Prendre l'air plus près du ciel [Margareth]

Quoi de mieux que de prendre l'air par une journée ensoleillé?L'air est frais,les nuages ont du mal à répondre présents,trop occupés ailleurs pour nous gâcher notre soleil.Grâce à mon pouvoir je me sens encore mieux qu'un autre sous la lumière du soleil,ça me renforce,littéralement.
J'aurais presque m'endormir mais je devais résister, mon entraînement était dans deux heures.j'enlevais ma chemise pour profiter du soleil et je me rapprochais du bord de toit pour regarder les élèves sortir de l'établissement,étrangement il y avait pas mal d'élèves qui sortait,peut-être qu'ils avaient finit plus tôt comme moi,ils étaient surement partie faire des achats,s'amuser au parc ou que sais-je encore.Il y avais des couples qui sortaient ensemble,ça ne me rendait pas malheureux,ce n'est pas mon style et de toute façon j'avais le soleil.C'est très rare que je me sente mal quand cet astre nous fais l'honneur de resplendir.Je me remettais sur le dos pour profiter un maximum du calme que la hauteur m'offrait.Il n'y avait pas de bruit,j'était trop haut pour entendre les portes du pensionnat s'ouvrir et se fermer,trop haut pour entendre les élèves qui les utilisent parler.C'était une de ses journées où tout se passait bien pour moi,il fallait en profiter.J'entendais du bruit venant de la cage d'escalier mais je n'y faisais pas attention.Je gardais les yeux fermés et quelque chose me dérangeait,le bruit que j'entendais c'était arrêté plus tard que je ne pensais.Je regardais au niveau des portes menant à l'escalier et j'aperçu une personne,je me dépêchais de remettre ma chemise.

- Salut,excuse moi si ça t'as dérangé

Même en regardant plus longuement cette personne,j'avais du mal à déterminer si c'était une femme ou un homme.Des cheveux roux coupés court,une chemise à jabot,la dernière fois que j'avais vu une chemise de ce style c'était dans un film de mousquetaires mais,ça lui allait bien.À vrai dire vu le soleil je n'aimerais pas être dans ses vêtements.

Il fait beau aujourd'hui, les cours se sont finis tôt et je n'ai rien d'autre à faire. J'ai entendu des élèves dire, une fois, que les toits de l'écoles sont bien agréables par ce temps, je décide de monter y faire un tour. Il y a pas mal d'escaliers et par cette chaleur, c'est un peu difficile mais je tiens le coup. Ma cape m'a abandonné dès le début de matinée. J'arrive enfin à la porte, je la pousse doucement, un doux vent m'accueille tout de suite, c'est agréable en effet. Je m'avance doucement puis entend un bruit sur sur le côté. Quelqu'un d'autre est là, en tournant la tête, je l'aperçoit torse nu s'effroçant de remettre sa chemise, je rougis légèrement, je n'ai pas l'habitude de voir un homme ainsi. Il a l'air gêné lui aussi :

- Salut,excuse moi si ça t'as dérangé

Je secoue la tête vivement :

- Non, non, pas du tout, j'ai été un peu surprise. C'est plutôt à moi de m'excuser, je te dérange alors que tu te reposes.

Je le regarde plus attentivement, il a de beaux cheveux blancs, je souris discrètement en pensant que c'est déjà la troisième personne que je rencontre ici avec de cheveux de cette couleur, mais à la différence des deux autres, c'est yeux sont assez foncés. Il n'a pas un carrure extraordinaire, pourtant j'ai eu le temps d'apercevoir un torse assez musclé sous sa chemise. Je rougis à nouveau, à quoi je pense ? je tente de reprendre de la contenance.

- Je m'appelle Margareth Missi-Franklin mais appelle-moi Margot, s'il te plaît.

Je m'approche en lui tendant la main.

- Non, non, pas du tout, j'ai été un peu surprise. C'est plutôt à moi de m'excuser, je te dérange alors que tu te reposes.

