Une heure de colle injustifiée

Je n'étais pas d'humeur joviale cette après-midi, je traînais les pieds dans les couloirs en lançant des regards assassins à tout les élèves que je croisai. Je sortais le billet de la poche de mon sac pour le relire... Idiot d'élève perturbateur... Plus j'examinai l'avis d'heure de colle et plus j'étais sur les nerfs... Je le gardai à la main puisque j'arrivai bientôt à la salle. Déjà que j'étais collée à cause d'un autre, je l'étais avec un professeur que je ne connaissais absolument pas.. PFFFF, quelle tuile... Je bousculai un élève, qui fit tomber tout ses cahiers au sol. Jurant il les ramassa rapidement tandis que je poursuivais mon chemin sans montrer le moindre intérêt pour son cas. J'étais devant la salle et je regardai l'inscription sur la porte "Salle de science"... Génial.
Dans un ultime soupir je poussais la porte avant d'entrer dans la salle. Sans même un regard pour le professeur je posais mon billet d'heure de colle sur son bureau avant de lâcher mon sac au pied d'un table au second rang et de m'avachir sur une chaise sans ménagement. JE croisais les jambes avec de faire taper mes ongles les uns après les autres sur la paillasse blanche de la salle. Je venais à peine d'arriver et je m'ennuyai déjà. C'était ma première heure de colle et je savais que je n'allais pas aimer cela... Surtout si je n'avais rien fait qui justifie cette sanction...

La transformation

Richter Condomnia

Assis au bureau, les paupières closes, je faisais le vide dans ma tête, oubliant tout ce qui m'entourais. Je ne pensais à rien, tout était noir, obscur et sans aucune sortie, j'étais seul. Ou du moins, c'est ce que j'essayais de faire paraitre mais bien vite, je laissais tomber mon masque de neutralité et tapé du poing sur la table. Je rouvrais les yeux, me relevant et prenant le premier objet à porté de main pour le jeter sur les silhouettes fantomatique qui discutait devant le bureau. Ils me regardèrent tout deux, les yeux écarquillés sans comprendre ce que signifiait ce geste de brutalité. Je sentais la colère bouillonnait en moi et les foudroyant du regard, j'abattais une nouvelle fois ma main sur le bureau en prenant la parole d'une voix forte.

- Allez jouer ailleurs, vous me dérangez !

Logan se mit à bailler négligemment avant de faire le contour de la table pour venir à coté de moi. Il jeta un coup d'œil aux documents que j'étais en train de lire et fit une pitoyable imitation. Alors que je m'apprêtais à frapper une nouvelle fois dans le vide, Venom posa ses bras sur la table et me regardait avec des yeux de chien battu.

- Mais... Richter chéri...
- Dégage de là ! Je lui faisais quelques signes de la main pour qu'il s'en aille avant de me retourner vers Logan, et toi aussi va t'en, vous me perturbé à force de raconter des bêtises ! J'aimerais éviter que les élèves ne me prenne pas pour un schizophrène.
- Dans ce cas c'est raté.

Ils s'exprimèrent en cœur et les les deux esprits repartir vers le centre de la pièce l'un en soupirant et l'autre les bras croisé derrière la tête. Je lâchais un profond soupir d'exaspération en me laissant retomber sur ma chaise. Feuilletant les pages proprement empilée sur la table, je contemplais avec lassitude l'heure de colle d'une élève. Toujours à jouer les intéressants en classe au lieu d'écouter, des adolescents tous stupide les uns que les autres, déprimant. J'avais été attiré par ce pensionnat car ma place ne pouvait qu'être ici, au milieu des gens aux pouvoirs surnaturel seulement... Le métier d'enseignant ne me correspondait absolument pas et pour cause, je détestais m'occuper de gamin écervelé. Je jetais un coup d'œil à Venom et Logan qui avaient commencés à chuchoter entre eux en m'envoyant de temps à autre un petit regard furtif en ricanant de plus bel. J'avais déjà deux enfants dont je devais m'occuper et je ne me prêtais pas à leur jeu d'agacement. Lorsque le brun revint vers moi avec ennui, je relevais la tête pour le regarder mollement.

- Que veux-tu encore ?
- Qu'est-ce que tu fais ? c'est vraiment pas amusant. Tu ne fais jamais rien, enfaite tu as choisi ce métier pour pouvoir glander avoue ! Vraiment quel flemmard !

Je foudroyais du regard Venom en me mordant la lèvre inférieur, le visage sombre. Depuis quand je me reposais ? Avec eux c'était totalement impossible... À bout de nerf, j'allais ramasser le sac que je leurs avais lancé quelques instant plus tôt et qui était parti s'écrasé lamentablement au sol. Je le ramenais à mon bureau sans un mot, sentant le regard de mes deux hôtes sur moi. Je faisais demi tour, faisant ainsi face à l'ancien militaire qui frémit sous mon regard insistant. D'une voix dans laquelle je ne cachais pas mon énervement, je m'adressais à lui.

- tu as raison, je ne travaille jamais et pour que ça continue, tu va t'occuper du travail à ma place !

Sans plus attendre, j'activais mon pouvoir en laissant Venom devenir le maître de notre corps.

Venom

Je regardais le sac tomber une nouvelle fois par terre. Je regardais dans tout les sens en recherchant désespérément la silhouette du blondinet qui restait introuvable. Logan chuchota un "Boulette..." discret avant de s'éclipser à son tour en me laissant seul. Affolé, j'explorais cet univers quasi inconnu en essayant de comprendre ce que Richter trafiquait depuis un bon moment déjà. Ce fut lorsque d'une arrivée fracassante une jeune fille fit éruption que je commençais à comprendre ce qui se tramé. Comme pour être certain de ce que je pensais, j'avançais timidement vers ce qui semblait être une élève. Oui, j'étais totalement paumé et si la minette avait levée les yeux vers moi et s'en serait rendu compte immédiatement. je passais une main dans mes cheveux et me gratté le crâne avant de m'adresser à la gamine.

- Euh... Au fait... tu viens pour une heure de colle c'est ça ?

J'attendais sa réponse en me demandant si je ne m'étais pas trompé. Je soupirais en croisant les bras sur mon torse, après tout, si je faisais une bêtise qu'importe ! Ce n'était pas mon métier mais celui de Richter, on ne pourrait me reprocher mes erreurs. ce fut avec stupeur que j'imaginais la scène, devant une classe de trente élève là, le drame, je vexais mon hôte qui sous la colère m'abandonnai à mon triste sort. Je frissonnais en me tenant le visage entre les mains et en grimaçant.

- Euh... Au fait... tu viens pour une heure de colle c'est ça ?

Je restai perplexe face à cette question... Je venais pourtant de poser ma fiche de colle juste sous son nom... Et au ton de sa voix il ne semblait pas sur de ses propos... Quel genre de prof pouvait avoir ce comportement. Je relevai la tête vers lui pour le regarder. Il n'avait en rien l'allure d'un prof mais je me gardai de faire cette réflexion. Je répondis simplement.

-A votre avis ? Je viens de poser ma feuille d'heure de colle sur votre bureau...

J'avais fais attention à ne pas être blessante dans ces propos et à le dire sur un ton doux et intrigué. Je ne voulais pas me quereller avec un nouveau professeur si rapidement... J'attendrai un peu avec de montrer que je n'aimai pas l'autorité... Quand j'y repense, il n'y avait que mes notes et mon travail individuel qui faisaient de moi une élève A car mon assiduité et mon insolence me plaçait plutôt au dernier échelon. Je me raclai la gorge avant de me pencher un peu pour lui poser une nouvelle question.

-Excusez moi monsieur mais, c'est la première fois que vous enseignez non ?

Il était habillé de manière atypique, il faisait un peu... soldat. C'était la première fois que je voyais un prof comme lui. Il ressemblait plus à ... aucun membre du l'équipe pédagogique en fait... à la rigueur un surveillant. Il devait approcher de la trentaine mais ne semblait pas avoir la maturité qui suivait derrière... Enfin après tout je dis ça mais c'est sans le connaître. Je restai penchée vers l'avant et immobile attendant qu'il me réponde.

La transformation

Venom

La jeune fille sembla déconcertée et me jeta un regard que je fis mine de ne pas voir. La plupart des gens en me voyant comprenait souvent d'où je venais, chose que je n'appréciais pas particulièrement. Connaissez-vous ce regard intrigué et effrayé que la plupart pose sur vous lorsqu'ils apprennent que vos mains sont tachés de sang ? J'étais comme un animal de foire, les gens me contemplait avec insistance dans le plus grand silence avec un regard empli de reproche. Je m'y étais rapidement habitué, ignorant simplement l'indélicatesse de mes interlocuteurs mais lorsqu'un enfant apprenait la vérité, c'était un choc plus grand que je subissais.

