Deux êtres aux cheveux blancs, rencontre sur le toit. [Pv: Odric]

Je poussais lentement la porte menant à l'escalier pour monter sur le toit puis je la fermais et commençais à monter les marches tranquillement, il faisait beau, le soleil était haut dans le ciel. Je poussais la porte et plissais les yeux.

Il faisait vraiment chaud sur le toit, je sortis une bouteille d'eau de mon sac et je sortis une bouteille d'eau. J'en bus une gorgée et m'assis sur le rebord du muret. Le vent s'engouffrait dans mes cheveux, je fermais doucement les yeux et me mis à sourire, heureuse. Je me mis même à rire, c'était génial. Être ici, au calme, sans personne pour me déranger.
Soudain la porte s'ouvrit à la volée et je perdis l'équilibre. Je m'accrochais au rebord de toute mes forces, paniquée.

-A l'aide !

Je rassemblais mes forces et réussis à me hisser vers le haut, je tombais au sol, mais du bon côté du muret. Je me relevais brusquement et regardais la personne qui avait ouvert la porte et m'avait fait sursauter. C'était l'autre albinos, celui qui maîtrise le temps, Odric.

-Oh. Salut !

Aujourd'hui, je trouvai la chaleur à l'intérieur des bâtiments insoutenables, alors que je marchai dans les couloirs, bien légèrement vêtu au su de ce que je portais en temps normal. Je n'avais guère envie de sortir au beau milieu de la cours, je me devais de trouver un endroit plus accueillant, moins... fréquenté.

Arpentant au hasard les croisements et les portes, je finis par passer devant l'escalier menant au toit du bâtiment. Une bonne idée, me semblait-il. Je me mis à monter, tranquillement, les marches me séparant de mon bain de fraicheur. L'ascension me sembla durer un temps incroyablement long, a tel point que j'ouvris machinalement ma montre pour vérifier si je ne l'avais pas involontairement ralentit, mais rien. Ce bâtiment était juste plus haut que je ne le pensais. J'arrivai finalement devant la porte, et je l'ouvris avec rapidité, et me projetai presque dehors, sentant le vent lécher allégrement mon visage, faisant se parcourir une... une minute, cette fille... comment se nommait-elle déjà... Echo, je crois, si ma mémoire ne me fait pas encore défaut. Elle était au sol, une bouteille d'eau renversée à ses côtés. Alors que j'entrepris de me précipiter sur elle pour l'aider à se relever, elle fit un brusque saut vers le haut, qui la remit sur ses jambes, et elle me regarda, une lueur de curiosité dans les yeux, à moins que je ne me trompai.

Je l'ignorai pourtant presque, me rapprochant du muret pour m'appuyer dessus, inspirant et expirant à grandes bouffées l'air qui rafraichissait mon intérieur, et mon extérieur. Agréable, presque sucré. Je levai la tête, laissant la brise jouer avec mes mèches, et le temps s'arrêta pour moi. Je pris tout ce que ce moment avait à m'offrir comme plaisir. Et j'ouvris la bouche, laissant mon coeur plus que mon esprit parler :

" Toi aussi, tu apprécies le calme et la solitude, je me trompe ? L'air ici est plus doux que partout ailleurs, je trouve cela particulièrement apaisant... "

Je pris une inspiration, soufflant l'air par ma bouche, avant de reprendre.

" Echo, c'est bien cela ? Tu n'es pas passé inaperçu pour moi. Je ne pensais pas rencontrer une autre personne comme moi, gâtée et à la fois maudite par la nature. J'aime beaucoup tes cheveux "

J'ai alors tourné mon visage vers elle, illuminé d'un large sourire. Tout en me rapprochant, je continuai mes paroles.

" N'est-ce pas étonnant, tout de même, que Dame Providence, dans une immense bonté, ou n'est-ce que de l'ironie, ait daigné réunir deux êtres, aussi rares mais aussi proches de par ce qu'ils sont, dans de telles conditions ? "

J'étais arrivé à sa porté, et je lui pris la main, la baisant doucement. Toujours courbé devant elle, je levai mes yeux dans les siens.

" Bonjour, très chère. "

Je me relevai, remettant mon chapeau, gêné qu'il ne soit pas parfaitement comme il se devait... Je lui faisais face, le visage toujours barré de ce sourire si radieux qu'il aurait pu éblouir le soleil lui même.

" Toi aussi, tu apprécies le calme et la solitude, je me trompe ? L'air ici est plus doux que partout ailleurs, je trouve cela particulièrement apaisant... Echo, c'est bien cela ? Tu n'es pas passé inaperçu pour moi. Je ne pensais pas rencontrer une autre personne comme moi, gâtée et à la fois maudite par la nature. J'aime beaucoup tes cheveux. N'est-ce pas étonnant, tout de même, que Dame Providence, dans une immense bonté, ou n'est-ce que de l'ironie, ait daigné réunir deux êtres, aussi rares mais aussi proches de par ce qu'ils sont, dans de telles conditions ? "

Il s'était avancé vers moi en disant ces phrases, ses cheveux blancs... C'est vrai que l'on pourrait considérer ça comme de l'ironie. Il se baissa et déposa un baiser sur ma main, je rougis légèrement, bien qu'habituée à ce genre de geste.

" Bonjour, très chère. "

Il leva les yeux vers mon visage et se redressa, remettant son chapeau en place. Je fis une petite révérence, ne sachant pas bien comment réagir à cette situation.

-Il est vrai que j'apprécie le calme et la solitude, ça permet de réfléchir à certaines choses. Mais j'aime aussi la compagnie, tu ne déranges donc pas... Mon prénom est bien Echo. Et le tien... Odric non ? Tu n'es pas passé inaperçu pour moi non plus. Je ne me considère pas comme maudite pour ma part. Tu aimes mes cheveux ? Merci, les tiens aussi sont beau....

