Charmante demoiselle...[PV Aiku Namuri]

Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus qui j'étais. Je lâchais un profond soupir, avachi dans mon nouveau fauteuil que Floyd m'avais "offert", même si personnellement j'étais certain que ce bureau ainsi que son siège n'avait pour but que de m'éloigner de lui. Je le comprenais, j'aurais moi même fais de même. Mon regard dériva, abattant son ennui sur un petit cadre que j'avais mit sur ma table de travail. Il s'agissait là d'une banal photo de famille, mais pour moi, elle n'était pas comme les autres. Si on pouvait y voir un couple heureux, profitant encore de la joie du mariage, je ne voyais dans cette scène qu'une piètre comédie dont j'avais été le seul acteur. Cet homme aux cheveux blanc, l'air souriant, tenant sa tendre épouse par la taille, il me semblais détestable, son visage était faux, j'étais le seul à le voir, tout comme à le savoir. Je ne m'adressais plus à mon collègue, tout simplement parce que j'avais peur des événements qui s'étaient déclenché entre nous, je ne pouvais pas affronter son regard sans frisonner d'envie, et de dégout. J'abandonnais un nouveau soupire, posant lourdement ma tête sur le bois du bureau en grommelant des mots incompréhensible, pour dire, même moi je ne les comprenais pas, mais enfaite, je ne savais pas non plus ce que j'essayais de dire... Peut-être juste râler pour le plaisir ? Enfin, pour évacuer tout ce stress en trop bien sur.

Je me relevais, décidant qu'il était temps pour moi de faire un peu de rangement. Il m'avais fallu un temps fou pour comprendre la manière dont Floyd placé les livres, c'était totalement illogique, mais de sa part, ça ne m'étonnais guère. Il ne travaillait que peu, ou plutôt, on se demandait s'il ne faisait pas ça juste pour emmerder les élèves appréciant la lecture. Peut-être que notre beau bibliothécaire avait en vérité un objectif bien à lui, celui de dissuader toute personne avide de lecture de s'aventurer dans cet univers irréel, avait-il peur que notre futur génération soit des petits geeks boutonneux accroché à leurs science-fiction ? je n'avais aucune réponse à fournir. Je secouais la tête, essayant d'oublier la présence de l'homme, me concentrant plutôt sur mes affaires. Mon travail avait été quelque peu oublié récemment, j'avais été obsédé par un grand nombre d'image choquante. Je soupirais en caressant doucement la couverture d'un livre de fantasy, fixant la couverture avec un sourire discret. J'avais envie d'oublier encore une fois ce pour quoi j'étais payé, je ne voulais qu'une chose, me plongé dans un roman passionnant dans lequel le héros aurait bien d'autre problème qu'une histoire de cœur. Dommage pour moi... Le livre que j'avais dans les mains étaient un bit-il, à croire que le monde entier s'obstiné à me rappeler mon anomalie.

"Il y a quelqu'un ? Oh hé je viens d'arriver dans ce pensionnat j'aimerais visiter la bibliothèque."

Je relevais la tête, surpris par cette voix angélique d'un jeune fille. Je ne bougeais pas. La raison ? Mon cerveau se concentré encore sur les nouveautés que je venais d'apprendre dans le roman et les connections logique étaient assez tardive chez moi lorsque je bouquinais. Je grimaçais en grognant faiblement, me demandant pourquoi Floyd n'était jamais là quand on avait besoin de lui. J'aurais pu laisser la bête s'occuper de l'innocente créature, après tout, qu'est-ce qui aurait pu se passer... Je refermais subitement le livre, horrifié, poussant un cri en me tenant fermement la tête dans mes mains. Je venais d'imaginer une scène totalement ignoble, le beau brun, attrapant la demoiselle fermement pour l'enquiquiner avec des sous-entendu douteux avant d'essayer de la conquérir... Ou du moins, de conquérir son corps. Je ne pouvais pas laisser une telle horreur ce produire dans cette bibliothèque, d'autant plus que je commençais à avoir quelques doutes sur l'utilisation de son coin de "repos". Des canapés relaxant, dans un coin de la pièce, connaissant mon collègue, il aurait pu s'agir d'un piège pour attraper les papillons inconscient que la lumière peut-être parfois très dangereuse ! Je posais le bouquin sur une des étagère en me relevant, espérant pouvoir reprendre mon moment plus tard.