Elle fit un léger sourire,c'est toujours sympa de voir des gens sourires,surtout avec ce soleil,ça rendait ma journée encore plus agréable.Elle se mit à rougir,j'avais du mal à m'empêcher de sourire.Elle semblait reprendre un peu son sérieux pour me parler.

- Je m'appelle Margareth Missi-Franklin mais appelle-moi Margot, s'il te plaît.

Elle me tendit la main,je lui serrais légèrement la main en me levant. Je continuais de la regarder en souriant,je me mis à regarder le ciel avec ce soleil qui pourrait faire tomber n'importe qui de trop habillé.Je ne pouvais pas rester muet plus longtemps, je devais m'assurer qu'elle irait bien malgré ses habits.

Tu n'as pas à t'excuser tu ne me dérange pas, je suis Livali Angelus,enchanté de te connaître Margot.En passant...le soleil ne tape pas trop?Tu n'as pas chaud?

Elle avait l'air légèrement fatigué,même si la brise rafraîchissait bien elle devait faire attention.Le soleil n'avait que des effets bénéfiques sur moi,pourtant je me souviens que certaines personnes ont des problèmes avec ses rayonnements.Je me mis à la regarder plus attentivement,j'adorais ses yeux, malheureusement c'est compliqué de regarder les yeux de quelqu'un, ça ne donne pas l'impression qu'on regarde ses yeux juste pour les observer.Enfin peut-être que je m'en faisais pour rien,j'espère qu'elle ne le prendra pas pour autre chose,quoi que ça puisse être.Surtout que j'étais toujours flanqué de mon sourire...

Il me serre la main et se lève. Il sourit en me regardant, je le lui rends, il a l'air vraiment gentil. Son regard passe un instant sur le ciel où le soleil brille toujours aussi vivement, puis revient vers moi.

- Tu n'as pas à t'excuser tu ne me dérange pas, je suis Livali Angelus, enchanté de te connaître Margot. En passant... le soleil ne tape pas trop ? Tu n'as pas chaud ?

Je suis un peu étonnée de sa question, il est rare qu'un simple inconnu s'inquiète pour ce genre de chose, mais après tout dans cette école les gens sont plus que de simples inconnus. Je souris encore plus.

- Oh, non, ne t'inquiète pas, j'ai l'habitude. A vrai dire, je serais bien moins à l'aise dans une robe, au grand désespoir de ma mère...

Je ris légèrement en imaginant cette tête si elle me voyait en train de parler si librement, dans cette tenue, avec un jeune homme que je viens de rencontrer et que j'ai déjà aperçu torse-nu. En relevant le regard, je croise le sien, il me fixait ? A vrai dire, j'ai aussi tendance à dévier sur ses yeux, si foncés pour des cheveux si clairs. Son regard est plutôt agréable qui plus est. Je rougis légèrement à nouveau, j'espère qu'il ne le remarque pas. Je reprend la conversation pour éviter un instant de gène.

- Tu viens ici souvent ? Ca fait combien de temps que tu es dans le pensionnat ?

Elle se mit à sourire bien plus qu'avant,elle était peut-être étonné de voir quelqu'un s'occuper de la santé d'une personne fraîchement connu.

- Oh, non, ne t'inquiète pas, j'ai l'habitude. A vrai dire, je serais bien moins à l'aise dans une robe, au grand désespoir de ma mère...

C'est sur qu'avec une robe sur le dos,n'importe qui serait tomber après avoir parcouru toutes ces marches.Il semblerait que sa mère ne soit pas au courant des habits que portent les filles de nos jours.Elle eut un léger rire avant de croiser mon regard,j'ai toujours cette impression quand je croise le regard de quelqu'un,pendant un court instant le temps se fige,comme si il n'y avait plus rien autour.Elle me sortit de mon état en me posant une question,ce qui me permit de remarquer qu'elle rougissait à nouveau.

- Tu viens ici souvent ? Ca fait combien de temps que tu es dans le pensionnat ?

