alors lui faire face, nos tailles étaient limite pareil.
Me grattant la nuque, je pris la parole pour éviter de laisser planer un trop gros silence au milieu de ce moment étrange et entrainant.

« Disons que j'ai pas vu le temps passer... Et vous ? Qui êtes vous si c'est pas indiscret ? »

Je lui souriais ne pensant pas être à ses yeux un élève. Après tout, pour moi, j'étais un pion qui était connus du service. N'y a-t-il pas de trombinoscope même pour le personnel histoire de se souvenir ? Bref, quoi qu'il en soit, j'étais serein, ne me doutant pas de ce qu'elle allait me réserver. Saleté de vision qui m'empêchait de voir son arme à feu pourtant si visible quand on y regard de plus près... Je souriais innocemment pour alors me reculer en faisant un pas vers l'arrière réfléchissant à la suite.

« La nuit est belle n'est-ce pas ? Vous aussi vous venez pour admirer la lune ou alors je me trompe sur toute la ligne ? … J'y pense... Moi c'est Taito Natsume.. suis nouveau ici... »

Invité

Je le suivais du regard pendant qu'il se relevait, dépassant de peu ma taille, je le regardais dans les yeux la tête légèrement inclinée vers le haut, il avait un regard captivant. Il leva un bras pour passer sa main sur sa nuque et la manche de son polo remonta d'un ou deux centimètre laissant apparaître un muscle contracté, pendant un bref instant J'avais les yeux rivées sur le bras du jeune homme, je secouai vivement la tête pour me sortir de mes pensées quand j'entendis sa voix, il me demandais qui j'étais. Je ne lui répondis pas tout de suite, j'avais replongé mon regard dans le sien lorsque je remarquai que les coins de ses lèvres remontaient, il était en train de sourire comme un petit garçon qui n'avait rien à se reprocher, il était si charmant que je ne pu le renvoyer dans sa chambre à coup de pieds aux fesses. Puis il recula, je sentis comme un pincement au coeur mais de cette manière je pouvais plus facilement observer sa carrure, mes yeux se promenaient sur ses épaules qui portaient fièrement sa tête, sous lesquelles se trouvait son torse légèrement bombé encadré par ses deux bras dont les forme suscitaient une forte envie d'y promener ses doigts ou de s'y enrouler, je ne descendis pas plus bas.

Il reprit la parole et une légère brise vint emporter les fines mèche rousses de ses cheveux dont certaines lui caressaient le visage. Je lui répondis de manière détachée encore sous l'hypnose de sa silhouette.

- Oui, euh non, non je ne viens pas admirer le ciel.

Je me secouais intérieurement pour arrêter de bafouiller et lui donner une réponse convenable.

- Je suis aussi nouvelle ici, je m'appelle Juri Littner et je suis surveillante, maintenant retourne dans ta chambre s'il te plais ne m'oblige pas à user de la force.

Je n'étais pas du tout satisfaite de ma menace, ma voix était tremblante et il faut avouer que je n'étais pas très sur de moi, s'il fallait le traîner jusqu'à sa chambre par la peau des fesses je ne pensais pas en avoir la force.

Invité

La nuit était belle, mais pas autant que la personne qui venait de m'intercepter. Visiblement, la demoiselle semblait observer mes traits comme moi j'observais les siens. Sans rien dire, je suivais son regard pour alors savoir qu'elle ne visait pas plus bas que mon corps. Décidément elle était charmante il faut l'avouer, puis la voir me dévisager ainsi, c'est si.... Plaisant. Je souriais pour alors voir la demoiselle me regarder et répondre d'un ton comme apeurée. Ses cheveux volaient dans le vent, les pointes de sa chevelure me chatouillant le menton. Je souriais pour alors admirer ses yeux cachés par ses lunettes. Pourquoi porter des lunettes en plein soir ou du moins en avoir à disposition Je ne comprenais pas trop alors je me contentais de l'écouter un tant soit peu.
La belle bafouillait sa réponse me donnant l'air de croire que je lui faisais un effet ou autre. Souriant je lui répondais doucement l'air serein.

« Arf... Vois tu Juri, moi aussi je suis surveillant. Nouveau aussi, ça tombe bien. Pas besoin d'user de la force donc.. ça te ferais perdre du temps, puis risquer d'abîmer ce jolie minois, je ne veux même pas y penser... »

Sourire mesquin aux lèvres, je m'approchais d'elle pour la contempler. Puis après dix secondes passées à rien faire, je lui souris pour alors reprendre la parole d'un air ailleurs.

