Ce n'est pas la cabane mais ça reste parfait. [Pv : Médusa] -16

Nous étions arrivées au pensionnat trempées, nos habits étaient couverts de boues, surtout ceux de Médusa. Nous étions dans son bureau, il y faisait chaud, j'avais allumé quelques lampes pour que nous y voyons et je lui souris, les cheveux encore trempés. Je rougis et hésitais un instant puis je murmurais :

-Mé... médusa, tu... tu pourrais te tourner... je... je vais enlever ma robe... Elle est trempée... Tu devrais enlever tes habits aussi ! Ce serait dommage que tu t'enrhumes toi aussi.

J'attendis et, ne voyant aucune réaction de sa part, je m'approchais doucement d'elle, des serviettes à la main. Oui, pendant que nous marchions vers son bureau, je m'étais arrêtée et j'avais récupéré quelques serviettes de bain, me disant qu'elles allaient bien servir. Je lui souris tendrement et je mis une serviette sur ses cheveux, je commençais à la sécher, les joues rouges puis je déposais un baiser sur ses lèvres. Soudain je me mis à rire, un petit rire... Elle était adorable comme ça... Une serviette sur les cheveux, les cheveux en pagaille.
Je me repris et lui tournais le dos pour enlever ma robe trempée. J'enlevais petit à petit les boutons, un peu nerveuse que Médusa soit là, derrière moi..

-Mé... médusa, tu... tu pourrais te tourner... je... je vais enlever ma robe... Elle est trempée... Tu devrais enlever tes habits aussi ! Ce serait dommage que tu t'enrhumes toi aussi.

Je la regardai longuement sans réagir, comme un peu déconnecté de la réalité pour une courte durée. Je repris conscience lorsqu'elle se mit à agiter mes cheveux sous une serviette pour me les sécher. Je me mis à rougir gênée lorsqu'elle éclata de rire. Je détournai le regard et elle me tourna le dos. Elle retirai sa robe lentement et avec hésitation. Je me levai entrepris de retirer mes vêtements mouillés. Le tissu alourdi par l'eau s'écrasa sur le parquet tiède du sol. Je l'enjambai et m’avançai vers ma dulcinée. La peau de son dos était maintenant nue, je déposai avec délicatesse mes doigts encore froid de notre escapade. J'effleurai avec précaution l'épiderme nacré et fragile de la jeune fille, je me penchai et déposai mes lèvres sur sa nuque. Je murmurai au creux de son oreille...

-Tourne toi s'il te plait... As tu encore froid ?

Je respirai doucement, mon souffle agitant ses cheveux et caressant sa joue. Je m'enivrai avidement de son parfum envoutant. J'attendais patiemment qu'elle se décide à se retourner ou à me résister. Elle devait sûrement être complétement rouge à cause de ma demande. Même si pour le coup je ne cherchai pas à la mettre mal à l'aise...

J'entendis sa robe tomber lourdement au sol, j'entendis ses pas lorsqu'elle s'approchais de moi. Je sentis le toucher de ses doigts froids sur ma peau nue. Je rougis en sentant son souffle contre ma peau.
Médusa déposa alors ses lèvres sur mon cou et me murmura à l'oreille :

-Tourne toi s'il te plait... As tu encore froid ?

Je sursautais à sa demande et hésitais quelques instants. J'ouvris le dernier bouton de ma robe et je me tournais vers elle.
Ma robe me cachait, je la tenais avec ma main. Je lui souris alors.

-Non... Il fait bon ici. Et puis...

Je me blottit contre elle et murmurais :

-Contre toi je n'ai pas froid...

Je me mis à rougir en repensant à ce que je venais de dire, c'était gênant mais... c'était la vérité. Je déposais alors mes lèvres sur les siennes puis je m'écartais et allais m'assoir sur la canapé qu'il y avait dans le bureau. Je restais là quelques instants sans bouger puis je sourit.

A ma grande surprise, elle se retourna sans me laisser voir son corps, j'eus un sourire attendris. Elle n'avait plus froid, elle était maintenant contre moi. Je fermai les yeux caressant ses épaules doucement.

-Contre toi je n'ai pas froid...