-A votre avis ? Je viens de poser ma feuille d'heure de colle sur votre bureau...

Je restais inerte sans détourner le regard de la jeune fille, les yeux rond comme des billes. Je me tournais vers la gauche pensant trouver le bureau dans cette direction avant de trouver son emplacement exact. Je m'avançais maladroitement vers la table et jeté un coup d'œil au papier. Elle s'appelait donc Esmeralda... Je me grattais le menton en relevant la tête, il me semblait avoir déjà entendu Richter parler d'une histoire dans laquelle un nom semblable y était.

-Excusez moi monsieur mais, c'est la première fois que vous enseignez non ?

Je me retournais vivement avec un "Hum ?" non pas discret en revenant sur mes pas pour approcher de la table à laquelle elle s'était assise. Je marmonnais intérieurement en insultant le véritable professeur pour ne pas m'avoir apprit les bases, il aurait pu rien qu'un minimum m'aider à avoir l'air d'être professeur non ? Je n'en attendais pas moins de Richter, il était un être lunatique, égoïste et malpoli lorsque ça me concernés. Je soupirais en m'accroupissant devant le bureau auquel Esmeradla tait assise et croisais les bras sur le bois.

- Ça se voit tant que ça ? Enfaite je ne suis pas vraiment professeur, disons que... Je remplace un ami... Exceptionnellement, je secouais la tête contrarié en faisant une courte pause avant de reprendre, en revanche il ne m'avais pas prévenu qu'une élève collée allait débarquer, je suis déjà paumé alors en plus m'occuper d'une élève... C'est galère.

Je pouvais presque entendre la voix du blondinet dans ma tête me crier que nous n'étions pas ami. Pendant un instant, je me mis à bouder en oubliant la présence humaine à mes cotés, critiquant encore une fois Richter. Je sortais brusquement de mes pensées en souriant et m'adressais une nouvelle fois à mon interlocutrice.

- Alors, t'as fais quoi comme connerie pour être collée ?

Je le regardai avec attention pour scruter ses réactions. Il vint lentement jusqu'à mon bureau pour s'accroupir juste devant moi.

- Ça se voit tant que ça ? Enfaite je ne suis pas vraiment professeur, disons que... Je remplace un ami... Exceptionnellement,, en revanche il ne m'avais pas prévenu qu'une élève collée allait débarquer, je suis déjà paumé alors en plus m'occuper d'une élève... C'est galère.

Je me mis à sourire un peu amusée, il me prenait pour une gamine ou quoi ? S'occuper de moi... Je ne fis aucune remarque pour le moment, un peu amusée, je le laissai finir. A vrai dire je ne savais même pas si le véritable professeur était au courant de ma venue.

- Alors, t'as fais quoi comme connerie pour être collée ?

Ah... nous y voilà. J'approchais alors mon visage en souriant.

-Ne vous en faite pas, je ne le dirai à personne et je serai sage.

Puis dans un soupire agacé je me décidai à lui expliquer l'histoire.

-Et bien voyez-vous Monsieur, il semblerai que les professeurs de ce pensionnat soit capable de commettre des erreurs. L'autre jours, j'étais tranquillement entrain de marcher dans les couloirs pour regagner ma chambre quand un abruti d'élève D m'a bousculé. Et bien sur c'était de ma faute... Il a commencé à s’énerver et à m'insulter. Je n'allai pas me laisser faire. Alors je lui ai demandé de sauter par la fenêtre... Et il l'a fait... Seulement il y avait un professeur juste en dessous...

Je retenais un rire moqueur, je me mordais la lèvre pour ne pas craquer mais c'était trop dur... J'éclatai de rire en me rappelant de la tête du prof... C'était vraiment une vision magique. Je repris mon calme pour finir l'histoire.

-Comme vous vous en doutez, la curiosité m'a poussé à regarder en bas... Le prof m'a vu et m'a collé... C'était pas très cool c'est vrai, mais ça valait vraiment la peine d'être vu...

Je croisai à mon tour les bras sur ma table, puis j'y posai mon menton. Je le regardai dans les yeux avec un grand sourire amusé. Si cet élève ne m'avait pas agressé il ne lui serai rien arrivé. Il y'en a vraiment qui s'énerve pour rien... Je ne pouvais pas m'en empêcher... Quand ces idiots commençaient à monter le ton je me sentais obligé de leur rabattre le caquet... J'en revenais à l'homme en face de moi. Il remplaçait un ami ? Mais je ne l'avais jamais vu... Ça m’étonnerai vraiment que le pensionnat ait autorisé n'importe qui entrer ici... Hum... Intriguant cet homme. Je ne perdais pas un seul instant mon grand sourire amical.

Un moment pour discuter

Venom

Esmeralda sembla prendre ses aises, peut-être amusée de voir que le professeur qui devait la surveiller avait décidé de s'absenter pour laisser la place à un incompétent. Pendant quelques minutes, une longue dispute éclata entre Richter et moi, bien sûr, tout se passa dans ma tête car contrairement au blondinet, je n'étais pas le genre à me faire passer pour un fou en parlant tout seul. Je retins un rire discret à cette image hilarante de Richter s'énervait dans les couloirs quand celui-ci revint à la charge.

-Ne vous en faite pas, je ne le dirai à personne et je serai sage.

Je la regardais une nouvelle fois sans comprendre avant de reprendre mes esprits. Cette adolescente allait finir par croire que j'étais incapable de tenir ma concentration plus de deux minutes et bien qu'elle n'aurait pas tord, il était hors de question que je perde la face devant une gamine, aussi séduisante soit-elle !

-Et bien voyez-vous Monsieur, il semblerai que les professeurs de ce pensionnat soit capable de commettre des erreurs. L'autre jours, j'étais tranquillement entrain de marcher dans les couloirs pour regagner ma chambre quand un abruti d'élève D m'a bousculé. Et bien sur c'était de ma faute... Il a commencé à s’énerver et à m'insulter. Je n'allai pas me laisser faire. Alors je lui ai demandé de sauter par la fenêtre... Et il l'a fait... Seulement il y avait un professeur juste en dessous...

J'écarquillais les yeux et écouté en silence son histoire. Comment aurais-je pu imaginer qu'une chose si adorable que la jeune fille était capable d'une telle... Fourberie ? Personne n'aurait sauté sans raison, son pouvoir avait donc un rapport avec le fait que l'élève l'avait écouté sans broncher. La curiosité m'avais piqué à vif, je me devais de découvrir le mystère que cachée l'élève. Je ne pu pourtant pas retenir un sourire qui vint fleurir sur mes lèvres, dans ma jeunesse, j'avais été capable de faire pareil traitement à mes camardes même si ceux-ci, avait été jeté contre leurs gré... J'étais mal placé pour faire la leçon et à n'en pas douter, Richter allait s'en mordre les doigts pour m'avoir laissé sa place à cet instant précis !

-Comme vous vous en doutez, la curiosité m'a poussé à regarder en bas... Le prof m'a vu et m'a collé... C'était pas très cool c'est vrai, mais ça valait vraiment la peine d'être vu...

Je secouais légèrement la tête en imaginant la tête du professeur... J'en vins même à regretter de ne pas être à sa place. Au départ, je m'y pris au jeu, prenant un regard sévère et croyez moi, lorsqu'un militaire fait mine d'être en colère, ça peut être effrayant.

- Et bien ma foi... Voilà une élève bien turbulente que nous avons là. Tu ne devrais pas faire ça, c'est dangereux, il aurait pu lui arriver un accident... Tu aurais du être plus que collée.

Je gardais le silence un moment avant d'aller chercher une chaise pour la mettre en face du bureau de Esmeralda. La dureté de mon regard était toujours présent, jusqu'à ce que je m'assis sur la chaise. Alors que tout semblait porter à croire que j'étais énervé, je fis quelque chose de très contradictoire, c'est à dire, applaudir la jeune fille avant de lui sourire.

- Ça, c'est ce que j'aurais dis si j'étais le vrai professeur mais plus sérieusement, j'ai déjà fais pire et donner des leçons de moral ce n'est vraiment pas mon fort ! Moi je suis plus dans l'éclate, il suffit de connaitre mon dicton, ne dit-on pas "Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en ressortirez pas vivant" ? Je croisais les bars sur le bureau, les yeux pétillant de malice et de curiosité, alors, c'est quoi ton secret, comment ça se fait qu'il t'a obéit sans broncher ?

- Et bien ma foi... Voilà une élève bien turbulente que nous avons là. Tu ne devrais pas faire ça, c'est dangereux, il aurait pu lui arriver un accident... Tu aurais du être plus que collée.