Ma quête débuta alors, je devais retrouver la belle demoiselle dans un donjon fait d'étagère, les montres étaient fort, on aurait pu les comparer à des sirènes. Mes adversaires ? Les livres bien sur ! Je pouvais voir sur chacune des rangées, un ouvrage qui aurait pu occuper une bonne partie de ma journée et flemmard comme j'étais, j'aurais pu renoncer à répondre à l'inconnue simplement pour pouvoir me coucher sur les canapés en dévorant du regard les écrits. C'était une belle femme aux cheveux long, blond, ses yeux étaient semblable à deux perles colorés et ses battements de cils étaient tout simplement... Ravissant ! Je me figeais quelques instant, admirant l'intruse discrètement, je n'avais plus vraiment l'habitude de trouver de si charmante demoiselle en ces lieux. Les élèves étaient bien trop jeune pour m'intéresser et les professeurs... Il n'y avait presque que des hommes et pour être franc, les peu de femmes qui travaillées ici n'avaient pas l'air très fréquentable. Je me raclais la gorge, achevant l'illusion qui s'était formé autour d'elle, il ne fallait jamais se fier aux apparences, je le savais parfaitement. Je m'avançais vers elle silencieusement, ne sachant si elle m'avait vu. J'optais pour un mince sourire, le boulot me le demandé mais je le faisais aussi parce que j'étais agréablement surpris de voir que cette femme semblait apprécier ce lieu saint.

- Bonjour, je suis Edward James, l'assistant du bibliothécaire. Monsieur West est occupé pour le moment et je suis donc chargé de m'occuper de la bibliothèque en son absence, puis-je vous aider ?

La jeune femme se rapprocha et mon sourire s'agrandit. Sa démarche elle-même était ravissante ! En mon fort intérieur, je ne comprenais toujours pas la raison de ce penchant envers la gente masculine après tout, le corps d'une femme était bien plus excitant que celui d'un homme. Je secouais la tête faiblement, priant pour que cette pensée de courte durée soit vaine et qu'elle n'engendre pas une nouvelle déprimé dans ma stupide boite crânienne.

- Bonjour, je m'appelle Aiku Namuri je suis professeur de philosophie et je voudrais visiter ou plutôt découvrir cette bibliothèque Si vous le voulez bien?

Tel un parfait gentleman, je lui faisais un geste de la tête, accompagné d'un sourire charmeur. Alors elle était professeur dans le pensionnat ? Intéressant, il s'agissait donc d'une de mes nombreuses collègues et très franchement... J'étais assez satisfais de ce retournement de situation. Et bien oui quoi, j'avais toujours eu beaucoup plus de facilité à me lier d'amitié avec les femmes qu'avec les hommes, tout d'abord parce que ma phobie ne les touché en aucune façon et deuxièmement, je trouvais les discutions avec les filles amusantes et attendrissantes... Ah... vraiment, les femmes étaient le mieux, chose qui m'énervais d'autant plus. Je l'invitais d'un geste de la main à me suivre, grimaçant quelques instants.

- Je vous préviens, Monsieur West a une méthode assez... Spécial concernant le rangement. Il m'a moi même fallu un certain temps avant que je ne m'y habitue.

Je la laissais me suivre en m'arrêtant tout d'abord devant les premières bibliothèques, celles se trouvant proche des portes. Floyd les avait éloignés, comme si les ouvrages lui étaient insupportable.

- Ici ce sont les manuels scolaire, ou du moins, tout ce qui peut servir aux élèves pour leurs devoirs. Le reste de la bibliothèque est classée d'une manière différent, assez compliqué pour ceux ne connaissant pas les gouts du bibliothécaire.

Je la guidais parmi les ranger, faisant attention cependant à ne pas perdre la demoiselle en cours de route. j'en profitais pour saisir le livre que j'avais laissé à l'abandon quelques instants plus tôt, conduisant la jeune professeur au coin "repos" de Floyd. Je regardais les deux canapés d'un œil différent, je ne comprenais toujours pas leurs utilités mais... Les voir me faisais maintenant sourire, ou du moins me troubler, tout simplement parce que je pensais à mon collègue. Je me raclais la gorge en me tournant vers Aiku, faisant un léger mouvement de tête vers les étagères.