Un dernier baiser et elle s'écarta à nouveau de moi. Je sentais l'aura de timidité s'amplifier à la place de s'effacer lentement. J'étais presque nue et un frisson parcouru mes bras. Je ne comprenais pas, ou du moins j'avais du mal à comprendre sa gène. Surement que mon côté psychopathe était plus important que je ne le pensai. Je laissai échapper un petit soupir et ramassai mes vêtements pour les étendre sur le dossier d'un des sièges du bureau. Elle semblait sereine. Je ne pouvais détacher mon regard, je ne savais pas vraiment ce qui m'attirait à ce point... Sa pureté ? Sa fragilité ? Sa timidité... Je n'en avais aucune idée... Nouveau soupir, je ne savais pas quoi faire, je n'avais aucune envie de la brusquer.. Je finis par m'assoir sur un des sièges. Le silence était fortement pesant... En tout cas pour moi. Je finis par lui demander.

-Ca va tu n'es pas trop fatiguée ?

La pièce n'était éclairée que par des petites lampes tamisées qui rendaient l'ambiance calme et reposante, un peu trop... Je ne voulais pas la voir s'endormir ici... La reconduire à sa chambre de manière discrète avec ses camarades encore surement éveillé n'était pas possible et si elle sortait de mon bureau demain matin la situation allait être compliquée pour elle... Je m'en voulais pour la première fois d'être à ce point sadique...

J'étais perdue dans mes pensées, je réfléchissais pour cacher ma gêne, c'était... vraiment étrange. Se retrouver ici. De plus je suis presque nue et j'ai froid. Je ne lui avoue pas non. J'ai trop peur de sa réaction. Mais.. Je ne voulais pas qu'elle se méprenne... Ou bien qu'elle me demande de sortir de son bureau. Je ne voulais pas aller dans la chambre juste... rester ici... avec Médusa...
La jeune femme me sortit de mes pensées en me demandant si je n'étais pas trop fatiguée. Je lui fis un petit sourire et me levais, ma robe tomba, je me figeais et rougit.

-Pa..pardon. Je… J’ai encore… un peu froid… Mais je suis en pleine forme !

Ma voix tremblait, pourquoi étais-je aussi gênée que ça ? C’est si… Anormal ? Non. Ce n’est pas pour ça. J’étendis ma robe trempée sur une chaise et retirais rapidement mes jambières et mes chaussures. Je me tournais alors à nouveau vers elle et je la rejoignis. Non. Ce n’était pas anormal. Je m’assis doucement à ses côtés et lui prit la main en souriant timidement.

-Pardonne-moi… Je suis une vraie source d’ennuis.

Je déposais rapidement mes lèvres sur sa joue. Ma gêne était retombée, et je n’avais plus peur. C’était bien comme ça… Je me blottis contre elle et enfouit mon visage dans son cou. Je sentais sa peau douce contre mes lèvres. Elle était glacée. Et moi j’avais les mains chaudes. Je les posais l’entement dans son dos et l’enlaçais, tremblante.

Elle s'était levée... Je levai mon regard et l'observai longuement... Magnifique. Sa robe avait suivi le même chemin que la mienne, elle était maintenant étendue sur le sol.

-Pa..pardon. Je… J’ai encore… un peu froid… Mais je suis en pleine forme !

Elle me rejoignit et s'installa à mes côtés, elle était vraiment belle.

-Pardonne-moi… Je suis une vraie source d’ennuis.

Je ne compris pas sa remarque. Je me contentai de rester silencieuse alors qu'elle se collait à moi. Je la sentais plus assurée dans ses gestes. Alors que l'étreinte se prolongeait je glissai mes doigts vers le bas de son dos. Je plantai alors mes dents dans son cou avec plus de fermeté. Je la maintenais contre moi, la plaquant doucement contre le dossier du siège. Je caressai sa peau avec passion. Je relâchai son cou pour l'embrasser à nouveau. Je ramenai mes doigts sur ses hanches que je remontai jusqu'à la base de ses seins. Je les redescendais alors avec lenteur. Je reculai légèrement ma tête pour la regarder dans les yeux. Je me mis à sourire, amusée. Alors que j'effleurai à nouveau la base de ses seins avec ma main gauche, je caressai sa cuisse avec la droite. Je goûtai à nouveau à ses lèvres. Je savourai chaque instant passé avec elle j'ignorai combien de temps était passé depuis que nous étions rentrées. Et cela m'importai peu... Je voulais juste rester avec elle, indéfiniment.

