Aidez-moi, mon chat...

Petit Neo va être soigné ~

▬ Feat Carter Parker.

Je freinai doucement devant la clinique vétérinaire, me garant sur le trottoir avec empressement sans toute fois être trop brusque. Un petit miaulement retentit. Mon Neo... Mon pauvre Neo... Allongé tant bien que mal sur le siège passager, mon chat gardait sa patte avant-droite un peu en l'air et la tête sur le siège. Il souffrait et respirait un peu trop vite. J'en avais mal pour lui... Le sang rendait ses poils noirs poisseux sur sa patte. Je détachai ma ceinture de sécurité et descendis en vitesse, me cognant le tibia contre la voiture dans ma précipitation. Je ne réagis pas et fis le tour de ma voiture presque en courant.

J'aurais dû faire plus attention à Neo... Comme à son habitude, il s'était glissé par la fenêtre entrouverte de ma chambre pour aller gambader dans les rues et faire ses besoins. Il préférait aller dehors que de faire pipi dans une litière et je n'y avais pas vu d'inconvénient. Mais il y a une heure environs, j'avais entendu un couinement de souffrance ainsi qu'un bruit de dérapage dans la rue. Surpris, j'étais sorti voir ce qui s'était passé. Et j'avais trouvé Neo. Allongé sur le bitume, miaulant sa souffrance à en perdre la raison, la patte tordue et saignante. J'avais couru jusqu'à lui et l'avais pris dans mes bras en ignorant ses coups de griffes. Il avait peur, c'était normal. Sur la route menant chez le vétérinaire, je m'étais juré quelque chose. Si je retrouvais ce fils de pute qui avait percuté mon chat... Si je retrouvais ce salopard qui l'avait laissé sur le bord de la route blessé comme ça et s'était enfuis comme un lâche... Je lui ferais subir la même cruauté que ce qu'il avait fait subir à mon ami. Et je crèverais les pneus du premier que je choperais rouler à plus de 30km heure dans ma rue... Je m'étais juré de ne plus recourir à la violence, mais il y avait des exceptions à tout. Et la vision de Neo souffrant tout seul sur la route m'avait donné une très bonne raison de dériver légèrement de ma voie...

J'attrapai Neo dans mes bras alors qu'il essayait de nouveau de lécher sa patte. Ça faisait plusieurs fois qu'il essayait, mais il avait trop mal et ne pouvait donner que quelques coups de langue. Je le pris comme un bébé pour éviter que sa patte touche quelque chose, même si je savais qu'il n'aimait pas être dans cette position. Il préférait largement se tenir en équilibre sur mes épaules, regardant son petit monde de haut. Mais il n'était pas en position de discuter pour le moment. J'ouvris la porte de la clinique, faisant tinter la sonnette et m'installer le plus doucement sur un siège, espérant que le vétérinaire n'en avait pas pour longtemps. Je remarquai une petite fille dans un coin de la pièce. Ses petites couettes brunes tremblaient à cause des sanglots étouffés qu'elle émettait. Je la regardai un instant puis me relevai, faisant attention à Neo dans mes bras qui grognait un peu avant de me rassoir à côté de la petite. Je lui parlai d'une voix douce.

- Petite fille... Je levai une main pour lui caressai les cheveux, maintenant Neo de mon autre bras. Qu'est-ce qui ne va pas ?

La petite fille releva la tête, le visage baigné de larmes. Mais où étaient donc ses parents...

- C'est Monsieur Pouf... Elle sanglota, hachant sa phrase. Il va mourir...

Alors cette petite avait aussi un ami qui allait mal... Je lui souris d'un air très doux et essuyai doucement ses joues avec mon pouce avant de dégager son visage de ses mèches de cheveux rebelles et humides.

- Allez... Arrêtes de pleurer... Il faut que tu sois forte et que tu soutiennes Monsieur Pouf pour qu'il aille mieux, d'accord ? Si tu pries très très fort, ton ami le ressentira... Allez, tu es une belle et courageuse jeune fille, Ok ?