Je passais ma main dans ses cheveux, il étaient doux...

-Et puis ils sont tout doux les tiens. Dame Providence fais bien les choses, je suis heureuse de rencontrer quelqu'un comme moi ici.

Je lui fis un sourire éclatant et enfantin, comme je sais si bien les faire...

Cette jeune fille... Elle enchaina la discussion. Elle n'avait pas si peur que je l'eus penser...

-Il est vrai que j'apprécie le calme et la solitude, ça permet de réfléchir à certaines choses. Mais j'aime aussi la compagnie, tu ne déranges donc pas... Mon prénom est bien Echo. Et le tien... Odric non ? Tu n'es pas passé inaperçu pour moi non plus. Je ne me considère pas comme maudite pour ma part. Tu aimes mes cheveux ? Merci, les tiens aussi sont beau....

Quelle douceur... Elle me parlait calmement, et elle... je frissonnai. Ne venait-elle pas de passer sa main dans mes cheveux, comme si de rien était ? Et comble de tout, elle enchaine :

-Et puis ils sont tout doux les tiens. Dame Providence fais bien les choses, je suis heureuse de rencontrer quelqu'un comme moi ici.

J'ai rougit à ce moment, je m'en doutais un peu. C'est pas possible. Par réflexe, j'ai remonté mon foulard jusqu'à ma bouche, cachant ce sourire crispé un peu idiot que j'avais. Je pris sa main, au moment où elle me fit un sourire radieux, je...

"Bouge, idiot, ne reste pas planté là comme..."

- Tu aimerais peut-être que l'on marche un peu ailleurs ?

"Alors là... bravo... tu ne pouvais pas faire plus fin comme demande ? Un idiot jusqu'au bout, même si tu manipules le temps !"

Je me sermonnai intérieurement, n'agissant plus que par instinct, un instinct étrange que je n'avais encore jamais sentit. Cette fille...

- Dis, tu sais quel est le miens, mais ton pouvoir à toi, c'est quoi ? [color=cyan]




/!\ HRP : Je pense ce qui est souligné =) /!\

Il frissonna lorsque je passais ma main dans ses cheveux argentés. J'haussais un sourcil. Etait-il sensible ? Gêné par une présence féminine ? Je le fixais toujours. Les mots étaient sortis de ma bouche et j'avais parlé de ses cheveux.
Il rougit. Je lui avais adressé un de mes plus magnifiques sourires et là je souriais toujours. Ma main ne s'était pas enlevée de ses cheveux. Je le vis remonter son foulard.
Il était gêné et je comprenais pourquoi. J'enlevais rapidement ma main de sa tête. Ce fut avec regret evidemment, ils étaient si doux... Mon sourire devint radieux et il me prit la main. Je levais alors les yeux vers lui, curieuse. Pourquoi avait-il fait ça ? Puis il me tira un peu et demanda :

- Tu aimerais peut-être que l'on marche un peu ailleurs ?

Je continuais à lui sourire et je hochais la tête, radieuse.

-Bien sur ! Où voudrais-tu aller ? Un endroit au frais de préférence hein.. Je n'apprécie pas particulièrement le soleil. C'est un défaut à notre condition d'albinos...

Je l'entrainais vers la porte quand il me demanda :

- Dis, tu sais quel est le miens, mais ton pouvoir à toi, c'est quoi ?

-Oh, je rentre dans la tête des gens pour y imposer ma volonté, je peut contrôler les corps des autres en clair !

-Oh, je rentre dans la tête des gens pour y imposer ma volonté, je peut contrôler les corps des autres en clair !
Ah... forcément, ça a le don de refroidir un peu l'atmosphère. Mais ça ira. Après tout, nous sommes tous pareil, un peu étrange aux yeux des autres, malgré notre ressemblance par rapport à des humains que je qualifierai de standard. Je souris. C'était plus intéressant d'être son ami qu'une personne qu'elle déteste. Elle m'entrainai vers la porte. Un endroit au frais... Le parc, ce me semble être une bonne idée, non ? L'herbe est agréable à sentir, et puis avec les arbres, il y a suffisament d'ombre pour que nous ne soyons pas trop éblouis. Un endroit parfait en sommes.

-Dis, que penses tu du parc ? C'est au calme, et ça me permettra de travailler un peu, tout en continuant de faire connaissance avec toi. Ca te va ?

Je n'attendis guère de réponse sur le moment, reprenant la marche devant elle, commençant à descendre les escaliers.

-Dis, que penses tu du parc ? C'est au calme, et ça me permettra de travailler un peu, tout en continuant de faire connaissance avec toi. Ca te va ?

Il n'attendit pas ma réponse et se dirigea vers l'escalier. Je courus à sa suite et l'arrêtait en lui attrapant la main.

-Attends au moins que je te répondes Odric!

Je fis une mine boudeuse et m'avançais devant lui. Tout sourire. Je savais quel serait l'endroit parfait.

-Mon cher... Prend ton maillot de bain! Je pense que l'endroit parfait serait le lac. Est-ce que ça te va ?

Oui, ce serait l'endroit parfait. Car, une fois la tête sous l'eau, la chaleur ne sera plus un problème et nous parviendrons à parler normalement.
Je me tournais pour détailler le jeune homme du regard, en restant assez discrète bien évidemment, je ne voudrais pas qu'il pense que je le fixe. C'est malpoli après tout...
Je m'avançais doucement vers lui, souriante, et je lui pris la main. Il avait la peau blanche. Comme la mienne. Une peau si pâle et si fragile... J'étais heureuse de rencontrer quelqu'un comme moi.

-Au fait... De quel travail parlais-tu ?