Ses doigts glissèrent lentement jusqu'au bas de mon dos. Je frissonnais, c'était agréable.. Elle enfonça plus profondément ses dents dans mon cou ce qui me fit gémir. ça faisait mal. Ses... crocs étaient aiguisés. Mais ce n'était pas le plus important.
Je sentis mon dos cogner le dossier du siège tandis que ces caresses s'amplifiaient. Ses crocs et ses lèvres quittèrent alors mon cou et se dirigèrent vers mes lèvres. Je répondis à son baiser avec passion. Ses lèvres étaient si douces...
Les doigts de Médusa couraient sur ma peau, caressait ma peau blanche... Son autre main, la droite vint se poser sur ma cuisse tandis que la gauche effleurait ma poitrine. La situation était si... gênante. Mais je n'allais pas me défiler cette fois.
Mes lèvres et les siennes se retrouvèrent et se scellèrent à nouveau. Je saisis cette occasion et posait ma main sur sa joue en approfondissant ce baiser. C'était si bon d'être là. Avec elle. Je rompis le baiser et un sourire se dessina sur mes lèvres. Je la regardais tendrement et je commençais à l'embrasser dans le cou, mes bras s'entourèrent autour de son corps et je me blottit contre elle. Mes lèvres continuait à embrasser la peau blanche et glacée de cette femme. C'est définitif... Je l'aime. De tout mon coeur.

Elle eut un léger moment de faiblesse, de gêne je dirai mais elle se révéla tout compte fait pleine de vigueur et m'embrassa avec plus d'entrain. Je me collai complètement à elle respirant avec moins de régularité. Tout mes sens étaient en éveil et ma peau parcouru de frisson. Je tentai de me contenir, moi et ma nature bestiale... L'entité s'agitait et provoquait une douleur intense pour me faire craquer. J'enfonçais d'un coup mes ongles dans la peau de ma partenaire à la suite d'un pincement ignoble au niveau de mon coeur. Je passai une main entre les mèches de cheveux de ma chère Echo. Je refermai mes doigts pour renverser la tête en arrière. J'y plantai à nouveau mes crocs posant ma main libre sur l'un de ses seins. Je l'effleurai d'abords du bout des ongles. Je ressentais le moindre de ses tremblements, mon coeur me semblait battre en harmonie avec le sien. Je l'aime... vraiment... J'ignore si c'est grâce à cela mais l'entité finit par se calmer et retourner se terrer au fond de mon âme.
Continuant de caresser sa poitrine je laissai glisser mes lèvres le long de sa peau tendre et douce. Je m'arrêtai pour y déposer quelques baiser. J'embrassai son sein avant de jouer avec. Je levai les yeux vers elles pour la regarder... la voir rougir... Je caressai de mon autre main son dos, puis je laissai courir mes doigts sur sa cuisse avant de les faire remonter vers l'intérieur de celle-ci. Mes doigts étaient maintenant proche de son éden et le doute s'installa quelques secondes... Était-elle prête...? J'allais bientôt le savoir... Je caressai son nirvana avec douceur avant de coller à nouveau mes lèvres sur les siennes. Je l'aime.

C'était douloureux. Mais je commençais à m'y habituer.... Ses ongles me faisaient souffrir, elle les avait enfoncés dans ma peau, c'était très douloureux mais je lui pardonnais. On pardonne tout à ceux qu'on aime donc... Soudain je sentis sa main passer dans mes cheveux.... Un sourire passa sur mes lèvres doucement. Mais cet instant de tendresse passavite et sa prise sur mes cheveux se raffermit. Ma tête se renversa en arrière à cause de sa prise et je sentis ses crocs se planter dans mes bras. Un cri de douleur m'échappa. Mais la caresse qu'elle administrait à un de mes seins suffit à me calmer. J'étais rouge, de honte certes, mais aussi à cause de cette sensation de chaleur qui m'envahissait.
Ses caresses me faisaient tellement de bien... J'étais heureuse... Soudain, ses doigts descendirent le long de mon corps. Ils s'approchèrent du bas de mon corps, je tressaillis et le rouge s'installa définitivement sur mes joues.