La petite fille releva la tête, son expression changeant un peu, les mains serrées entre elles.

- Si je demande à Dieu de l'aider il va allait mieux ?

Je voyais dans ses yeux qu'elle avait encore envie de pleurer et qu'elle avait peur pour son animal, mais elle avait une expression déterminée de courageuse petite fille. Je ne la connaissais pas, mais j'étais très fière d'elle. Alors même si c'était une enfant, je ne voulais pas lui mentir.

- Je ne sais pas... Il est peut-être temps pour lui de rejoindre Dieu au paradis des animaux... Mais si ce n'est pas le cas, si tu demandes à Dieu, il aidera sûrement Monsieur Pouf à aller mieux. Et puis Monsieur Pouf est entre les mains du docteur. Lui aussi l'aidera.

Je lui embrassai le front, gardant Neo serré contre moi pour qu'il ne s'échappe pas. On pourrait me prendre pour un pédophile de l'extérieur, mais je m'en moquais. Lorsqu'une petite fille pleurait, il fallait la réconforter. Je m'écartai doucement.

- Et si Monsieur Pouf doit rejoindre Dieu, il sera quand même toujours avec toi dans ton cœur, d'accord ?

La petite serra très fort les poings. Elle ne voulait pas pleurer. Cette petite allait s'en sortir, elle était forte.

- Oui monsieur...

Je lui souris une dernière fois, lui caressai de nouveau les cheveux puis repris mon chat dans mes deux bras, car il commençait à s'agiter. Je ne voulais pas qu'il se blesse plus. Je hochai doucement la tête vers la petite fille pour approuver sa réponse puis essayai de la distraire en lui montrant Neo. Je l'aurai laissé le porter si il n'avait pas été blessé. Bien sûr, ce grincheux de chat snobait les petits sourires timides de la petite fille en pleurs, mais il ne pouvait résister à ses caresses et se mit à ronronner. L'enfant se calmait peu à peu, reniflant de temps à autre. C'était mieux pour elle que de se morfondre toute seule en attendant sur une chaise. Je me demandai une nouvelle fois ce que pouvaient bien faire ses parents pour la laisser seule comme ceci. Mais c'était la vie... Je soupirai et continuai de parler avec la petite pour la distraire et patienter, le temps que le vétérinaire ait finit.

© Kinotto de LG.

Le vétérinaire gratter sur l'ordonnance les traitements du chien, le regardant du coin de l'œil. L'animal quant à lui avait abandonné l'idée d'observer les lieux, se contentant de dormir, la tête écrasée par terre. Il ne put s'empêcher de soupirer, reportant son attention sur l'homme en face de lui qui regardait son compagnon, peiné. Carter lui tendit le papier, se relevant en lui tendant la main, attendant patiemment qu'on la lui serre, geste qu'il était hélas, obligé de faire à chacun de ses clients bien qu'il n'en avait pas envie. Il profita de l'attention de M. Smith pour lui faire comprendre une chose qui lui semblait évidente.

- Vous devriez faire plus attention à votre chien, s'il est dans cet état, c'est à cause de votre manque d'attention à son égard.

Il soupira en réponse, se massant la nuque d'une main lourde en regardant son chien.

- J'en suis conscient, mais vous comprenez, avec le bébé, ma femme et moi n'avons pas le temps de nous occuper de lui...

Carter se baissa, caressant la tête du canin qui ne prit pas même la peine de grogner. Il était un lycanthrope félidé, si les chats l'avaient toujours adoré et se frottés à lui en ronronnant, les chiens eux, avaient tendant à essayer de le mordre jusqu'à ce qu'il les toisent du regard. Ils se mettaient alors à couiner avant de cesser, mais cet animal lui, n'avait plus la force ni même l'envie de témoigner une émotion. Le vétérinaire se releva, ouvrant la porte pour conduire son client à son assistance. Il se fit arrêter, se retournant pour regarder l'homme qui lui avait demandé un service.