Depuis combien de temps je suis au pensionnat?Bonne question à vrai dire,au moins une année mais le temps passe si vite ici,surtout en bonne compagnie.

Si tu parle du toit alors oui j'y vais souvent, dès qu'il fait beau et que j'ai le temps j'y vais, sur le toit on est éloigné de tout, même du bruit.Pour le pensionnat, j'y suis depuis plus d'une année, mais ici le temps passe vite.D'ailleurs je ne t'ai jamais vu au pensionnat avant, ça fais combien de temps que tu es là toi?

Je continuais de regarder ses yeux malgré tout,plus je les observaient plus ils devenaient beaux.J'étais un peu trop plongé dans ses yeux,je secoua légèrement ma tête pour rester concentré de peur de perdre le fil de la conversation.Je n'aimerais pas qu'elle pense que je me fiche de ce qu'elle dit.

Il réfléchit un instant avant de répondre sans arrêter de sourire.

- Si tu parle du toit alors oui j'y vais souvent, dès qu'il fait beau et que j'ai le temps j'y vais, sur le toit on est éloigné de tout, même du bruit. Pour le pensionnat, j'y suis depuis plus d'une année, mais ici le temps passe vite. D'ailleurs je ne t'ai jamais vu au pensionnat avant, ça fais combien de temps que tu es là toi ?

Il me regarde encore, puis secoue légèrement la tête comme pour se focaliser à nouveau sur la conversation ou autre chose, je ne sais pas trop mais en tout cas il semble un peu troublé comme moi.

- Je suis arrivée il y a un petit peu plus d'une semaine seulement, mais je suis déjà d'accord avec toi, le temps passe vite ici.

Je détourne les yeux, un peu à regret, pour observer le paysage, l'école s'étend à nos pieds, on aperçoit le jardin, le lac un peu plus loin, les différents terrains de sport mais comme dit Livali, on n'entend que le calme.

- Je crois que je pourrais passer mes journées ici moi aussi. Il faudra que j'amèe Mays un fois où il fera moins chaud, il adorerait !

- Je suis arrivée il y a un petit peu plus d'une semaine seulement, mais je suis déjà d'accord avec toi, le temps passe vite ici.

Depuis une semaine...Ça explique pourquoi je ne l'avais encore jamais vu.Elle a le même avis que moi sur la question,le temps passe vite au Pensionnat,en tout cas pour nous c'est le cas.Je la regardais qui observait tout ce qui nous entourait,elle écoutait le silence comme je le fais souvent,ça repose.

- Je crois que je pourrais passer mes journées ici moi aussi. Il faudra que j'amèe Mays un fois où il fera moins chaud, il adorerait !

Oui il y a de quoi passer sa journée entière ici du moment que les nuages prennent leurs congés,mais,qui est Mays?Surement un animal de compagnie,dans ce cas je comprend pourquoi elle préférerait qu'il fasse moins chaud pour l'amener.En tout cas j'espère que c'en est un...Je ne sais pas pourquoi mais j'aime bien sa compagnie,il n'y a pas que ses yeux qui m'encourage à discuter avec elle.Je me mis à regarder un peu autour de nous,je pris un petit moment pour apprécier ce silence d'or et je posa finalement ma question avec mon léger sourire qui caractérise ma bonne humeur.

C'est endroit est agréable n'est-ce pas?Mays c'est un animal de compagnie où c'est une personne?

J'avais peur d'avoir mal formulé ma question, j'étais légèrement stressé, c'est pas commun chez moi, j'ai plutôt l'habitude de toujours gardé mon calme, un peu trop il parait...

Il ne me répond pas tout de suite, on profite un peu du calme, je ferme les yeux. Livali brise finalement le silence, je me tourne vers lui alors qu'il demande :

- C'est endroit est agréable n'est-ce pas ?

Je hoche la tête, il continue presque précipitamment :

- Mays c'est un animal de compagnie ou c'est une personne ?