Il semblait maintenant en colère. Son air était devenu sévère. Il avait pourtant l'air sympa celui là... Mais bon... Peu être devrai-je lui "rappeler" que je suis une élève adorable et qu'il veut me faire passer cette heure de colle de la manière la plus agréable qui soit... Un fin sourire s'étendit sur mes lèvres et je le regardai s'installer devant moi. Alors que j'allais utiliser mon pouvoir il se mit à applaudir. Je le fixai sans changer la moindre expression sur mon visage.

- Ça, c'est ce que j'aurais dis si j'étais le vrai professeur mais plus sérieusement, j'ai déjà fais pire et donner des leçons de moral ce n'est vraiment pas mon fort ! Moi je suis plus dans l'éclate, il suffit de connaitre mon dicton, ne dit-on pas "Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en ressortirez pas vivant" ?Alors, c'est quoi ton secret, comment ça se fait qu'il t'a obéit sans broncher ?

Il s'était maintenant installée sur mon bureau en me fixant empli de curiosité. Je ne pus m'empêcher de rire. Je préférai cela, c'était un comportement nettement plus sympathique. Je me penchai légèrement sur lui en souriant encore plus.

-Je compte bien en ressortir vivante.... En ce qui concerne mon secret... Sachez monsieur l'imposteur, que si je vous disais que vous avez envie de vous mettre nu devant moi et de faire des poses ridicules, vous le feriez... Pour la simple et bonne raison que j'en aurai envie et que par ce fait vous auriez envie de faire ce que je veux. Disons que ma volonté est très communicatrice.

Je me reculai à nouveau avec le même sourire figée sur mon visage, je croisai les bras en le regardant. J'allais lui faire une petite démonstration... Alors, je penchai la tête sur le côté pour regarder la porte encore ouverte. Je tendis l'oreille, un élève approchait. Parfait. Je tournai mon regard vers l'homme avant de reprendre.

-Un élève arrive, dites moi ce que vous voulez qu'il fasse et je lui dirai de le faire. Alors vous verrez et vous comprendrez.

J'attendais patiemment me demandant ce qu'il allait choisir, un ordre du genre tordu ? Sadique ? Méchant ? Gentil ? Je n'arrivai pas encore à le cerner totalement donc je ne pouvais me prononcer sur son choix. Mais je suppose que cela allait être très intéressant et très amusant. Je gardai mon sourire à mi chemin entre le sourire adorable et le vicieux.

Un moment pour discuter

Venom

C'était une élève sympathique, une jeune fille qui n'avait jamais sans doute connu un passé comme le mien. Je savais éperdument que ma vie n'était pas la plus malheureuse qui existe, mais je savais aussi que les gamins qui avaient vécu la même chose que moi ne s'en étaient pas aussi bien sorti... Aussi bien sorti ? C'est moi qui disais ça ? J'étais mort ! J'avais perdu la vie pour sauver l'un de mes compagnons, une mort héroïque certes mais on ne pouvait pas plus mal finir. Tout en fixant la jeune de mes yeux à l'étrange couleur rosée, j'essayais d'imaginer quelle vie elle avait pu avoir avant d'arriver ici, après tout, tout ceux vivant dans ce pensionnat avait une partie de leurs vies qui ne pouvait qu'être sombre avec leurs pouvoirs...

-Je compte bien en ressortir vivante.... En ce qui concerne mon secret... Sachez monsieur l'imposteur, que si je vous disais que vous avez envie de vous mettre nu devant moi et de faire des poses ridicules, vous le feriez... Pour la simple et bonne raison que j'en aurai envie et que par ce fait vous auriez envie de faire ce que je veux. Disons que ma volonté est très communicatrice.

Je haussais les sourcils, émerveillé devant pareille découverte. De mon vivant, je n'avais pas eu de pouvoir, j'avais donc beaucoup de mal à imaginer la façon dont on avait pu traiter ces pauvres gosses. Au fond, Logan et moi n'étions que des personnes normaux, si on oubliait bien sur le fait que nous n'existions plus dans les registres de l'état... Nous étions mort et vivant à la fois, pourtant, nul ne le savait alors pourquoi quelqu'un nous aurait traité de monstre ? c'était notre petit secret et nous nous étions jurés de bien le garder. Après tout, si quelqu'un savait le pouvoir, il n'était pas forcé de connaitre nos origines non ? C'est pourquoi je n'aimais pas donner ma véritable identité, de peur que quelqu'un découvre le pot-aux-roses... La jeune fille sembla se concentré sur quelque chose et j'en fis de même, ouvrant grand les oreilles pour savoir ce qu'il se passait. Ce n'était qu'un élève, ou du moins un passant, qu'avait-il de si particulier pour attirer si soudainement l'intention de la marionnettiste ? Finalement, elle reporta son attention sur moi, comme si la présence humaine dans les couloir n'avait plus aucune importance. J'avais tort.

-Un élève arrive, dites moi ce que vous voulez qu'il fasse et je lui dirai de le faire. Alors vous verrez et vous comprendrez.

Je haussais les épaules, ne sachant pas vraiment quoi demander. Je la croyais sur parole et je n'avais pas envie de faire quelque chose qui pourrait nuire à Richter, c'est alors que Logan apparut, un sourire malicieux était affiché sur ses lèvres et je me demandais bien ce qu'il trafiquait encore. Lorsque ce dernier me jeta un regard furtif, je laissais un léger soupir s'échapper de mes lèvres *Allons bon, qu'est-ce que tu veux gamin ?*, tel un esprit fantomatique, il voleta autour de la jeune fille mais ne dit pas un mot. Je le suivais silencieusement du regard, essayant de comprendre ce que signifiait ses mouvements. Lorsqu'enfin je commençais à saisir que ce qu'il voulait était du genre coquin, je lui souris avec exaspération, puis, par un élan de bonté, j'accordais une faveur au véritable professeur. Je reportais mon attention sur la roussette en parlant assez bas, simplement par précaution.

- Demande lui quelle est sa plus grande peur, je m'arrêtais un court instant pensif avant de trouver ma vengeance concernant Richter, ah et... Tu n'as qu'à lui demander aussi de prendre un seau d'eau et de le jeter sur la tête d'un prof sans oublier bien sur qu'il annoncera que c'est son professeur Richter Condomnia qui le lui a demandé !

J'étais méchant avec ce pauvre Richter, mais je ne pu m'empêcher de rire faiblement en imaginant la tête que ferait celui-ci lorsque l'action serait faite. Je me retournais pour regarder l'élève qui passa devant la porte jusqu'à ce qu'une tête blonde bien connu ne se mette devant moi, le visage sévère.

- Je t'ordonne de lui dire que ce n'était qu'une blague !

Un nouveau sourire vint s'afficher sur mes lèvres et oubliant totalement la présence de la jeune fille, je repris de plus bel.

- Désolé mon ptit Richter, c'est ma vengeance pour tout à l'heure, estime toi heureux, j'aurais pu demander bien pire, mais ça... Tu le sais déjà...

Comme pour continuer mon châtiment, je ne laissais pas la place du corps au charmant professeur qui se mit à proliférer des jurons à tût-tête, et bien sur, je ne pu m'empêcher de rire, me moquant gentiment de mon ami.

- Demande lui quelle est sa plus grande peur, je m'arrêtais un court instant pensif avant de trouver ma vengeance concernant Richter, ah et... Tu n'as qu'à lui demander aussi de prendre un seau d'eau et de le jeter sur la tête d'un prof sans oublier bien sur qu'il annoncera que c'est son professeur Richter Condomnia qui le lui a demandé !

Je me mis à rire doucement et je me levai. Devant la porte ouvert je sifflai pour attirer l'attention du garçon. Je lui accordai un grand sourire. Le prenant par la main je l'attirai dans la salle avant de refermer la porte. Je pris son menton entre mes doigts, mes yeux devenant violets électrique.

Tu veux me dire ta plus grande peur n'est ce pas ?

Il hocha la tête et se mit à trembler, il se mit ensuite à pleurer. Sans aucun doute il devait se remémorer sa peur. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Il s'avérer qu'il avait peur de son prof d'anglais. Je me retenais de rire, tournant mon regard vers l'homme, mon sourire s'étendit. Je venais d'avoir une brillante idée. J'approchai mes lèvres de l'oreille du garçon, mes yeux redevenant électrique, je lui donnai ses instructions. Son regard devint vitreux et il s'approcha du lavabo, se saisissant d'un sceau il le remplit entièrement d'eau gelée. Il revint vers moi pour avoir mon aval, j'hochais la tête me retenant avec difficulté de rire. Il jeta le contenu du sceau sur le faux professeur. Je n'en pouvais plus, je m'écroulai sur une table voisine, j’espérais qu'il n'allait pas être en colère... Et si c'était le cas... dommage. Je me tournais vers lui.