- Les romans ne sont pas triés par auteur ou genre, Monsieur West les a mit selon son ordre de préférence, tout ce qui se trouve aux alentours de l'espace détente sont les ouvrages qu'il préfère, plus on s'en éloigne, moins il les apprécie. Bien que je trouve ses gouts concernant la lecture très bon, j'avoue que cette méthode de rangement n'est pas la meilleur lorsqu'on cherche un livre en particulier.

La jeune professeur semblait plongée dans ses pensées et je profitais de ce cours instant pour impressionner de son image. Je n'avais pas le choix ! À chaque seconde, des images de Floyd se bousculées dans ma tête, ce lieu pourtant si banal était pour moi, un endroit qui avais énormément d'importance. Nous nous étions présentés ici. En regardant tout autour de moi, je pu me rendre compte à quel point cette pièce était possédée par le mâle, tout ici me rappelais le beau brun et j'en frémissais de honte, de dégout, et d'amour.

- Je trouve que ce lieux est un temple de l'imagination et des rêves, mais la manières dont il range les livres enlèvent un peu cette magie, cela est bien dommage car c'est tellement génial et apaisant de lire et de s'aventurer autre par que dans la réalité...
Mais il y a autre chose , si je puis me permettre pourquoi y a t-il des canapés dans un coin reculé des livres?

Je sortais subitement de mes pensées en écarquillant les yeux, je ne m'étais pas attendu à ce genre de question et prit au dépourvu, je restais quelques instant, les yeux grand ouvert, à fixer bêtement de demoiselle. Un frisson me parcourut, encore un. Non, je ne pensais pas au bibliothécaire, la présence féminine m'en empêché, cependant, le sourire de cette dernière avait fait vibrer ma poitrine et la bête qui dormait grognait sensuellement en pensant à tout ce qu'il pourrait faire à la charmante femme. Bien sur... Ça ne serait jamais contre son gré. Je secouais la tête, chassant ces mauvaises pensées en demandant pardon à mon paternel qui avait rejoint le ciel. Pour dire vrai, je ne savais quoi répondre, si Floyd disait qu'il s'agissait d'un coin de détente pour se relaxer, j'avais un doute sur son usage personnel... Et bien oui ! Un fauve comme lui n'aurait eu aucun scrupule à dévorer une de ses conquêtes sur les divans, l'idée même de m'assoir à l'endroit où une des femmes avec laquelle il avait eu une expérience me dégouté, ou plutôt, me faisais crever de jalousie, à contrecœur.

- Et bien... Je vous invite à poser cette question au bibliothécaire vous même, pour ma part, je ne me risquerais pas dans ce genre de discutions avec lui, j'aurais bien trop peur qu'il voit des sous entendu dans mes propos.

L'expression de cette dernière me fis rire, elle semblait horrifiée voir dégouté et ses jolies traits tirés ainsi la rendu d'autant plus charmante. Il fallait bien l'avouer, j'avais un faible pour les femmes expressive, on pouvait tout savoir de leurs pensées sur leur jolie minois, c'était amusant. Erin avait été ce genre de femme, et la seule fois où j'avais regretté de pouvoir comprendre ses pensées, se fut le jour où elle vit Jeremy à mes côtés. Je l'aurais rejeté, mais elle ne m'avais pas cru.

- Ah c'est dégoûtant, bref pensez-vous que nous puissions discuter enfin nous apprendre à ce connaître en temps que collègues pour le moment..
Qu'en dîtes-vous??

Effectivement, c'était dégoutant, mais le fait que la personne concernée soit Floyd me faisais plus mal qu'autre chose. J'avais de l'estime pour lui, je l'appréciais, je ne pouvais me résoudre à accepté une telle chose. Je fini par reporter mon attention sur elle en lui souriant, elle était adorable ! Sa phrase pouvait contenir un sous-entendu mais je faisais mine de ne pas le voir, tout simplement parce que j'appréciais le jeu de la "drague" mais entre collègue, il valait mieux généralement éviter. Je lui offrais mon bras en parfait gentleman avec un sourire charmeur.

- Ce serait volontiers que je me joindrais à une si charmante compagnie.

Je la conduisais ensuite de nouveau jusqu'aux canapés, l'invitant à s'assoir dessus. Bien que notre dernière discutions avait pu faire penser des choses assez... Indélicate, pour ma part, je savais que nous les nettoyons assez souvent, je n'avais donc aucun mal à m'assoir dessus. Je pris place aux côtés de la demoiselle, mettant un minimum de distance entre nous pour ne pas ressembler à un stalkeur tout de même.