- Je ne voudrais pas vous déranger mais... Pourriez-vous rassurer ma fille ? Elle attend dans la salle d'attente, elle aime monsieur Pouf plus que n'importe qui, c'est elle qui a remarqué qu'il allait mal.

Il hocha la tête sans même un mot, s'éloignant de l'homme en prenant le chien dans ses bras pour le ramener à l'enfant. Lorsqu'il arriva dans la salle, il remarque immédiatement la fillette qui reniflait bruyamment en caressant un chat noir. Elle tourna la tête vers Carter, sautant par terre en courant vers lui, tendant les bras vers le petit chien en souriant. L'homme ne put alors qu'afficher l'un de ses plus beau sourire, attendrit par l'image d'un enfant si épanouit à l'idée de rentrer avec son meilleur ami. D'après son père, elle avait été la seule à l'écoute de l'animal, elle l'aimait et le vétérinaire ne demandait rien de plus. Il se pencha, lui donnant le yorkshire avec précaution malgré la mauvaise mine que ce dernier affiché.

- Ne t'en fais pas, ton compagnon va bien.

La fillette releva les yeux vers lui, les joues encore humide certainement dû à une crise de larme. Carter posa sa main sur ses cheveux, évitant soigneusement à décoiffer ses deux petites couettes, lui caressant affectueusement la tête.

- Alors il a vraiment rien ? Mais je suis sur qu'il va mal, il ne joue plus et il ne mange presque plus et en plus il dort tout le temps...

Carter soupira faiblement, se relevant en croisant les bras sur son torse. Il prit une voix grave et sérieuse, avec toutefois une touche de douceur qu'il se réservait à une mince partie de sa clientèle.

- C'est parce que Monsieur Pouf est déprimé, les chiens sont bien plus sensible que nous autre humain à l'abandon. Tes parents ne peuvent pas s'occuper de lui avec l'heureux événement qui est arrivait chez vous et toi tu es à l'école, alors il a crut que vous ne l'aimiez plus. Mais tu sais quoi...

Un nouveau sourire vint s'afficher sur ses lèves, se baissant à sa hauteur pour lui murmurer quelque chose, bien que ce n'était pas un secret, il fit mine que ce qu'il s'apprêtait à lui révéler était une chose incroyable.

- Tu va allais voir mon assistante et lui dire que c'est moi qui t'envoie et qu'elle doit te montrer comment masser le dos de Monsieur Pouf pour qu'il aille mieux, d'accord ?

Elle détala en souriant, remerciant le vétérinaire d'un grand sourire. L'homme se releva enfin, reportant son attention sur le prochain patient après avoir vu disparaitre la silhouette enfantine à travers la porte. Enfin, il se retourna vers le rouquin, une expression impassible et sérieuse sur le visage. Son sourire s'était volatilisé en même temps que l'enfant.

- Bonjour, si vous voul...

Il s'approcha de lui, s'apprêtant à lui tendre la main avant de stopper son geste en écarquillant les yeux. Le pauvre chat dans les bras de son maître maintenait sa patte levait, le sang perlant sur son pelage. Carter posa sa main dans le dos de l'inconnu, le regardant avec inquiétude.

- Allez y s'il vous plais.

Il ne perdit pas une seconde, il emmena l'individu dans la salle d'examen, prenant le chat avec précaution en tentant bien évidemment de rassurer son partenaire. N'importe qui aurait pu le trouver froid à l'égard de son client, il n'avait pas été particulièrement chaleureux, seul ses gestes se voulaient rassurant, mais sa seule préoccupation était l'animal blessé. Il avait souvent eu un grand nombre de reproche à cause de ce comportement, mais Carter n'avait jamais fait d'effort pour changer, il dédiait son amour et son affection aux animaux, non pas aux humains.

- Dîtes moi ce qu'il c'est passé je vous prie.

Petit Neo va être soigné ~

▬ Feat Carter Parker.