-Alors convaincu ?

Rire ainsi me donnait des crampes d'estomac mais c'était trop bon. Puéril, certes, mais trop bon. Il ne devait pas s'y attendre... Peu être sur la fin ? Qui sait ? Je passai ma main dans mes cheveux pour les rabattre en arrière avec élégance.

Un moment pour discuter

Venom

La jeune fille se leva et curieux de connaitre le cours des événements qui allaient en suivre, je restais attentif aux moindres mouvements de la demoiselle.

- Tu veux me dire ta plus grande peur n'est ce pas ?

J'écarquillais les yeux en contemplant la scène avec consternation, elle en avait fait sa véritable petite marionnette et je craignais qu'elle s'occupe de mon cas si je venais l'énerver. Richter réapparu dans un coin de la pièce, les yeux rond comme des billes, on avait l'air malin ! Il voletait jusqu'à moi en avant sa salive difficilement, je failli en rire. Il avait peur de son élève ? C'était bien la première fois que je voyais ça ! J'arrivais parfaitement à lire ses pensées, il devait se demander si elle serait capable de lui demander de faire des choses inimaginable et qu'il soit par la suite chassé du pensionnat. Honnêtement, je ne pensais pas la jeune fille capable d'un tel acte, elle devait connaitre la difficulté pour les gens différents des autres, jamais elle ne serait cruelle au point de les jeter dehors, ou du moins, je l'espérais... Mes pensées prirent fin lorsqu'une douche froide me fis reprendre conscience. Je sursautais en poussant un léger cri de surprise, le cœur battant à tout rompre. Pendant que Esmeralda se mettait à rire comme un beau diable, je fronçais les sourcils en faisant la moue avant d'éternuer. J'allais être malade à cause de cette gamine...

- Tu va voir...

Avec un sourire joueur, j'attrapais la jeune fille en la soulevant du sol, je fixais les lavabos avec amusement et un rire diabolique se glissa hors de mes lèvres. Un ancien militaire comme moi n'avais aucun mal à porter la frêle jeune fille qui n'était pas plus lourde qu'une brindille, en revanche, lorsqu'on se débattait ça faisait toujours aussi mal, surtout lorsqu'on m'écrasai la joue. J'ouvris l'eau en la reposant à terre, en la tenant fermement d'un bras, de mon autre main je l'eclamousais en exagérant un rire mesquin.

- Haha, alors, c'est drôle hein ?! Lorsque tu ressortira d'ici, les élèves ne feront plus de bêtise de peur d'être le prochain à ressembler à une serpillère !

je me mis à rire plus fort, elle allait être furieuse mais après tout, c'était elle qui avait commencée non ? Du regard, je cherchais un placard dans lequel il pourrit y avoir des serviettes avant que Richter ne revienne à la charge furieux en répliquant que cette salle n'était pas censée servir à ds batailles d'eau puéril... J'en compris donc qu'il faudrait se sécher avec des blouses !

Je rigolai encore quand ses mains me soulevèrent du sol. Je m'agitais en criant et en me débattant. Il émit un rire diabolique qui m'agita encore plus. Mes pieds touchèrent à nouveau le sol mais il me maintenait immobile. Il m'aspergea avec l'eau du robinet et je me remit à crier et à me débattre. J'étais complétement drôle...

- Haha, alors, c'est drôle hein ?! Lorsque tu ressortira d'ici, les élèves ne feront plus de bêtise de peur d'être le prochain à ressembler à une serpillère !

Il était à son tour en proie à une crise de fou rire. Je croisai les bras pour froncer les sourcils, je faisais mine d'être très en colère. Je tapai du pieds et le frappait à l'épaule. J'éclatai de rire en passant ma main dans mes cheveux. Je les rabattais vers l'arrière pour avoir une vision claire. J'éternuai à mon tour avant de trembloter, parcouru par un frisson. Je me calmai et m'asseyais sur une des tables.

-Je crois que c'est la première fois qu'une heure de colle me parait si agréable... Ravie de ne pas être tombée sur un vrai prof.

Je penchai la tête sur le côté, vraiment joyeuse.

-Merci beaucoup.

Je frottai mes bras en tremblotant. Bien sûr nous étions dans une salle de cours et elle n'était pas prévue pour les batailles d'eau. Le sol était trempé comme nous deux. Je tournai la tête vers l'élève que j'avais manipulé. Il était là, le regard perdu dans le vide. Je soupirai, je le congédiai d'un signe de la main... Malheureusement pour lui il n'avait pas réalisé que le carrelage était mouillé... Il fit à peine trois pas avant de glisser et de s'éclater la tête violemment sur le sol. C'était méchant mais, je ne pouvais pas m'en empêcher. Le tableau était vraiment trop tordant. Il se redressa en sursaut, tenant son front entre ses mains. Il semblait complétement paniqué et prit les jambes à son cou vers la sortie. Pauvre garçon...

Retour à la jeunesse

Venom

La jeune fille alla s'assoir pendant que je fouillais quelques placard à coté du bureau de Richter, espérant trouver les blouses. Nous étions encore en hiver et bien que cet instant fut amusant, je n'avais en aucun cas envie que Esmeralda tombe malade à cause d'une farce puéril de ma part ! Je souriais discrètement, ne regrettant pourtant pas mes actes.

-Je crois que c'est la première fois qu'une heure de colle me parait si agréable... Ravie de ne pas être tombée sur un vrai prof.

Je tournais la tête vers elle, satisfait de ne pas avoir été aussi ennuyeux que l'aurait été le véritable professeur de science.

-Merci beaucoup.

Je laissais la jeune fille sur son bureau pour continuer mes recherches lorsqu'un bruit fracassant me fis sursauter, je fis volteface, imaginant parfaitement la bataille faisant rage et la guerre déclarée, mais à la place de voir une dizaine de militaire armé de leurs fusils, je haussais les sourcils en voyant l'élève, étalé sur place. Il avait du faire une sacrée chute et je ne pouvais que compatir sa souffrance en silence, à son réveil, il aurait un mal de crâne sans même savoir pourquoi ! Pourtant, je ne pu me retenir de rire en voyant ses yeux ébahit sous l'effet du choc, je me tenais le ventre en retenant ma voix, crispant ainsi mon visage en retournant à mes occupations primaire. Je m'exclamais en trouvant enfin les blouses blanche, en attrapant deux au hasard, j'en jetais une à l'élève en l'interpelant juste avant.

- Tiens, prend ça au moins, tu va avoir froid sinon, après toute mes conneries, on va éviter ça !

J'enlevais ma chemise d'une traite et me revêtis de la blouse sans me soucier de la jeune fille, je n'étais pas le premier torse qu'elle verrait ni le dernier, du moins je l'espérais de tout cœur pour elle ! Je relevais les yeux vers elle après un instant de réflexion.

- Tu veux peut-être te changer, tu veux que je sorte ?

Apparemment il avait également trouvé la chute comique puisqu'il partir dans le même éclat de rire que moi. Il me jeta une espèce de blouse blanche. Je la regardai intriguée.

- Tiens, prend ça au moins, tu va avoir froid sinon, après toute mes conneries, on va éviter ça !

Lorsque je relevai les yeux, il retirai sa chemise pour enfiler la blouse blanche. Je ne pus m'empêcher de sourire sournoisement.

- Tu veux peut-être te changer, tu veux que je sorte ?

Je secouai la tête en me dirigeant vers un coin de la pièce. Je lui tournai le dos avant de retirer mon haut, je le posai sur la table à côté de moi avant d'enfiler la blouse. Je refermai les boutons rapidement avant de revenir à ma place avec ce même sourire narquois. Je croisai les bras battant l'air de mes jambes, mon sourire s'étendit et je dis :

-Et bien grâce à moi, vous avez enfin l'allure d'un prof de science !

Je me moquer de lui gentiment. Je le regardai avec mon sourire imperturbable. Je me demandai quand même où pouvait être le vrai prof de science... Les profs de Black Rose n'étaient pas du genre à abandonner leurs postes comme ça sans raison et à les confier à ses parfaits inconnus. La plupart des profs que j'avais rencontrés étaient assez lourds et strict... Des gens inutiles en quelques sortes. Je baillai avant de lui demander :

-Plus sérieusement, t'en as fait quoi du vrai prof ? Tu l'as enfermé dans un placard ? Jeté par la fenêtre ?

Je gardai le ton de la plaisanterie pour ne pas briser l'ambiance qui s'était progressivement installé. Je regardai l'heure, la moitié de l'heure de colle s'était déjà écoulé. Le temps passe vite en agréable compagnie apparemment, tant mieux je n'étais pas du genre patiente du tout... Et je ne voulais pas l'être de toute façon. Je baillai à nouveau, en pensant au reste de ma journée... Sécher ou aller en cours ? Etre A ou pas ? Je ne savais pas encore mais ... partir en ville me semblait plus attrayant que les cours chargés des A...