- Alors mademoiselle Namuri, vous êtes ici depuis longtemps ?

Je sentis ma curiosité remonter, merde ! Lorsque je me laissais envahir, je finissais parfois par me laisser emporter et c'était assez difficile de me faire lâcher prise. J'étais curieux de tout, j'aimais tout connaitre et cette histoire de faire connaissance m'avais piqué à vif.

Elle jeune femme ne répondit pas immédiatement, suspendu à ses lèvres, j'attendais de découvrir qui était cette charmante mademoiselle Namuri, d'où venait-il ? Pourquoi était-elle venu ici ? Toutefois, jamais je ne lui aurais posé cette question, nous avions tous nos démons du passé et pour ma part, je n'aurais en aucun cas envie de répondre à cette question... Par simple respect, je refusais donc de me mêler de sa vie privée. Une autre pensée m'empêcher de le faire, nous pouvons faire connaissance, mais si nous allions dans un domaine trop intime nous risquions... Peut-être de suivre ce chemin, et je ne me sentais pas encore prêt à cela.

- Et bien à vrai dire non, depuis quelques jours seulement, j'avais tellement hâte d'aller à la bibliothèque et de rencontrer enfin mon tout premier collègue. Et vous ? Depuis quand faîtes-vous partie de ce pensionnat?

Elle me sourit et je le lui rendais avant de poser mon coude sur l'accoudoir, le menton posé au creux de ma main pendant que mon regard la dévorée... Puis nos regards se croisèrent et je me sentis frisonner, tout simplement parce qu'elle était belle. J'en vins même à me demander si quelqu'un partagé sa vie... Je fini par hausser les épaules en fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir, regardant un point fixe et pourtant, je ne voyais rien, plongé dans mes pensées.

-Ça fait environs un mois il me semble, mais pour dire vrai, le temps passe très vite ici, pour être franc, je suis passionné de lecture, je fis une courte pause en reprenant mes esprits, faisant glisser mes yeux rouge sur son visage aux traits adouci, parfois, je ne fais pas mon travail correctement à cause de ça ! Je prend un livre et je le lis toute la journée, alors mes journées sont toutes très différentes au fond, je n'ai jamais la même histoire. On fini par perdre la notion du temps je suppose...

Je lâchais un rire assez discret, je trouvais ça amusant de rencontrer un profession avec la même passion que moi, la photographie restait mon passe temps favori mais la lecture n'était pas loin derrière.

- Il semblerait que nous ayons un point commun, nous aimons tout les deux les bibliothèques.

Mon regard fini par se poser sur un des tableaux qui venait décorer les murs de la pièce, ils s'agissait d'un de mes clichés lorsque j'étais encore photographe, la voir me rendais toujours aussi nostalgique et je posais une question à haute voix, sans le faire exprès...

- Que faisiez-vous avant de venir ici...? J'ouvrais grand les yeux avant de la regarder de nouveau, je suis désolé, vous n'êtes pas obligée de répondre !

Je n'aimais pas parler du passé... DU passé concernant l'époque avant ce pensionnat.

La jeune femme sembla se ficher de cette question qui ne lui était pas indiscrète, au contraire, elle en vint même à me répondre d'une voix sympathique, comme si nous avions parlé du beau temps.

- Ne vous inquiétez pas cela ne me dérange pas du tout bien que tout le monde est un passé dont il aime pas trop parler...
Pour vous répondre, je finissais mes études et je recherchais du travail, mais avant mes études de philosophie et bien disons que je pratiquais mon
autre centre d'intérêt que les élèves ne devrait pas connaître...

Je fus piqué à vif par ce secret qu'elle m'offrait que nul autre que moi ne connaîtrait avant un moment... C'était une belle femme, intelligente et séduisante, sa douce voix aurait pu faire rêver les hommes et un scandale à son égard était plus intéressant encore. Je contemplais son corps se rapprocher du mien, ses courbes se plier pour que ses lèvres murmurent au creux de mon oreille son passé, son ancien métier. Je ne pu empêcher mon regard de se poser sur ses formes, elle n'avait pas de poitrine vulgaire, elle était de taille moyenne et parfaitement dessinée, un artiste se serait émerveillé devant ce corps de rêve et photographe dans l'âme, j'avais moi même envie de la photographier.