« Que dirais tu d'aller faire la ronde ensemble ? Après tout je pourrais t'aider puis on en profitera pour discuter puis faire connaissance... Ah et j'y pense. Soit pas si timide, je vais pas te bouffer... »

Rigolant un peu, je me plaisais à lui dire ça. Ouvrant la marche j'attendais de voir si elle allait suivre ou non. Après tout, je lui laissais le choix.

Invité

Oh mince, la boulette, alors il est aussi surveillant. A cet instant je le regardais de la tête aux pieds, c'est vrai qu'il est assez grand tout de même, il avait l'air sérieux et sur de lui, et je rêve ou il me fait du charme? Je ne pu m'empêcher d'être un peu gênée, en plus de m'être trompée à son sujet voila qu'il me fait des compliments, heureusement qu'il fait nuit, je ne voudrais pas qu'il me voit dans cet état, je ne savais plus trop quoi dire et je sentais que mes pommettes prenaient cette teinte si embarrassant.

Quand il avança vers moi je commençais à appréhender la suite des évènements, et pour ne pas croiser son regard mes yeux se focalisèrent sur un brin d'herbe qui, tout à coup, était devenu fort intéressant. Mais il ne fit rien de plus et me proposa simplement de faire la ronde ensemble, je relevai la tête vers lui en souriant poliment quand il ajouta une dernière phrase, celle ci résonna dans ma tête accompagnée d'une illustration qui me fit écarquiller les yeux, il avait prononcé c'est phrase sur le ton de la plaisanterie et elle eu parfaitement l'effet désiré par son locuteur.

Il parti en rigolant et je secouai la tête avant de le suivre, repensant à ma méprise, je voulais le rattraper pour m'en excuser, j'avançai donc vivement vers lui et posa ma main sur son bras.

- Attends! je voulais m'excuser de t'avoir pris pour un élève...

Je me grattais la joue en le regardant plaçant mon autre main dans mon dos.

Invité

La belle et moi nous allions donc faire la ronde des surveillant. La logique aurait voulu que nous nous séparions, mais moi je ne voulais pas. Au fond, pendant qu'elle réfléchissait, j'avais créer deux clones qui se baladaient de leurs côtés ainsi on couvrais un plus grand périmètre tout en étant ensemble. Je souriais ne pensant pas trop à tout ça. J'imaginais la belle proche de moi, la suite des choses aussi. Que demander de plus ? Je regardais devant moi ne me doutant de rien, mais alors que je marchais seul, la demoiselle derrière, je sentis quelque chose sur mon bras. La belle venait de me saisir le bras avec douceur dans un geste rapide. Sa paume de main brûlante touchant ma peau, cela m'arracha un simple frisson me parcourant de la tête aux pieds. Elle tenait visiblement à s'excuser pour l'erreur de tout à l'heure. Je me retournais silencieusement pour alors baisser le regard sur sa main sur mon bras. Comme passionné, je ne disais rien, le regard perdu sur ces doigts fins agrippant ma peau. Je n'arrivais plus à penser. Souriant, je lui dit doucement relevant mon regard vers le sien.

« C'est pas grave... Je t'en veux pas tu sais... On dit souvent que j'ai l'air plus jeune que j'en ais l'air... J'ai 19 ans, mais la plus part pensent 17 ou 18... »

Souriant, je retirais lentement mon bras, ses doigts glissant non sans mal. Ses ongles laissaient de fines traces telles des brûlures au goût délicieux. Je rougissais lorsque je me retournais. Elle est belle après tout. Je ne disais pas grand chose ne sachant pas quoi dire. Je ne voulais pas qu'elle croit que je la drague, même si intérieurement s'était une idée. Souriant, j'avançais pour alors voir une ombre arriver vers nous. Me stoppant donc, je regardais la silhouette approcher, une silhouette connue puisque la mienne. La belle allait pouvoir découvrir mon pouvoir. Un silhouette passait derrière la demoiselle pour aller vers moi. La voilà en présence de trois Taito pour le prix d'un. Souriant je me retournais vers elle pour alors laisser les deux autres disparaître doucement.