[quote="Richter Condomnia"]

Vive la séquestration !

Venom

La jeune fille secoua la tête et partie dans son coin, par respect pour la gente féminine, je me retournais, lui laissant un minimum d'intimité. Un soldat n'était pas forcément un vicieux qui reluqué une paire de nibard lorsqu'il en voyait au contraire, j'avais appris avec le temps qu'une femme se respectée et j'étais devenu un parfait gentleman. Des bruits de pas résonnèrent derrière moi et je me retournais vers la charmante demoiselle qui regagna un bureau pour s'assoir dessus, telle une enfant, elle se mit à bouger ses jambes dans le vide, c'était un geste qui rappelait la pureté de l'enfance et qui m'éloignai des souvenirs douloureux de la guerre.

-Et bien grâce à moi, vous avez enfin l'allure d'un prof de science !

Sur le moment, je ne réagis pas tout de suite, me demandant d'où lui venait cette soudaine remarque avant de comprendre qu'il devait s'agit du fait que je portais une blouse. Au départ dégouté de ressembler à ces cons de profs, je me détendis en sachant que la jeune fille se moquait gentiment et qu'elle n'avait jamais pensée à mal. J'avais eu pas mal de problème avec les enseignants et voir leurs gueules me donnais envie de cogner, il n'y avait que Richter qui n'avait pas à me craindre.

-Plus sérieusement, t'en as fait quoi du vrai prof ? Tu l'as enfermé dans un placard ? Jeté par la fenêtre ?

Je souriais malicieusement en haussant les sourcils, à pas feutré, je rejoignais la jeune fille pour m'assoir sur un bureau en face du sien, les jambes pendu dans le vide mais immobile contrairement aux siennes. Je réfléchissais à quel bobard j'allais pouvoir inventer lorsqu'une petite idée vint me charrier, mon sourire s'élargit et avec nonchalance, je lui répondais.

- Oh, il était trop épuisé alors il est resté au lit...

J'entendis quelqu'un exploser de rire et tourné la tête vivement pour voir Logan écroulé sur le sol, pleurant presque. Richter quant à lui, était debout à coté du garnement moqueur, les joues en feu, s'il avait envie de pleurer, ce n'était certainement pas pour les même raisons. Je me mordais la lèvre inférieur en me retenant de rire, tentant bien que mal de reprendre mon calme avant de me retourner vers Esmeralda... Je n'avais qu'à tout simplement ne pas parler de ma mort et faire comme si notre vie était telle depuis toujours. Je rigolais quelques instants avant de reprendre plus bas.

- La vérité c'est que... Il est juste derrière moi en ce moment vois-tu, oh et pendant que j'y suis. Il y a aussi un ado, qui doit avoir à peu près ton âge, derrière. Comme tout le monde ici, si ce prof a été accepté c'est parce qu'il a un pouvoir.

Je lui souriais une nouvelle fois, mais tristement. Enfaite, elle ne tarderait pas à comprendre la raison de ma présence ici à moi et à Logan. Plus d'une demie heure s'était écoulé et après tout, je n'avais pas certain que nous aurions assez de temps pour qu'elle fasse la rencontre des deux autres garçons, toutefois, je comptais accepter si elle me demander à parler à l'un d'eux.

Il m'avait rejoint et s'était installé face à moi.

- Oh, il était trop épuisé alors il est resté au lit...

Je le regardai quelques secondes avant de rigole doucement. Ses paroles semblaient vouloir atteindre le professeur en lui même, comme s'il était présent avec nous mais, nous étions seuls dans cette salle de classe.

- La vérité c'est que... Il est juste derrière moi en ce moment vois-tu, oh et pendant que j'y suis. Il y a aussi un ado, qui doit avoir à peu près ton âge, derrière. Comme tout le monde ici, si ce prof a été accepté c'est parce qu'il a un pouvoir.

Je le regardai longuement arrêtant de rire. Donc le professeur était présent... Trois personnes qui partageaient le même corps... Trois esprits différents... Il y avait peu de manière pour qu'un esprit extérieur fusionne avec un corps déjà habité... Cela signifiait qu'enfait, le bel homme sympathique, assis en face de moi était mort. Je souriais tristement.

-Donc... tu es mort ? Et Logan aussi... C'est cela ?

Je secouai la tête doucement, je me sentais triste pour lui... Il semblait vraiment avoir la joie de vivre... Je pris ses mains dans les miennes en souriant.

-Mais pour moi ce n'est qu'un détail ! La vrai vie se trouve dans ton état d'esprit, et pour moi tu es tout ce qui a de plus vivant !

Je relâcher ma prise avant de réfléchir, j'avais envie de rencontrer l'autre... Logan ? Avant de voir le vrai professeur... Je souriais en m'étirant. Il était temps pour moi de changer d'interlocuteur, c'était peut être la première et la dernière fois que je rencontrai ce prof, autant en profiter pour voir de nouvelle tête. Je me demandai quelle genre de personne pouvait être ce Logan. Vu les pics que Venom lançait dans le vide depuis tout à l'heure, à l'intention de Richter, je pouvais à peu près m'imaginer qu'il devait être du genre chiant... J'arrêtai de balancer mes jambes avant de dire posément.

-Je suis curieuse de connaître Logan et qui sait ? Peu être vais je rencontrer le vrai professeur de science avant la fin de mon heure de colle... Mon ton fut ironique sur la suite de ma phrase.Après tout, ne dit-on pas le meilleur pour la fin ?

Je grimaçai avant de rigole doucement.

Changement !

Venom

Un sourire triste se peignit sur le visage de la jeune fille et je détournais la tête, elle avait comprit la situation dans laquelle nous étions, mais je ne voulais pas de pitié.

-Donc... tu es mort ? Et Logan aussi... C'est cela ?

Ses mains enlacèrent les siennes et je jetais un regard furtif, et surpris, sur les doigts délicatement posé sur les miens. Je haussais les épaules, enfaite, je n'étais pas si triste, j'avais énormément souffert au départ mais ma perte avait été pour la bonne cause et puis... Richter était sans cesse à mes cotés, je voyais, et je comprenais, qu'il s'en voulait, ça me suffisait, il s'était déjà excusé et je n'en avais pas besoin pour être heureux, ça avait été mon choix de le protéger.

-Mais pour moi ce n'est qu'un détail ! La vrai vie se trouve dans ton état d'esprit, et pour moi tu es tout ce qui a de plus vivant !

Logan vint s'assoir à coté d'elle et je le regardais tristement, ces mots étaient vraiment attendrissant, ça me mettais du baume au cœur mais celui qui en avait le plus besoin était en ce moment même, à coté d'elle. Son regard était dur et pourtant, je savais que sous cette fausse arrogance, l'adolescent était ému par ce qu'avait dit Esmeralda. Je lui souriais quant à moi sympathiquement, appréciant ses paroles. Ses mains relâchèrent leurs prise, glissant sur mes paumes pour s'enlever complétement, la jeune fille s'étira, songeuse.

-Je suis curieuse de connaître Logan et qui sait ? Peu être vais je rencontrer le vrai professeur de science avant la fin de mon heure de colle... Après tout, ne dit-on pas le meilleur pour la fin ?

Je riais en la plaignant d'avance, elle allait souffrir avec notre chère blondinet ! Je me penchais légèrement vers elle en haussant les sourcils.

- Pas de problème mais fais attention à toi, Logan est... Assez spécial disons, et Richter lui va carrément te tirer les oreilles ! Je lâchais un dernier rire avant de lui faire un salut de la main, ravi de t'avoir rencontré Esmeralda, ça m'a fais plaisir de faire la connaissance d'une aussi charmante demoiselle que toi, enfin, je reste ici mais tu ne pourras plus me voir hélas.

Je me relevais, commençant la transformation douloureusement. Si Richter pouvait changer de forme sans mal, Logan et moi en souffrions beaucoup, le corps tentait de nous rejeter et il était toujours difficile de rester accrocher lorsque notre armure ne devenait guère plus épais qu'une feuille de papier. Un bourdonnement agaçant me griller la cervelle pendant que mon corps devenait plus petit, prenant la forme de celui d'un élève. Mes cheveux se teintèrent d'un blond aux reflets rosé, les longue mèches attachés se raccourcir et plus étonnant encore, diverses piercing et autres accessoire se mirent à apparaitre sur moi, comme par magie.