- Je travaillais dans la lingerie coquine, enfin je posais.... Ne vous inquiétez pas je ne faisais que cela rien de plus.

Je papillonnais des yeux, la fixant avec un intérêt nouveau. Après tout, un homme, quel qu'il soit, aurait réagit de la même façon. Savoir qu'une femme qui vous faisait envie avait dans le passé, travaillé en tant que model habillé d'une simple lingerie en dentelle, ça avait le dons d'exciter. Cependant, je n'étais pas un rustre et encore moins un porc qui se met à harceler sexuellement sa collègue, je me contentais donc de sourire doucement, véritablement amusé par cette découverte.

- Et bien... Je regrette de ne pas avoir eu le droit de voir les photos, avec jovialité, je lui avais adressé ces paroles, en gardant une touche d'amusement. Ne vous en faîtes pas, je ne le raconterais à personne, une aussi jolie femme que vous pourrez avoir des ennuis si une telle rumeur s'ébruité...

Je plongeais mes yeux couleur de sang dans les pupilles d'un magnifique mélange de vert et de bleu du professeur, nos visages n'étaient que peu espacé mais par chance, je ne fis rien, pas la moindre tentative pour la prisonnier dans mes bras. La raison ? L'image de Floyd était bien trop présente dans mon esprit et j'avais la sensation que ce simple geste allait le trahir. C'était stupide, lui et moi n'étions rien pour l'autre... Mais c'était douloureux de ce le rappeler. J'aurais pu choisir la facilité en retournant avec une femme, oubliant Erin et refaisant ma vie... Je ne le voulais pas, au fond de moi, je ne voulais pas que toute cette misère recommence une nouvelle fois. je voulais être sincère avec moi même et avec ma futur compagne.

Elle resta silencieuse pendant quelques instant, l'air pensif et je ne la tiré pas de ses pensées. J'avais moi même eu quelques fois des moments d'égarement et il était impoli d'interrompre quelqu'un pendant sa méditation. Ce fut donc jusqu'à ce qu'elle réponde à son tour que le silence dura.

- Vous ne devez en aucun cas regretté de ne pas avoir eu l'honneur de voir mes photos, disons que je pourrais vous les montrées vue que je partage ce secret avec vous.

Je lui rendais son sourire, sentant une pointe d'amusement monter jusqu'à mon cerveau tandis qu'une autre partie était extrêmement curieuse de découvrir les ouvrages... Lorsqu'elle posa sa main sur la mienne, je ne pu résister à l'envie de me fondre dans ce geste, confirmant mes doutes, elle avait vraiment la peau douce.

- Au faîtes en parlant de photo je pratique toujours cette profession en tant que loisir et plaisir de les mettre sur mon site internet privé, réservé aux adultes bien sur! Et je me demandais si vous ne connaissiez pas un photographe ? Bien sur je lui payerais un tarif raisonnable cela va de soit.

Ma main se retourna, fermant la paume contre la sienne pour la lui tenir tandis que mon pouce caresser le dos de sa main. Cette proposition alléchante avait tout pour m'intéresse, bien sur, si elle voulait bien de moi, mais ce n'était pas vraiment le fait de l'avoir quasiment nue qui me mettais dans tout mes états... Simplement de la photographier. Depuis toujours, cette discipline été mon moment de détente, ma plus grande raison de vivre. J'étais incapable de refuser une séance photo en tant que photographe.

- Je suis moi même photographe, enfin, je l'étais, mais je ne serais absolument pas contre le fait de vous aider mademoiselle...

Tel un gentleman, je levais sa main, baissant la tête vers celle-ci pour y déposer un baiser, me retenant de justesse de ne pas mordiller ses doigts, pour connaitre le gout de cette splendide jeune femme. Je relevais légèrement la tête, lui adressant un sourire charmeur et sympathique.

- Si vous voulez bien de moi comme photographe, sachez que je ne vous ferais pas payer, la photographie est ma passion et je vous en serais déjà bien assez reconnaissant de m'avoir choisi.

Dans un autre contexte, ces mots auraient pu être prit pour une réplique d'hôte, mais ce n'était nullement mon attention de me faire passer pour l'un de ces bellâtres qui se vendait auprès des femmes.