Je suis surprise par la question, mais étonnemment assez contente. Je ne sais pas pourquoi mais cela me fait plaisir qu'il semble préoccupé par avec qui je veux être accompagnée. Je ris doucement en répondant :

- Pas vraiment l'un ou l'autre, c'est mon chat-automate, mon pouvoir l'a rendu vivant. On peut dire que c'est mon animal de compagnie mais il est fait de métal ce qui est plutôt un inconvénient par un temps comme celui-ci.

Par réflexe, ma main gauche vient malaxer la droite qui a en effet un mauvais souvenir d'une tentative de caresse de Mays alors qu'il avait passer la journée au soleil. Et ça ne lui fait pas vraiment de bien à lui non-plus, la chaleur dérègle certains de ces ressorts et engrenages.

- Et toi ? Quel est ton pouvoir ?

J'entendis un léger rire de sa part quand elle me répondit.

- Pas vraiment l'un ou l'autre, c'est mon chat-automate, mon pouvoir l'a rendu vivant. On peut dire que c'est mon animal de compagnie mais il est fait de métal ce qui est plutôt un inconvénient par un temps comme celui-ci.

C'est pas vraiment ce que je j'imaginais mais,c'est un animal de compagnie, j'étais presque soulagé de l'entendre étrangement.Comparée à moi son pouvoir n'est pas banal,si j'ai bien compris c'est la capacité à donner la vie à des automates.Elle se mit à toucher sa main droite,comme si il avait un mauvais souvenir,peut-être la raison pour laquelle elle n'amène plus son chat au soleil?

- Et toi ? Quel est ton pouvoir ?

On y vient,mais c'est normal après tout et ce n'est pas comme si c'était un secret.Je serrais mon poing en le regardant,j'avais perdu mon sourire en me souvenant de tout ce que mon pouvoir avait fait quand je ne savais pas le contrôler.Je repris mon sourire,il fallait que j'évite de penser au passé ça ne servait à rien.

Mon pouvoir est beaucoup plus "simple" que le tien,je peux devenir extrêmement fort physiquement.Quand je dis extrêmement fort c'est vraiment fort, mais bon, je ne peux pas vraiment te donner d'exemple, surtout ici...

Faire un exemple de mon pouvoir ici ne serait pas malin...Je pense qu'elle comprendra ce que je veux dire pas "fort"...

Ils reste silencieux un instant après ma question sans plus sourire. J'espère ne pas l'avoir blessé, je m'en voudrai vraiment, si c'est le cas. Je n'aime pas déranger les gens déjà en général mais là, je me sentirai encore plus mal d'avoir gaché l'atmosphère qu'il y a entre nous. Mais je le vois sourire à nouveau, ce qui me rassure.

- Mon pouvoir est beaucoup plus "simple" que le tien,je peux devenir extrêmement fort physiquement.Quand je dis extrêmement fort c'est vraiment fort, mais bon, je ne peux pas vraiment te donner d'exemple, surtout ici...

Je comprend alors son silence, ça ne doit pas un être pouvoir facile à vivre tous les jours quand on ne le contrôle pas, ce par quand on est presque tous passé. Pour cela le pensionat est une bénédiction, nous pouvons apprendre à ne plus blesser personne et rencontrer des personnes qui nous comprennent. Je me dis que j'ai eu de la chance finalement, bien sûr, j'ai été mise de côté par mes parents mais je n'ai jamais eu d'autres problèmes. Devenir fort, c'est intéressant. Je comprend pourquoi il ne peut pas vraiment me le montrer, je l'imagine en train de frapper le sol et de faire s'effondrer tout le bâtiment... j'éclate de rire. J'essaye de me contenir pour ne pas paraître impolie mais cela me prend un peu de temps.

- Désolée... Je ne... Je ne me moque pas de toi... surtout pas...

Je reprend mon souffle, essuis le coin de mes yeux.