« Il semblerait que des petits jeunes soient en train de filer en douce comme des juifs.. On les chopent et on les mets au lit. À moins qu'on la joue plus ludique... Trois gosses... Celui qui en attrape le plus gagnera le droit de donner un gage à l'autre. Qu'en dis tu Juri... »

Je lui souriais amicalement attendant la suite.

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Heureusement il ne l'a pas mal pris, ça aurait été embêtant que sur un simple malentendu je sois en froid avec l'un de mes collègues. Son attitude était de plus en plus étrange, il retira doucement son bras ce qui eu pour effet de me faire resserrer doucement la main sur celui ci, voyant que le contact ne se faisait plus que par le bout de mes doigts, ceux ci se recourbèrent délicatement et je laissais mes ongles glisser sur sa peau tiède et douce, ressentant encore des picotement au bout des doigts dû au frottement de sa peau contre la mienne, ma main se refermait comme pour emprisonner ses sensations.

Lorsqu'il se retourna, j'aperçue ses pommettes qui étaient en train de s'empourprer, je me demandais ce qui avait bien pu susciter chez lui cette réaction, ou alors peut être rougissait-il facilement à un simple regard ou à un contact physique. Je trouvais ça touchant et j'avais bien envie de m'en amuser, voir ce qui le faisait rougir ou non et jusqu'à quel point il pouvait s'enflammer, mais surtout je voulais tester mon charme sur lui.

Il se remit en marche quand soudain je vis quelqu'un approcher, croyant qu'on étaient seul, je fus d'abord surprise mais en découvrant l'identité de la personne en question je ne su pas quoi penser au début, j'étais désemparée, figée sur place, puis je regardai Taito me demandant comment cela pouvait être possible. A ce moment j'étais loin d'imaginer que ça pouvait être l'oeuvre de son pouvoir , un troisième Taito me dépassa pour rejoindre les deux autres personnage en face de moi, ainsi les deux clone disparurent progressivement et je compris alors que c'était lui qui les avait fait apparaître. Je soupirai, rassurée de ne pas être devenue folle et repris lentement mes esprits.

Je le regardais faire, perdue dans mes pensées lorsqu'il prit la parole pour nous rappeler à l'ordre. Il veut parler d'une chasse aux élèves? quelle idée farfelue. Mais je trouvais ce jeu plutôt tentant, bien que je craignais le gage si je perdais, je me demandais quand même ou il voulait en venir, mais ce jeu était trop tentant, je ne pouvais pas refuser une tel opportunité.

- Allons-y alors jouons, mais prépare toi à perdre!

Souriant, je partis devant ne lui laissant pas le temps de se retourner, après tout, à la guerre comme à la guerre il n'avait qu'à pas jouer. Et puis il avait une longueur d'avance il savait ou étaient les élèves, cependant je n'allais pas tarder à les trouver avec ma vision nocturne, j'espérais juste qu'il ne serait pas plus rapide que moi.

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Un jeu commençait entre elle et moi. Alors que nous passions ce moment un peu étonné elle et moi. Je commençais à avoir des clones qui revenait de la ronde me disant qu'ils avaient vu des élèves. Seul soucis, avant de disparaître ils ont oubliés de me dire où ils les ont vu et comme je ne suis pas comme certains personnages de manga, comme naruto... Je ne sais pas ce qu'ils savent. Bref, la demoiselle accepta mon défis pour alors se lancer dans une chasse à l'élève. Sourire aux lèvres, je la laissais aller à son aise. Pour ma part, mon avantage était que je pouvais couvrir plus de terrain qu'elle alors autant en profiter. Souriant, je vins à doucement créer quatre clone pour alors les disperser. Pour ma part, j'allais suivre la belle pour lui tenir compagnie.
Restant non loin d'elle, je ne faisais que penser à ce moment où nous étions en contact elle et moi. Après tout, nous nous étions peu touché certes, mais cette main sur mon bras avait suffit à déclencher comme un feu en moi. Mes joues ne perdant pas cette couleur rouge. Pourquoi donc ? Je ne sais pas... Sa chevelure rouge donnait envie que ma main s'y perde une fois pour toute, je voulais caresser sa joue... Sûrement les hormones qui me travaillent. Je secouais la tête pour alors rester derrière elle pour alors lui dire amusé.