Ma charmante collègue s'empressa de répondre, d'une voix sympathique, mais son regard lui semblait bien plus coquin qu'autre chose.

- Et bien j'avoue que de me faire photographier par vous même, et le fait que vous soyez passionné. J'avoue que cela m'excite.

Elle était amusante ! J'aurais pu passer de longues heures à ses côtés sans m'en lasser. Nous étions en train de jouer à un jeu que j'adorais : la drague. Bien que je n'étais pas souvent sérieux, j'appréciais ces petits moments avec les femmes lorsque nous utilisions tout deux nos charmes, je me sentais plus proche d'elles et part la suite, il arrivait fréquemment que nous devenions amis.

- Je me demandais où est-ce que vous voulez que l'on fasse les photos?
Et quel genre de tenue dois-je mettre, pour ne pas trop dépasser les limites de l'intimité entre collègues.

Mademoiselle Namuri vint déposer ses lèvres sur ma joue et je ne pu retenir un léger rougissement dû à la surprise, et il fallait bien l'avouer, à sa beauté aussi. Toutefois, je redevins serein en un clin d'œil, habitué à rester sérieux en toute circonstance, mais mon sourire ne se détacha pas de mon visage. Pourquoi faire ? Je n'allais pas la disputer.

- Je vous laisse choisir votre tenue, j'ai déjà pris toute sorte de photo et pour dire vrai, derrière l'objectif, je suis un peu différent, je ne serais absolument pas gêné mais de votre côté... Je vous laisse donc l'embarras du choix.

Soudain, je repensais à une information que j'avais entendu dans la salle des professeurs, ce n'était peut-être qu'une rumeur, mais je m'y risqué.

- J'ai entendu dire qu'un voyage était organisé, pourquoi sinon ne pas faire les photos là-bas ? Le paysage devrait être beau et je suis certain que les photos seraient superbe.

Je regardais l'heure, voyant qu'il serait bientôt temps de se quitter avant que Monsieur West ne revienne. Cette idée m'arrachais un pincement au cœur et il ne fallu guère longtemps pour que je commence à m'inquiéter intérieurement. Évidemment, je n'en laissais rien paraitre, restant l'homme serviable et gentil.

La jeune professeur se mit alors à sourire, plus que n'importe qui. C'était adorable et je ne pus que lui répondre par un autre sourire sympathique. Elle ressemblait à un enfant à qui on promettait à énorme cadeau, et j'étais heureux que cette joie me sois destiné. Je jetais un rapide coup d'œil à l'horloge, me demandant s'il était préférable que j'attende M. West pour partir ou si j'avais l'autorisation de filer dès que l'heure viendrait. Mais en vérité, je ne voulais pas le voir, après tout, il restait un homme et je n'étais pas rassuré en sa présence. Alors pourquoi est-ce que je voulais le voir aussi ? Intérieurement, je soupirais en trouvant cette histoire bien trop compliqué.

- C'est une très bonne idée! Je suis très heureuse de posé pour toi, et aussi impatiente.
La journée va se terminer, alors rentrons ensemble ?

Je rouvrais les yeux avec surprise, posant mes yeux rouge sur la jeune fille avant qu'un doux sourire ne vienne fleurir sur mes lèvres. D'un hochement de tête, je lui tendais la main en me relevant.

- Il faudrait être idiot pour refuser de raccompagner une aussi jolie fille que vous.

Oui, je la vouvoyais, mais j'avais encore énormément de mal à tutoyer les gens ici. J'attendis patiemment qu'elle me donne la main, ravis à l'idée de faire un bout de chemin avec elle. Aujourd'hui, je n'étais pas venu en voiture, j'avais préféré me déplacer à pied pour économiser l'essence. Je n'étais pas écolo, mais j'aimais bien faire attention et lorsque je n'avais pas besoin de mon transport personnel, je venais en me dégourdissant les jambes.

- Nous n'avons qu'à nous rejoindre devant l'entrée, pendant ce temps, je vais préparer mes affaires.

Et après ces mots, je m'éclipsais rapidement pour aller ranger mon matériel, me demandant si j'avais le droit d'emporter par la même occasion un ou deux livres de la bibliothèque... Un fin sourire se dessina sur mes lèvres et avec mûr réflexion, je pris la décision de dérober un ouvrage des grandes étagères avant de filer vers l'entrée du pensionnat.