- Oui, en effet, il veut mieux ne pas me le montrer ici. Je ne peux pas te montrer le mien non plus, je n'ai aucun de mes automates avec moi...

Je suis un peu déçue de ne pas pouvoir lui présenter Mays ou ma petit pianiste... Soudain je fourre la mian dans mon sac.

- J'ai ça par contre, elle n'est pas animée, mais c'est moi qui l'ai faite. Je l'ai appelée Liz.

Je lui présente une petite souris automate de métal brun (un alliage de mon oncle fait de cuivre et d'argent). Je tire une clé de ma poche, remonte ma création puis la laisse courir sur le sol.

Elle éclata de rire, elle essayait de s'empêcher de continuer, non sans mal.Je ne sais pas ce qui la faisait rire comme ça mais je doute qu'elle se moque de moi, on ne change pas de caractère aussi radicalement que ça.

- Désolée... Je ne... Je ne me moque pas de toi... surtout pas...

Elle eut un peu de mal à reprendre son souffle après cet éclat de rire aussi soudain.Elle s'essuya le coin des yeux avant d’enchaîner.

- Oui, en effet, il veut mieux ne pas me le montrer ici. Je ne peux pas te montrer le mien non plus, je n'ai aucun de mes automates avec moi...

Elle avait l'air déçu, dans un sens je l'étais aussi, de ne pas être capable de montrer mon pouvoir et de ne pas voir le sien.Elle se mit à chercher quelque chose dans son sac.Elle en sortit presque aussitôt une petite sourie faîtes de métal.

- J'ai ça par contre, elle n'est pas animée, mais c'est moi qui l'ai faite. Je l'ai appelée Liz.

Elle prit une clé et elle commença à remonter cette petite sourie qui débuta son chemin.Je m'accroupis pour la regarder faire.La sourie finit par s'arrêter après un long chemin, je partis la ramasser pour la redonne à Margot.

Si tu veux que je te montre mon pouvoir, il faudrait que tu me montre quelque chose de vraiment lourd.À moins que l'on passe par la salle de sport.J'aimerais bien voir ton pouvoir à l'oeuvre pour sur, donc si tu as un endroit de prédilection n'hésite pas.

Après cette phrase je m'assis au bord du toit, profitant au maximum du peu de vent qui passait.

Il s'accroupit et regarde mon automate avec attention, quand Liz s'arrête enfin après plusieurs mètre, il va même la chercher pour me le redonner. Je le range à nouveau avec précaution en le remerciant. Il réamorce la conversation :

- Si tu veux que je te montre mon pouvoir, il faudrait que tu me montre quelque chose de vraiment lourd. À moins que l'on passe par la salle de sport. J'aimerais bien voir ton pouvoir à l'oeuvre pour sur, donc si tu as un endroit de prédilection n'hésite pas.

Je souris, j'aimerais effectivement voir son pouvoir, nous pouvons toujours faire un tour par le gymnase après. Il continue :

- J'aimerais bien voir ton pouvoir à l'oeuvre pour sur, donc si tu as un endroit de prédilection n'hésite pas.

Mon sourire se fait plus gêné, voir mon pouvoir à l’œuvre, hein ? Je déteste ces moments là car mon pouvoir ne se voit pas à l’œuvre, je peux montrer le résultat -Mays adore d'ailleurs épater la galerie et recevoir des caresse de tout le monde- mais mon pouvoir est si aléatoire... moi-même je ne sais pas quand mes automates vont se réveiller, je sens quelque chose au moment de les achever et je sais si cela a marché ou non mais rien avant, j'étais sûre que Liz allait s'animer par exemple. De plus, ça n'a rien de très impressionnant. Livali est parti s'installer sur le bord du toit. Je baisse les yeux pour bafouiller :

- A vrai dire... Tu risques d'être déçu...

Je redresse la tête et croise à nouveau son regard si sombre, si beau. Je tente de me ressaisir et d'expliquer calmement, habituellement je n'aime pas révéler si vite mon manque de contrôle sur mon pouvoir, mais là je veux être la plus honnête possible. Je respire un bon coup.