Logan

J'avais écouté la conversation tout le long, riant de tant à autre méchamment et émerveillé devant la gamine qui se fichait de notre mort. Je n'en témoignais pourtant rien, gardant un visage impassible. Sous l'effet de la transformation, je sentis nos esprits se mélangé, c'était une sensation très étrange, impossible à expliquer. Lorsque je finis par me transformer, ma tenue était celle d'un élève basique, enfin... J'avais un slim noir dont la matière rappeler étrangement le cuir, diverses chaines étaient attaché au niveau de la ceinture et mes chaussures étaient des rangers avec des rajouts de métal par dessus. Sous la douleur, je me laissais tomber au sol, les mains ouverte contre le carrelage, la bouche ouverte pour reprendre ma respiration. Lorsque nous étions des esprits, respirer nous passer par la tête, parfois j'oubliais de respirer lorsque je prenais le contrôle du corps... Me faisant tomber dans le coma. Je serrais les poings en me relevant, faisant retentir aux passage un léger cliquetis dû au grand nombre de bijoux que je portais. Mon T-shirt était quant à lui gris, parcouru de quelques motifs punk et mes poignées étaient cachés par de nombreuses accessoire. Je me relevais difficilement, me rattrapant à une table en me tenant fermement le crâne, poussant un juron mauvais.

- Bordel de merde...

- Pas de problème mais fais attention à toi, Logan est... Assez spécial disons, et Richter lui va carrément te tirer les oreilles ! Ravi de t'avoir rencontré Esmeralda, ça m'a fais plaisir de faire la connaissance d'une aussi charmante demoiselle que toi, enfin, je reste ici mais tu ne pourras plus me voir hélas.

Il me salua en riant. Je lui sourit, moi aussi j'avais été ravie mais je n'eus pas le temps de lui dire quoique ce soit, il semblait déjà parti. Peu à peu son corps de métamorphosait et le grand bel homme à la crinière rouge céda la place à un jeune homme blond. Il avait un style assez particulier, il s'était affaissé sur le sol. Je fis un pas en sa direction pour l'aider à se relever mais il se redressa sans mon aide. Je le regardai peiner, il semblait vraiment souffrir.

- Bordel de merde...

Je m'approchai tendant la main vers lui, je la posai sur son épaule assez inquiète. Je m'en voulais un peu, sachant que si je ne lui avais pas demandé de venir il n'aurait pas souffert. Je lui demandai doucement

-Tu.. vas bien ? Tu veux de l'aide peut être...?

Je le regardai longuement, il semblait nettement plus jeune que Venom, et il n'était pas du tout du même genre. Ils avaient été taillé dans un bois totalement différent... Je n'imaginai même pas Richter... Sans le connaître me semblait vraiment... agaçant. Bien qu'étrange j'aimais bien le style vestimentaire de Logan, original. Je murmurai

-Tu sais... Je suis désolée, si j'avais su que la transformation est douloureuse je n'aurai pas demandé à te rencontrer...

Bien entendu, il ne me connaissait pas et mes excuses devaient sûrement n'avoir aucune valeur à ses yeux. Peut être allait-il s'énerver et m'en vouloir. Je regrettai déjà de l'avoir appelé... Je retenais un soupire, je ne voulais pas d’ennuis ou me disputer avec quelqu'un alors que j'étais de si bonne humeur. Mes pensées se perdirent sur mon ressentit du pensionnat qui me harcelait depuis un moment... Je ne voulais plus vivre dans ce pensionnat... Je m'y sentais oppressée... J'avais besoin de liberté et j'avais déjà des projets pour la suite... Avec mon compte en banque bien remplie et mon pouvoir, je pouvais faire beaucoup de chose. Me forger un nom et une réputation solide en Ville. J'en rêvai de plus en plus mais je ne pouvais pas encore partir... Bientôt...

Changement !

Logan

-Tu.. vas bien ? Tu veux de l'aide peut être...?

J'ignorais royalement l'élève collée en reprenant peu à peu mon calme, me concentrant sur ma respiration. Ma tête était dénudée de toute pensée et la seule chose qui vint me ramener à la réalité fut cette main, posé sur mon épaule. Je grognais en me dégageant brutalement de cette aide bienveillante, le visage crispé par l'agacement. Je n'étais pas vraiment doué pour exprimer mes sentiments et bien que j'avais assisté à ses remarques touchante, je savais aussi quel était son pouvoir et je n'avais aucune envie de devenir le larbin de la petite princesse.

-Tu sais... Je suis désolée, si j'avais su que la transformation est douloureuse je n'aurai pas demandé à te rencontrer...

Je refermais la bouche sous le regard peu approbateur de Venom, j'avais été sur le point de lui rétorquer une réponse cinglante mais m'étais ravisé, craignant de perdre l'estime de l'ex militaire. Je secouais la tête avec énervement, comme pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à s'en vouloir. C'était difficile de faire croire à quelqu'un quelque chose d'autre que ce qu'on pensait vraiment. Je fini par laisser ma forte tête faire le travail à ma place et levé les mains.

- Oublie tu veux, j'ai déjà vécu pire et tu devrais le savoir puisque tu as directement compris que moi et Venom on étaient déjà crevé et enterré. On s'en fou de la douleur, c'est bien la seule chose qui me permet de croire que je fais encore parti de ce monde.

Je regardais la flaque d'eau dans laquelle je venais de marcher, bon dieu... J'avais failli me casser la gueule à cause de leurs conneries ! Je commençais à insulter brutalement Venom, regardant devant moi la silhouette masculine qui me sourit, je ne comprenais pas ce type, chose qui m'exaspérai d'autant plus ! Je me retournais vers l'adolescente, elle devait être à peine plus jeune que moi et je l'enviais comme un fou à l'idée que celle-ci n'avait encore jamais connu la mort. Avec hésitation, je soutenais son regard en me caressant l'épaule, mal à l'aise face à la question que je m'apprêtais de poser.

- Hé... Ça fait quoi d'être vivante ?

Présentation, blabla, très peu pour moi ! J'avais déjà assisté à tout, elle s'appelait Esmeralda Sirenia, elle était collée pour connerie et utilisation de ses pouvoirs à mauvais escient... Tout comme Richter l'avait fait. Je n'aimais pas ces monstres.

Je m'y attendais vraiment et pourtant je fus blessé par son geste. Je reculai de quelques pas, avant de croiser les bras en pinçant les lèvres. Il tenta de me faire comprendre par ses hochements de tête que je ne devais pas m'en vouloir pour l'avoir amené ici.

- Oublie tu veux, j'ai déjà vécu pire et tu devrais le savoir puisque tu as directement compris que moi et Venom on étaient déjà crevé et enterré. On s'en fou de la douleur, c'est bien la seule chose qui me permet de croire que je fais encore parti de ce monde.

Comment pouvait-il penser ainsi ? Que la seule chose qui le rendait "vivant" c'était de souffrir... Je trouvai que ce genre de réflexion était vraiment stupide, et seul un idiot pouvait penser ainsi. Qui accepterait la douleur comme caractéristique du vivant ? Pour moi la mort n'était qu'un concept relatif, mes croyances m'offraient une vision plus large sur l'âme, l'esprit et le corps. Je le regardai, il soutenait mon regard et semblait tout à coup mal à l'aise. Il me posa alors une question idiote, comme je pouvais m'y attendre.

- Hé... Ça fait quoi d'être vivante ?

Je décroisai les bras soupirant, ne cachant pas mon exaspération. Je gardai un regard sympathique mais je ne souriais plus.

- Écoute, je ne sais pas ce que tu t'imagines, mais pour l'instant j'ai juste l'impression que tu es un peu con sur les bords. Tu me demandes ce que cela fait d'être vivante ? Et bien comme toi en ce moment. Tu te tiens devant moi, tu me parles, je te répond, je peux te voir et tu es capable de réfléchir. Le fait d'avoir perdu ton vrai corps d'origine ne fait pas de toi un cadavre. Ton âme, ton esprit sont resté vivantes et font de toi ce que tu es. Ce n'est pas un corps, une masse consistante qui fait de toi un être vivant. C'est ce qui se passe à l'intérieur. Il y a des personnes qui ont gardés encore leur corps et pourtant refuse de vivre, ces gens là sont plus mort que toi. Tu ne peux pas définir le vivant avec un seul critère, tu ne peux pas dire que tu es mort parce que ton corps n'est plus. Ce serait comme si je venais à penser que je ne suis pas humaine parce que la nature m'a offert un don.