Je devais l'avouer. Je m'étais moi-même calmé en parlant avec la petite fille et l'adrénaline du choc était retombée peu à peu. Mais lorsqu'elle vola à moitié vers le vétérinaire qui sorti de la pièce accompagné d'un homme et d'un petit chien, je me rendis compte que mes mains tremblaient un peu. Je n'y avais pas prêté attention, je ne voulais pas le faire. Mais je voyais mon petit Neo qui ronchonnait moins alors que la fillette touchait ses poils soyeux, ses yeux se plissaient peu à peu sous la fatigue. Il allait de plus en plus mal et je ne savais que faire... Je vis du coin de l’œil le vétérinaire se pencher vers l'enfant pour la rassurer et lui rendre son chien, un gentil sourire aux lèvres. Je voulais qu'il se dépêche de prendre Neo, mais je ne voulais pas l'interrompre alors qu'il aidait la petite fille. Donc je restais assis, m'empêchant de trop serrer les doigts autour de mon ami à poils en patientant. Lorsque l'homme se releva, je me retins de pousser un long soupire fébrile de soulagement. Je me relevai en même temps qu'il s'approchait.

- Bonjour, si vous voul...

Le médecin perdit un peu de son impassibilité, écarquillant les yeux devant l'état de Neo. Enfin... L’œil plutôt. Oui, il avait une grosse cicatrice qui lui barrait l'oeil gauche, ne lui laissant que le droit en bon état de marche. Avec ses cheveux verts, je stoppai un peu devant cette apparence plus qu'incongrue puis je haussai intérieurement les épaules. Au fond, peu importe, tant qu'il guérissait mon chat. Et puis même si il avait l'air plutôt dangereux, il avait eu l'air très gentil avec l'enfant, ça ne pouvait pas être quelqu'un de mal. Surtout qu'il aimait les animaux. Le vétérinaire ne s'empressa pas de sa phrase de bienvenue et me fit directement passer dans l'autre salle.

- Allez y s'il vous plais.

Arrivé dans la salle, je le laissai prendre Neo avec difficulté avant de serrer mes mains tremblantes entre elles. L'inquiétude rongeaient un peu plus mes traits à chaque minutes que je passais à voir mon chat s'affaiblir. Je suivais du regard chacun des gestes du médecin, essayant de savoir si il pensait qu'il allait s'en sortir.

- Dîtes moi ce qu'il c'est passé je vous prie.

Je soupirai longuement, mon souffle un peu tremblant. Et j'essayais de raconter l'histoire le plus clairement possible.

- Et bien j'étais chez moi et je lisais tranquillement lorsque j'ai entendu un cri inhumain, ainsi qu'un dérapage de voiture... Neo a l'habitude de sortir pour faire ses besoins et jouer dehors, il n'aime pas rester tout le temps enfermé... Je suis allé voir ce qui se passait... Et j'ai trouvé mon chat sur le bas-côté, miaulant faiblement avec la patte tordue et en sang... Et bien sûr ce connard et ce putain de lâche de chauffard s'était cassé de là...

Je ravalai mes derniers mots en frottant mes mains entre elles. J'étais maintenant en colère contre ce salopard inconnu, mais également contre mon inattention. Certes, je n'aurais pas pu faire grand chose mais... Ça me tuait quand même. Je pris deux grandes inspirations pour me calmer, fixant Neo doucement.

- Excusez moi... Donc... Je l'ai soulevé le plus délicatement possible pour qu'il n'ait pas mal... J'avais d'ailleurs des petites lacérations dans le cou et sur les bras à cause de la peur de mon chat du début. Puis j'ai pris ma voiture pour venir ici le plus vite possible. Tout ça a prit environ 20-25 minutes...