- Mon pouvoir est... comment dire ? assez indépendant. Je ne sais pas du tout ce qu'il va se produire quand je fabrique un automate. Il peut ne pas se réveiller tout comme il peut essayer de se sauver. Certains ont un très mauvais caractères mais d'autres sont adorables. Et puis, voir mon pouvoir en action, revient à me voir bricoler mes rouages et ressorts, pas très intéressant, n'est-ce pas ?

Je lui souris avant de venir m'assoir à côté de lui, balançant mes jambes dans le vide.

- Je peux te présenter mes automates par contre, les animés et les autres. Qu'est-ce que tu en penses ?

Elle semblait un peu gêné par ma question, elle bafouilla une phrase.

- A vrai dire... Tu risques d'être déçu...

Je me demande ce qui lui faire dire ça, peut-être qu'elle pense que son pouvoir n'est pas suffisamment impressionnant ou quelque chose du genre.

- Mon pouvoir est... comment dire ? assez indépendant. Je ne sais pas du tout ce qu'il va se produire quand je fabrique un automate. Il peut ne pas se réveiller tout comme il peut essayer de se sauver. Certains ont un très mauvais caractères mais d'autres sont adorables. Et puis, voir mon pouvoir en action, revient à me voir bricoler mes rouages et ressorts, pas très intéressant, n'est-ce pas ?

Je la regardais en souriant, chacun sa vision des choses mais tout ce qui m'est inconnu m'intéresse.Quel est le processus de son pouvoir?Combien de "caractères" sont-ils disponibles et à quel point les automates peuvent les faire ressortir?J'avoue que la partie bricolage ne doit pas être la plus intéressant pour quelqu'un comme moi qui n'y connais rien...

- Je peux te présenter mes automates par contre, les animés et les autres. Qu'est-ce que tu en penses ?

Ça semblait une fort bonne idée, il faudrait tout de même passé par une des salles de sports, je n'aime pas laissé les choses en suspend.

C'est une bonne idée, tu veux commencer par me montrer tes automates ou tu veux voir mon pouvoir à l'oeuvre plutôt?

Je gardais mon sourire en me mettant en équilibre sur un bras, à la verticale , ça pourrait paraître très dangereux au bord du toit mais, avec cet entraînement que je m'impose chaque jour, c'est du domaine de la routine ce genre d'exercices.

Si je veux entretenir mon pouvoir, je dois entretenir mon corps, ça me permet de m'amuser à faire ce genre de figure.Je n'ai pas besoin d'entraîner ma force alors je fais des entraînement pour avoir des muscles secs.

Je gardais cette position en fermant les yeux, je voulais entendre ce silence d'or qui régnait sur le toit.

- C'est une bonne idée, tu veux commencer par me montrer tes automates ou tu veux voir mon pouvoir à l'oeuvre plutôt ?

Je réfléchit un instant, tous mes automates sont dans le dortoir et j'ai bien envie de voir le pouvoir de Livali. Pendant que je pense, il se dresse sur le bord du toit en équilibre sur un bras, tout en gardant son sourire, je ne sais pas comment il fait, je n'arrive déjà pas à faire le poirier, alors ça... Je me rend compte soudain que je retiens ma respiration, j'ai un peu peur qu'il tombe... très peur en fait, je n'ose plus bouger. Pourtant il semble totalement détendu.

- Si je veux entretenir mon pouvoir, je dois entretenir mon corps, ça me permet de m'amuser à faire ce genre de figure.Je n'ai pas besoin d'entraîner ma force alors je fais des entraînement pour avoir des muscles secs.

Il ferme même les yeux, les gens ici sont vraiment tous incroyables.

- Je ne sais pas comment tu fais, je ne sais même pas faire une roue...

Je me sens un peu ridicule, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'apprendre. Ma mère ne voulait pas que j'ai des activités "si peu convenables pour une fille". Je soupire perdue un instant dans mes pensées, puis reviens à la réalité et me tourne à nouveau vers Livali.