J'hésitais, je ne savais pas quoi faire, comment penser... Ce que je devais... lui dire... Puis je détournais le regard de cette femme et mes lèvres s'entrouvrirent pour laisser passer ces mots... :

-Médusa... Je... je suis prête... Vas-y... Fais... ce que tu veux faire...

Je plongeais à nouveau mon regard dans le sien et lui fit un petit sourire.

-Médusa... Je... je suis prête... Vas-y... Fais... ce que tu veux faire...

Un sourire s'étendit sur mes lèvres, un peu moqueur. C'était vraiment courageux... Mais je n'étais pas sure qu'elle soit prête pour tout. Cela pourrait sembler étrange, mais la savoir à ma merci, la voir ainsi fragile et innocente, perdue par ces gestes dont elle ignore tout... Voir à quel point j'avais le dessus... Tout cela m'excitait vraiment, je ne voulais pas la martyriser... ni la briser pour de vrai... Je n'étais pas sure, je voulais m'occuper d'elle, et j'aimerai qu'elle s'en rappel, que les souvenirs de cette nuit la harcèle et resurgissent dans ses pensées sans qu'elle ne s'y attende... Je précisai mes caresses, en la regardant intensément... Cette chaise à peine assez grande pour nous deux n'était pas l'endroit le plus confortable de mon bureau. Je retirai ma main avant des poser mes doigts sous ses cuisses pour la soulever. Je la portai jusque sur le canapé.

Je parcourais à nouveau son corps de mes lèvres, mes doigts aillant retrouver leur ancienne occupation. Je regardai ce visage rougit par le plaisir et la honte tandis que je nuançais la cadence de mes caresses. Je me remis à mordre son cou sans ménagement, j'aimai torturer sa peau douce, enfait j'aimai la torturer elle... Ma bouche quitta son cou pour caresser sa poitrine. Puis je la laissai suivre la ligne de son ventre, descendant lentement. De ma main libre je caressai sa cuisse en y semant quelques baisers. JE descendais vers son entrejambe avec le plus de lenteur possible. Je sentais son petit corps fragile frémir, d'impatiente ou d'appréhension ? Les deux peut être. J'enlevai ma main pour la poser sur son autre cuisse, puis je la remplaçai par ma bouche. Je caressai doucement l'intimité de ma tendre Echo, du bout de la langue. Je fermai les yeux quelques instants, me concentrant sur mes gestes et les siens.

Je restai attentive à ses réactions car c'était celles-ci qui m'excitaient, pour une fois que je ne faisais pas de mal à quelqu'un. Une vague de chaleur s'étendit dans mon corps, de la joie... Oui j'étais heureuse... Heureuse de pouvoir enfin prendre soin de quelqu'un sans lui inspirer de la crainte... J'ouvrais à nouveau les yeux, pour admirer ce visage qui avait su me rendre plus humaine.

Je sentis sa main glisser sous ma cuisse, elle me souleva de la chaise et je me blottit contre elle jusqu'à ce que mon corps touche le tissu glacé du canapé. Médusa m'allongea sur le tissu froid et un frisson me parcourut. Mais cette sensation de froid se dissipa rapidement lorsque je sentis ses lèvres toucher à nouveau ma peau blanche. Ses doigts continuèrent à me caresser et une grande bouffée de chaleur s'empara de mon corps. Mes yeux étaient fermés mai je sentais son regard sur moi, j'avais honte de ce que je faisais... Une petite voix dans ma tête me disait de tout arrêter et de m'enfuir d'ici pour ne plus jamais y revenir mais... Finalement le cœur prit le dessus sur la raison et je me laissais aller.

Je criais quand je sentais ses dents se planter dans mon cou. Je frissonnais lorsque je sentais ses douces lèvres caresser ma poitrine... Je gémissais lorsque je sentis sa bouche descendre vers mon entrejambe. La douce caresse que sa main me procurait sur la cuisse était agréable... Et les baisers qu'elle y sema me firent frémir.
Elle descendait de plus en plus lentement, me torturant. Sa main se posa sur mon autre cuise puis sa langue vint doucement caresser mon intimité. Tous mes sens était en alerte et un gémissement m'échappa.