« Trente minutes... Celui qui en capture le plus et les mets devant l'entrée gagnera... »

Suite à cela, j'entendis un des miens qui cria qu'il avait trouvé un des fugueurs. J'accourus donc pour alors sourire et aller retrouve le clone. Malheureusement, celui-ci s'était pris un coup bien placé et l'avait laissé fuir. Soupirant, je lui courais après espérant qu'il n'aille pas vers la demoiselle. Qui sait quel gage elle a pensé pour moi...

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Je n'arrivais pas à me concentrer avec Taito qui me suivait, je sentais son regard sur moi sans pouvoir me cacher. Comme une caresse, j'avais l'impression de le sentir physiquement observer chaque détails de mon anatomie, et plus j'essayais de me concentrer sur le jeu, plus je pensait à lui. De temps en temps de jetai quelque regards discret en arrière, pour voir ou il était exactement et ce qu'il faisait. Il me suivait simplement, cela semblait l'amuser de me regarder faire alors que ces clones faisaient le boulot. Peut être voulait il m'empêcher d'attraper des élèves pour gagner, ça me paraissait être une bonne stratégie, en tout cas pour le moment il me ralentissait, et au lieux de chercher les élèves, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui et de le surveiller. Je devrais peut être le neutraliser avant, l'attacher quelque part et continuer tranquillement.

On entendit un des clones de Taito, apparemment il avait trouvé un élève, ainsi donc mon compagnon de jeu parti le sourire aux lèvres pour aller le rejoindre. Je m'arrêta alors pour le regarder faire, hésitant à le suivre à mon tour pour finalement y renoncer, je préférais continuer de mon coté et surtout faire en sorte qu'il ne me retrouve pas. Je me déplaçai donc silencieusement à travers le jardin quand je découvris deux autres élèves, ils ne m'avaient pas entendu. Je m'approchai d'eux doucement et sans faire de bruit quand j'entendis quelqu'un approcher en courant, je me retournai pour voir qui c'était et je vis un autre élève, suivit par Taito, je me dis à cet instant que le jardin était bien trop petit, personne ne m'avait encore vu et je restais caché derrière mon arbre, attendant le bon moment.

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La soiré devenait un jeu où plaisir de jouer et fierté était en jeu. Pour x raison, je ne savais pas si j'avais l'envie de gagner ou non. Après tout, je me demandais ce que me réservais la belle si je perdais, tandis que moi, je savais ce que je lui donnais si elle perdait. Un massage.. Oui, j'imaginais mes bien mes mains parcourir sa peau lentement pour la faire frémir d'une envie nouvelle. Celle d'aller plus loin. Des ébats ? Allons allons... Un peu de sérieux, à peine arrivé, moi j'oserais draguer une demoiselle ? Non non, puis vu son physique elle doit déjà avoir un gars donc autant oublier. Bref, l'heure n'était pas à penser comment capturer la belle, mais comment gagner ce paris. En attrapant les mômes oui, mais comment hein ? Je réfléchissais courant après le petit démon qui avait mis K.O un de mes clones et là...

Surprise, la belle avait trouvé les deux autres, mais pas immobilisé. Traduction, c'était chacun pour soir sur un espace de même pas cent mètre au carré. Ça allait être un foutoir, surtout si la belle use de son arme. Je ne savais pas mais bon, puis si les élèves usent de leurs dons, ça le fera vraiment pas... Soupirant, j'essayais d'attraper un des gosses mais là surprise... Il se mis à .. Léviter ??? Mince, un qui m'échappait, tandis qu'un second se rendait invisible, quoi qu'on pouvait le suivre via les traces dans le sol. Puis le troisième et dernier se mis à... Rien... Il essayait un truc, mais en vain. Mon but ? Lui sauter dessus. Je courais vers lui, sans voir la demoiselle qui était plus proche que moi. Le jeu était si enfantin, on se croirait être jeune sur le coup et faire un jeu comme à Interville. Sourire aux lèvres, je sautais criant presque fièrement.