- En tout cas si tu fait ça sans pouvoir, je te veux te voir à l'oeuvre avec. Et puis la salle de sport est plus proche que les dortoirs. Enfin je crois...

J'essaye de me refaire le plan du pensionnat mais je n'y arrive pas... tant pis, je m'allonge sur le toit, les jambes toujours pendantes, j'attend l'avis de Livali tout en profitant du calme.

Je gardais ma position et j'attendais qu'elle prenne la parole, je n'attendais aucune phrase particulière et pour être franc, elle pourrait sortir n'importe quelle phrase je ne réagirais pas mal.Cette chaleur mêlée à la brise m'apaisait vraiment.

- Je ne sais pas comment tu fais, je ne sais même pas faire une roue...

Elle avait l'air assez déçu. Était-ce à cause du fait qu'elle ne pouvait pas faire d'acrobaties?Elle ne devrait pas l'être, ça n'a rien d'exceptionnel.Elle soupira longuement, elle semblait concentrée, j'ouvrit les yeux pour la voir se tourner vers moi.

- En tout cas si tu fait ça sans pouvoir, je te veux te voir à l'oeuvre avec. Et puis la salle de sport est plus proche que les dortoirs. Enfin je crois...

Elle veut me voir utiliser mon pouvoir...Je ne dois pas le trouver impressionnant à cause du fait que je l'utilise fréquemment.Elle s'allongea tranquillement au bord du toit, ses jambes se balançant au dessus du vide.Je plia mon bras pour forcer dessus, me retrouvant à mi hauteur avant d’atterrir assis sur le bord du toit, mes jambes au dessus du vide.

Si on descend les escaliers on sera à un couloir de la salle de sport si tu veux voir mon pouvoir à l'oeuvre.Il y a des poids extrêmement lourd dans le gymnase, ça dépasse une tonne en général, mais je suis le seul à les utiliser.Il va falloir que tu fasse très attention, si je fais un faux mouvement je n'aimerais pas que ça te tombe dessus.

Après cette phrase pleine de sagesse et de sécurité, je me leva pour me laisser tomber en avant, je m'arrêta de peur qu'elle ai une mauvaise réaction.J'avais peur qu'elle pense que j'allais sauter dans le vide, je devrais arrêter de me laisser aller comme je le fais en publique, je ne pense plus au fait que cela puisse leur faire un peu peur.Je savais que je pouvais m'arrêter en me suspendant au toit avec mes bras, mais, je préfère éviter qu'elle s'inquiète pour moi.Je m'éloigna du bord pour me rapprocher lentement des escaliers.Je m'appuya le long d'un des murs qui protège les escaliers des intempéries.Je l'attendais en gardant mon regard sur elle, mon sourire répondait toujours présent.

Livali continue ses exercices, à présent il plie le bras avant de s'assoir tranquillement sur le bord. Je me demande vraiment comment il fait sans pouvoir.

- Si on descend les escaliers on sera à un couloir de la salle de sport si tu veux voir mon pouvoir à l'oeuvre. Il y a des poids extrêmement lourd dans le gymnase, ça dépasse une tonne en général, mais je suis le seul à les utiliser. Il va falloir que tu fasse très attention, si je fais un faux mouvement je n'aimerais pas que ça te tombe dessus.

Il se lève, j'ai l'impression qu'il bascule alors vers l'avant, je retiens un petit cri, mais il est toujours là debout, j'ai dû rêver. Il se dirige vers les escaliers, et s'adosse au mur pour m'attendre. Je me relève doucement en faisant attention à ne pas tomber, puis je le rejoins en sautillant, souriant moi aussi. Arrivée à sa hauteur, sans réfléchir je lui prend la main.

- On y va ?

Je me rend alors compte de ce que je suis en train de faire et je rougis instantanément. Bafouillant des excuses à moitié-compréhensibles, je retire ma main.