Je m'étais un peu emporté, mais sa façon de réagir et de réfléchir ne me plaisait pas, je trouvai cela puéril. Il semblait ne plus avoir d'espoir et, c'est sûrement cela qui m’énervait. Je n'arrivai pas à comprendre les gens qui se laissai aller, se disant que ça ne pourrait pas être pire et que ça n'ira jamais mieux. Que leurs situation était ancré au milieu de leur destin et qu'il devait tout subir. J'essayai de me calmer en pensant à autre chose, je passai à côté de lui pour me mettre à la fenêtre. De là j'observai le ciel bleu mais très nuageux. J'arrêtai de penser quelques instants pour me concentrer sur le paysage qui s'étendait devant moi. A l'inclinaison des arbres je devinais facilement qu'il y avait beaucoup de vent à l'extérieur. Je fis la moue en réfléchissant à ce que j'allais faire après l'heure de colle.

La ferme !

Logan

- Écoute, je ne sais pas ce que tu t'imagines, mais pour l'instant j'ai juste l'impression que tu es un peu con sur les bords. Tu me demandes ce que cela fait d'être vivante ? Et bien comme toi en ce moment. Tu te tiens devant moi, tu me parles, je te répond, je peux te voir et tu es capable de réfléchir. Le fait d'avoir perdu ton vrai corps d'origine ne fait pas de toi un cadavre. Ton âme, ton esprit sont resté vivantes et font de toi ce que tu es. Ce n'est pas un corps, une masse consistante qui fait de toi un être vivant. C'est ce qui se passe à l'intérieur. Il y a des personnes qui ont gardés encore leur corps et pourtant refuse de vivre, ces gens là sont plus mort que toi. Tu ne peux pas définir le vivant avec un seul critère, tu ne peux pas dire que tu es mort parce que ton corps n'est plus. Ce serait comme si je venais à penser que je ne suis pas humaine parce que la nature m'a offert un don.

Je fermais les poings, contemplant l'insolente avec énervement, pire, avec une rage folle. Si je m'étais écouté, je l'aurais poussé avec violence par la fenêtre, la regardant s'écraser contre le bitume de la cours, un sourire aux lèvres. Mes mains se levèrent, comme pour accomplir le crime qui leurs était destinée, ce fut les deux hommes à mes cotés qui me firent reprendre raison. Je secouais la tête avec colère, décidant que si je ne pouvais effacé la nuisance, je pouvais au moins lui faire comprendre son erreur. Je m'avançais vers la fenêtre avec précipitation, abattant lourdement mon poing contre le mur, frôlant la tête de l'élève. Mon regard lançait des éclairs meurtrier et je fini par rouvrir les lèvres avec un rictus imprégné sur celle-ci.

- Je n'ai vécu que pour ma famille, alors dis moi gamine, je me mis à rire méchamment, comment réagirais-tu si lorsque ta vie devient enfin merveilleuse, celle que tu as toujours rêvais, on t'arracher à ton quotidien. Que ferais-tu si comme moi, tu avais vu ma sœur pleurer toutes les larmes de son corps en apprenant la mort de son frère. Tu dis que des gens bien vivant ne sont plus que l'ombre d'eux même ?

Je me redressais, ramenant mon bras le long de mon corps, le poing abimé. Même mort, mon corps continuer à subir des dégâts et une plaie s'était ouverte au niveau des os, le mur, certainement de mauvais qualité, c'était légèrement renfoncé sur lui même, il garderait la trace de ma haine jusqu'à ce que quelqu'un se décide d'oublier cet incident. Je lui tournais le dos, me mordant la lèvre inférieur.

- Dans ce cas, il semblerait que je fasse parti d'eux, alors je reprend, je tournais légèrement la tête vers elle, le regard vide, qu'est-ce que ça fait d'être vivant ? À moins que tu ne sois toi même qu'une carcasse vide, une marionnette qui a décidé de se mettre un masque sur le visage pour ressembler à tout ces gens normaux. Seulement, jamais tu ne sera pareil, je me mis à lui sourire, avec moquerie, tu ne pourras jamais être normal, tu es un monstre.

Je mis mes mains dans mes poches, oubliant toute sympathie que j'avais eu à son égard, lui faisant complétement face. Je la fixais droit dans les yeux, tout en ayant conscience de son pouvoir, je repris, plus futilement et avec un sourire mauvais.

- Je suis sur que tu meurs d'envie de me blesser, d'utiliser tes pouvoirs de monstre sur moi mais vois-tu... Tout ce que tu me feras atteindra Venom, moi, j'en ai plus rien à foutre de ce qui m'arrive alors à toi de voir si tu veux faire souffrir ton ex camarade ma jolie !

Son poing s'écrasa près de mon visage, me tirant de mes pensées.

- Je n'ai vécu que pour ma famille, alors dis moi gamine, comment réagirais-tu si lorsque ta vie devient enfin merveilleuse, celle que tu as toujours rêvais, on t'arracher à ton quotidien. Que ferais-tu si comme moi, tu avais vu ma sœur pleurer toutes les larmes de son corps en apprenant la mort de son frère. Tu dis que des gens bien vivant ne sont plus que l'ombre d'eux même ?

Je secouai la tête il n'avait rien comprit... Et il se pensait seul ? Seul à avoir souffert ? A avoir fait souffrir les autres... Égocentrique...

- Dans ce cas, il semblerait que je fasse parti d'eux, alors je reprend, je tournais légèrement la tête vers elle, le regard vide, qu'est-ce que ça fait d'être vivant ? À moins que tu ne sois toi même qu'une carcasse vide, une marionnette qui a décidé de se mettre un masque sur le visage pour ressembler à tout ces gens normaux. Seulement, jamais tu ne sera pareil, tu ne pourras jamais être normal, tu es un monstre.

Je me figeai en entendant ses derniers mots... Un monstre ? Non... Je baissai la tête en sentant les larmes me monter aux yeux.

- Je suis sur que tu meurs d'envie de me blesser, d'utiliser tes pouvoirs de monstre sur moi mais vois-tu... Tout ce que tu me feras atteindra Venom, moi, j'en ai plus rien à foutre de ce qui m'arrive alors à toi de voir si tu veux faire souffrir ton ex camarade ma jolie !

Je pris ma tête entre mes mains en me mettant à pleurer, un mélange de rage, de peur, et de dégoût à l'égard de moi même... Je ne suis pas un monstre... Ma main décolla et s'abattit contre sa joue presque inconsciemment. J'hurlais alors :

-Je ne suis pas un monstre ! Tu crois être seul au monde à avoir connu la douleur ? Tu penses être le seul au monde à avoir été séparé de tes proches ? Tu n'es qu'un égocentrique et un sale type...

Ma main était à nouveau sur ma tête, je me remis à la secouer, tremblant de partout... Pour qui se prenait-il... Je n'avais jamais rien demandé... Je n'avais jamais voulu faire ce que j'avais fait... Je me laissai glisser contre le mur, tombant lourdement sur le sol. Tout ces souvenirs que je refoulai depuis tout ce temps ressurgirent en un instant... Le premier... Le premier dont je m'étais occupée... Je n'avais jamais voulu planter cette lame dans son corps... Je n'avais pas le choix... J'avais peur, la salle de cours avait disparu, je me sentais juste seule et abandonnée... Dans cette pièce... Dans cet endroit où j'étais enfermé lorsque je refusai d'écouter... C'est vrai... J'étais un monstre... A cause de moi, des familles comme celles de Logan avait porté un deuil injuste... Parce que ma famille avait été payé pour voler une vie... Je murmurai

-C'est vrai... je suis un monstre... Mais je n'ai jamais demandé à l'être... Mais, tu ne sais rien de moi et tu ne pourras jamais comprendre si je te dis que ce n'est pas mon pouvoir qui fait de moi un monstre... Je n'ai jamais rien demandé... Je veux juste vivre une vie normale... Mais toi tu ne peux pas comprendre... Tu ne peux rien comprendre, tu ne sais rien... Ton seul désir est de me faire du mal, et ce sans raison... Tu ne vaut pas mieux que moi en agissant ainsi... Toi aussi tu es un monstre...

Je retournai au silence, essayant de me calmer tant bien que mal... Oui, son comportement ne valait pas plus que le mien... Je ne lui avais rien fait, mes paroles l'avaient peut être blessé mais ce n'était pas leur but... Je voulais juste lui faire comprendre que pour moi, il n'était pas plus mort qu'un autre... Mais c'était un idiot...

Souffre ma belle, j'en tirerais d'autant plus de satisfaction...

Logan

Je me pris une violente gifle sur la joue, me déstabilisant premièrement avant qu'un sourire d'autant plus malsain ne trace son chemin. J'avais réussi, elle m'avait blessé, plus qu'elle ne le saurait jamais, hors, je n'étais plus cet adolescent sympathique que j'avais été, j'étais devenu un véritable enfoiré, une personne qui aimait faire souffrir et voir le visage crispé de ses victimes.

-Je ne suis pas un monstre ! Tu crois être seul au monde à avoir connu la douleur ? Tu penses être le seul au monde à avoir été séparé de tes proches ? Tu n'es qu'un égocentrique et un sale type...