J'étais si gênée que je n'arrivais pas à faire le moindre geste... Je fermais fort les yeux pour me calmer puis les rouvrit doucement et mon regard croisa le sien. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Oui, je l'aime.

J'étais fière de moi... Je lui avais arraché son premier gémissements de plaisir charnel. Elle semblait complétement paralysée, elle n'effectuait aucun geste, elle avait presque l'air choquée par la situation. Elle finit par m'accorder un petit sourire. Je fermai les yeux, me concentrant sur les mouvements de ma langue et sur son plaisir. Mes doigts s'appliquaient à caresser sa chaire nue et tendre. Je remontai mes doigts jusqu'à sa poitrine, avant d'y planter légèrement mes ongles. Je lacérai avec douceur sa peau pâle et fragile le long de son ventre, puis de ses hanches. Alors que ma main gauche reprenait sa place sur la cuisse, la droite poursuivait un tout autre chemin.

Je glissai mes doigts le long de sa cuisse jusqu'à son entrejambe. J'effleurai la seconde partie de son intimité, je laissai le bout de mes doigts effleurer la féminité d'Echo. Avec précaution j'insérai un premier doigt, je le bougeai lentement en poursuivant les mouvements de ma langue. Avec délicatesse, un second rejoint le premier, je veillai à ne pas faire de geste brusque pour lui éviter des douleurs inutiles. JE ne tenais pas à la choquer pour sa première fois... Enfin je suppose que ça l'est. Je n'étais pas sure de vouloir savoir cela... Si ça ne l'était pas, allais-je être en colère ? Souffrir ? Être indifférente ? Je n'en avais pas la moindre idée et je ne voulais pas le savoir... JE fermai mon esprit pour arrêter de penser, et me concentrer uniquement sur le plaisir de ma partenaire.

Soudainement ses mouvements de langues se firent plus précis, je poussais un second cri de plaisir et serrais la mâchoire, tentant de retenir les autres manifestations du plaisir que j'éprouvais à cet instant. Je sentais ses doigts caresser doucement et tendrement ma peau, ses doigts couraient sur mon corps et remontèrent jusqu'à ma poitrine, un petit couinement m'échappa lorsque je sentis ses ongles se planter dans ma peau. Un autre cri m'échappa lorsque ses ongles commencèrent à lacérer ma peau. C'était douloureux mais.. comment lui dire ? Sa main droite retourna alors se poser sur ma cuisse tandis que sa main gauche descendait plus bas... Trop bas...

Je commençais à apprécier ses caresses quand je sentis quelque chose s'insérer en moi, je gémis, autant de surprise que de plaisir. Cette sensation était étrange... Je compris alors ce qu'elle venait de faire et mes joues devinrent cramoisies. Elle commença à le bouger, des gémissements sortaient de ma bouche sans que je puisse les retenir, sa langue continua ses mouvements... J'avais chaud...
Je sentis alors un second doigt entrer en moi, un cri m'échappa. Je ne sais pas si on pouvait le considérer comme un cri de douleur, de surprise ou de plaisir... C'était à ma compagne de choisir comment l'interpréter...

Les yeux clos je me laissai guider par les réactions de ma partenaire. Jusque là elle ne semblait pas souffrir et au contraire apprécier. J'étais rassurée, je ne voulais pas la traumatiser de ce genre de contact... Surtout si elle n'avait pas l'habitude. J’accélérai les mouvements de mes doigts, augmentant l'intensité des caresses de ma langue. Je passai mes doigts le long de sa cuisse avec lenteur. Poursuivant les mouvements de mes doigts, je remplaçai ceux de ma langue par mon pouce pour quelques instants. Je passai ma main sous la nuque de la jeune fille, la ramenant contre moi. Je posai mon front contre le sien, observant son visage pour voir le plaisir s'y refléter.
Ses joues avaient pris une teinte rouge, manifestation de son plaisir mais aussi de sa gêne. Je sentis une nouvelle vague d'excitation parcourir mon corps, je voulais briser ce petit corps fragile sous le poids du plaisir, d'un plaisir qu'elle n'avait encore jamais connu. J'étais la première et son corps était neuf et pur, mon envie de le souiller n'en n'était que plus grande. Je n'avais pas ressenti cette envie depuis tellement longtemps. J'avais du mal à garder mon contrôle...