Mes mains tremblaient toujours autant mais j'avais finis par calmer ma voix au fur et à mesure, masquant ma panique. Je n'osais me rapprocher trop prêt de la table où était posé Neo et je le regardais avec inquiétude, me tordant les mains. Puis je me penchai un peu pour mieux le voir. J'espérais qu'il allait s'en sortir sans rien de grave. J'avais entendu que parfois on devait amputer certains animaux lorsqu'ils avaient une patte cassée. Je ne voulais pas qu'on coupe une patte à mon Neo... Il aimait sauter et grimper partout, jouer avec d'autres chats... Comment allait-il faire si on lui coupait une patte... J'étouffai mes craintes en m'éclaircissant la gorge. Mais ma voix était quand même un peu rauque de mon inquiétude.

- Docteur... Il va s'en sortir, n'est-ce pas ?

Je relevai la tête vers l'homme que j'avais à moitié ignoré jusque là, fixant son unique œil à la recherche d'une réponse. Les gens devaient bien souvent être gênés de voir un tel faciès recouvert de cicatrices. Mais j'avais vu des hommes à l'allure bien plus terrifiante et je me moquais royalement de sa cicatrice, ainsi que de la façon dont il se l'était faite. Je n'étais pas curieux de la vie privée des gens, sauf dans le cadre de mon travail. Ici et maintenant, je voulais simplement savoir comment mon chat allait s'en sortir.

© Kinotto de LG.

Carter hausse un sourcil, il était chose rare de voir une personne ayant la capacité intellectuel suffisante pour se calmer et expliquer sans affolement.

- Et bien j'étais chez moi et je lisais tranquillement lorsque j'ai entendu un cri inhumain, ainsi qu'un dérapage de voiture... Neo a l'habitude de sortir pour faire ses besoins et jouer dehors, il n'aime pas rester tout le temps enfermé... Je suis allé voir ce qui se passait... Et j'ai trouvé mon chat sur le bas-côté, miaulant faiblement avec la patte tordue et en sang... Et bien sûr ce connard et ce putain de lâche de chauffard s'était cassé de là...

Le vétérinaire se retint de justesse de lui faire remarquer sa part de responsabilité dans cette histoire, s'il avait fait plus attention, son animal n'aurait pas été dans cet état là. Tandis que l'homme continué ses explications, l'hybride prit une feuille, regardant le nom de son patient, l'écoutant cependant avec attention en relevant de temps à autre les yeux vers lui. Il ne pu s'empêcher de remarquer les tremblements de l'homme, s'attendrissant devant le maître torturé de voir son animal ainsi. Il n'allait rien lui dire de méchant. Il ne le méritait pas. Carter aurait aimé voir plus de personne ainsi, si attentionné auprès de leur compagnon de vie.

- Docteur... Il va s'en sortir, n'est-ce pas ?

Carter soutint son regard, il n'aimait pas mentir, mais il refusait de fournir à cet homme si attaché à son chat, une réponse qui lui aurait brisé le cœur. Il devait toutefois être clair et net. Sans plus se préoccuper du rouquin, le vétérinaire commença à ausculter le félin, le calmant de sa large main. Tout les félins l'aimaient, certainement dû à ses gênes de tigre, et il fallait bien avouer que c'était fort pratique pour de lourde opération lorsque l'animal était trop stressé. Il poussa un profond soupir, ne quittant pas du regard la patte blessée.

- Je ne le laisserais pas mourir, cependant... L'homme fini par relever les yeux vers son interlocuteur. Monsieur Haros, vous allez devoir accepter la possibilité que votre chat perde sa patte.

Rapidement, l'assistante vint à la rencontre du vétérinaire, lui apportant le matériel nécessaire pour soulager un maximum l'animal blessé. Les soins durèrent une bonne dizaine de minutes et il fini par retourner auprès de son client.

- Je vais le garder quelques jours à la clinique pour veiller sur lui, mais vous avez bien fait de me le ramener dès que c'est arrivé. Vous ne pouviez pas faire mieux

Il soupira une nouvelle fois en secouant la tête, pensant à ces chiens qu'on abandonné sur la route, à ces animaux qu'on laisser dépérir avec comme seule l'excuse le manque de temps pour s'en occuper.