« JE TE TIENT... »

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Depuis mon arbre, je regardais le jeune homme se démener pour capturer les élèves, j'en profitai en même temps pour l'observer en pleine action. Ses gestes étaient précis et calculés, instinctivement mes doigts parcouraient l'écorce bosselée de l'arbre, épousant chacune de ses formes. Rigolant intérieurement de le voir se donner tant de mal pour les attraper, je restais cachée attendant le bon moment et sauter sur l'occasion, j'aurais au moins l'effet de surprise. Voyant les deux élèves s'enfuir à l'aide de leur pouvoir je tournai mon regard vers le troisième qui lui semblai pris au piège, n'ayant apparemment pas de pouvoir lui permettant de s'enfuir, il se ne faisait que reculer vers moi, se préparant au moment ou Taito allait lui sauter dessus. J'attendais sans faire de bruit qu'il se rapproche encore de moi, se serait vraiment drôle si je capturais cet élève juste sous les yeux de Taito, j'aurais un point d'avance et c'est peut être le plus facile à attraper, je ne peux pas le lui laisser.

J'attendais le dernier moment pour bondir sur l'élève, je ne voulais pas qu'il me voit venir et qu'il ai le temps de m'éviter et s'enfuir. Je les entendais arriver en courant et je vis une ombre se rapprocher, sachant que c'était eux, je m'élançait alors sur l'élève pensant l'avoir au premier coup. Celui ci se décala sur le coté et quand j'allais prendre appui pour l'attraper, j'entendit quelqu'un crier avec entrain. Nul doutes possible, c'était Taito, j'eu à peine le temps de me tourner vers lui qu'il m'arrivait dessus à vive allure, et avec l'élan je parti en arrière et tombai sur le dos. Quand je rouvris les yeux, Taito était allongé sur moi, il était tombé lui aussi. Est-ce qu'il avait fait exprès de me sauter dessus pour ne pas que j'attrape l'élève? Ou est-ce qu'il ne m'avait tout simplement pas vu, je pense que vu sa surprise il ne l'avait pas fait exprès et pensait avoir attrapé l'élève plutôt que moi. Il devait être déçu le pauvre. Je le regardais sans rien dire attendant qu'il reprenne ses esprits et qu'il se relève.

J'attendais au loin les élèves profitant de l'occasion pour s'enfuir, et voila on a plus qu'a recommencer, mon attaque surprise se déroulait plutôt bien jusqu'ici. Et si à la place j'enfermais Taito ou je le ligotais à un arbre je serais plus tranquille pour continuer toute seule, et je serais sure de les avoir tous. Pendant que je réfléchissais à un plan diabolique je me rendis compte que j'étais en train de le fixer dans les yeux, et vu mon expression j'eu peur qu'il découvre mes intentions, je détournai alors le regard et posai ma tête au sol sur le coté. Du coup je n'arrivais plus à me concentrer sur l'élaboration de mon plan, je voulais plutôt savoir à quoi il pensait lui.

Invité

ET PAF... Gotcha... Mince c'est pas l'élève. Doucement, alors que nos corps étaient presque collés, je me retrouvais avec la demoiselle allongé au sol. Peau contre peau, corps contre corps, souffle contre souffles nous étions si bien ainsi Admirant la couleur de ses yeux, je n'arrivais pas à discerner ses intentions. Trop occupé à admirer son regard. Dommage qu'elle pose sa tête sur le côté à plat contre le sol, rompant ce contact visuel. J'aimais bien. Bref... Rougissant de plus belle, je respire son parfum délicat qui enivre ma peau ainsi que mes narines. Je l'admire pour alors laisser ma bouche se coller contre sa joue pour alors sourire amusé de mon geste. Pour sûr qu'elle sera étonné comme moi je m'étonne mais bon tant mieux.

« La chasse est repartit.. »

Me soulevant lui faisant un clin d'oeil je m'en allais pour alors poursuivre de nouveau à la chasse aux élèves. Mais je ne me doutais pas que la belle avait des idées fourbes comme m'attacher sur un arbre. Qui sait ce qu'elle allait faire, tout les coups sont permis après tout. Je court donc dans les allées ne me souciant plus de ce que fait la demoiselle complétement à sa mercie

Allait-elle ne profiter ou bien allais-je en baver. Au final, la question était comment cela allait-il finit. Est-ce que l'un d'entre nous allait gagner, ou bien allait-on régler ça entre nous ? Au fond, la question mérite d'être posée. Souriant donc, je venais à courir mais en vain, je n'en rattrapais aucun Me trouvant fatigué, je ne créais pas de clones supplémentaires. Tant pis... J'allais revenir là où la demoiselle allait être. Mais je la trouvais pas... Se serait-elle enfuie à moins que...