Je haussais les épaules, elle n'avait pas tort, j'étais un sale type, cependant, je n'acceptais pas qu'elle me traite d'égocentrique. Toute ma vie, j'avais offert aux autres mon temps, j'avais dû m'occuper du reste de ma famille, sans jamais penser à moi, tout étaient de leurs fautes, à ces monstres hantant ce pensionnat ! Je regardais la jeune fille avec indifférence, presque amusé par le changement d'ambiance qui était plutôt radical. Nous avions inversé les rôles, à présent, j'étais celui qui était exaspéré d'un tel comportement et je soupirais en admirant mes doigts, sans plus me préoccuper du monstre. Je me mis à marcher autour de quelques bureaux, bondissant sur celui du professeur pour fouiller dans les papiers, regardant si l'objet de mes désirs s'y trouvé. Richter m'avais volé quelque chose d'important pour moi, c'était une punition disait-il, mais au fond, je m'en foutais bien, je voulais simplement reprendre ce qui m'appartenait. Esmeralda reprit si bas que je faillis ne pas l'entendre

-C'est vrai... je suis un monstre... Mais je n'ai jamais demandé à l'être... Mais, tu ne sais rien de moi et tu ne pourras jamais comprendre si je te dis que ce n'est pas mon pouvoir qui fait de moi un monstre... Je n'ai jamais rien demandé... Je veux juste vivre une vie normale... Mais toi tu ne peux pas comprendre... Tu ne peux rien comprendre, tu ne sais rien... Ton seul désir est de me faire du mal, et ce sans raison... Tu ne vaut pas mieux que moi en agissant ainsi... Toi aussi tu es un monstre...

D'une démarche nonchalante, je retournais aux cotés de adolescente, m'accroupissant à son niveau, je posais mon coude sur mon genou et déposé mon menton dans la paume de ma main, je ne souriais plus, mon visage était froid, froid comme de la glace et je tentais de lire la terreur sur les traits de la créature.

- ... Tu as raison, je suis un monstre, depuis le jour où Richter m'a dérobé ce que j'avais de plus cher. Le simple fait que tu ai un don fait de toi un monstre, tu méritais de souffrir dès ta naissance.

Je me relevais en faisant un pas en arrière.

- Les gens comme vous sont fait pour être enfermé, vous n'êtes bon qu'à dérober aux gens leurs vies, tout comme Richter m'a tué. Pour le bien des gens normaux, vous devriez disparaitre, vous les nuisances.

Je me caressais la joue endolori en grimaçant, j'allais m'en reprendre une à tout les coups, mais je ne voulais qu'une chose, qu'elle détruise ce corps. Richter m'avais tué, c'était à mon tour de me venger et je voyais en cette jeune fille le potentiel d'une tueuse. Je me remis à sourire en ricanant.

- Non enfaite, il faudrait vous enfermer quelque part, faire des expériences pour que de tel erreur de la nature ne se reproduise pas, les plus dangereux devraient servir d'arme, tu comprend ? Tu devrais être une machine à tuer pour l'État !

Je me mis à rire à plein poumon, imaginant la douleur défilé sur le visage de ces monstres, m'amusant à sentir Richter se briser derrière moi. La seule chose qui me fis mal, fut les paroles de Venom lorsqu'il posa son regard froid sur le corps habité.

- ... Tu as raison, je suis un monstre, depuis le jour où Richter m'a dérobé ce que j'avais de plus cher. Le simple fait que tu ai un don fait de toi un monstre, tu méritais de souffrir dès ta naissance.- Les gens comme vous sont fait pour être enfermé, vous n'êtes bon qu'à dérober aux gens leurs vies, tout comme Richter m'a tué. Pour le bien des gens normaux, vous devriez disparaitre, vous les nuisances. - Non enfaite, il faudrait vous enfermer quelque part, faire des expériences pour que de tel erreur de la nature ne se reproduise pas, les plus dangereux devraient servir d'arme, tu comprend ? Tu devrais être une machine à tuer pour l'État !

Il s'était redressé et il riait. J'arrêtai de pleurer et je me mis à sourire. Il me provoquait... Et j'étais assez bête pour rentrer dans son jeux. Je me redressai lentement, avant de rejeter mes cheveux en arrière pour lui dévoiler mon sourire. Je m'approchai de lui en souriant, amusée.

-Oui, certains d'entre nous peuvent devenir des armes, certains le sont déjà... Comme moi, mais je ne sers pas l'État... Oui j'ai dérobé des vies... Un nombre tellement élevé que ton cerveau de petit con serait incapable de l'assimiler...

Je posai mes doigt sur son torse avant d'attraper le tissu de son haut pour le tirer contre moi, je souriais toujours, et mes yeux étaient à nouveau violet électrique. Je poursuivais

-Alors oui, je pourrais te tuer là, tout de suite... Froidement, laissant ton cadavre encore chaud sur le carrelage, ton sang se répandant, tâchant la pureté du sol mais... Mon s'étendit encore plus.Ce ne serai vraiment pas marrant n'est ce pas... Plus que tué, j'ai torturé... j'ai admiré des visages tordus par la douleur... Je pourrai te faire tellement plus que te tuer et cela sans que cela n'atteigne Richter ou Venom...

Je passai ma langue sur mes lèvres, me délectant d'un plaisir malsain, un plaisir que j'avais longtemps ressenti par le passé et que j'avais décidé de refouler au plus profond de moi. Ce plaisir inhumain de vouloir déchirer la chair et arracher des cris de douleur à ma victime... Un frisson parcouru mon corps, mes anciens instinct de tueuse revenant à la charge, trop heureux d'être enfin libéré. Je relâchai mes doigts pour le retourner et lui coller le visage contre un bureau. Vu son gabarit, il n'allait sûrement pas pouvoir se dégager. Je me penchai, collant mon corps au sien, je murmurai à son oreille.

-Tu veux la revoir n'est ce pas ? Ta petite sœur chérie... Tu veux que je te rappel la scène où tu l'as regardé pleuré... Où elle pleurait comme une petite emmerdeuse.... Te rappeler le jour où tu l'as abandonné...

Je rigolai doucement.

-Mais je pourrai te faire souffrir physiquement... En passant par ton esprit... Cela ne touchera pas Venom ni Richter... Et même si tu pars, tu continueras à souffrir encore et encore...

Je caressai sa nuque, le regardant en souriant avec excitation. J'ignorai ce qu'il avait voulu faire en me rappelant tout cela, me redonnant goût au sadisme et en me faisant souffrir...

-Pourquoi as tu fais ça... ? Pourquoi m'as tu rappelé que j'ai été transformé en monstre à ma naissance... ?

Je secouai la tête, malgré le plaisir que j'en tirai, être dans cet état me dégoûtait toujours une fois que j'étais calmée. Je regrettai et m'en voulais profondément... Je le regardai à nouveau, alors qu'est ce que j'allais lui faire... J'en frémissais d’avance... Même si mes possibilités étaient limités, puisque je ne voulais pas atteindre les deux autres hommes...

Tu va vraiment finir par me faire bander

Logan

La jeune fille fini par se relever et son humeur était... Déconcertante, mais intéressante. Tel un félin parti en chasse, elle se figea devant moi, m'offrant un délicat sourire d'ironie. J'avais réveillé l'animal, ça allait être amusant, visage en tout cas me le certifié.

-Oui, certains d'entre nous peuvent devenir des armes, certains le sont déjà... Comme moi, mais je ne sers pas l'État... Oui j'ai dérobé des vies... Un nombre tellement élevé que ton cerveau de petit con serait incapable de l'assimiler...

Je failli me prendre d'affection pour la jeune tigresse qui tenait à peu près le même langage que Richter avait me concernant, son comportement était jouissif. Ses yeux étaient d'un étrange violet, une couleur tout autant attirante qu'effrayante et je me sentis frisonner de plaisir dans les petites prunelles. Ses mains me saisir avec habilité, me tirant vers elle.

-Alors oui, je pourrais te tuer là, tout de suite... Froidement, laissant ton cadavre encore chaud sur le carrelage, ton sang se répandant, tâchant la pureté du sol mais... Mon s'étendit encore plus.Ce ne serai vraiment pas marrant n'est ce pas... Plus que tué, j'ai torturé... j'ai admiré des visages tordus par la douleur... Je pourrai te faire tellement plus que te tuer et cela sans que cela n'atteigne Richter ou Venom...

Je me mis à rire, renforcé d'autant plus dans mon idée que tout ces monstres devaient mourir, plié par la force des humains normaux, les mutants n'avait pas le droit à la vie, s'ils tenaient tant que ça à survivre, ils n'avaient qu'à se cacher, peindre un masque qu'il revêtirait sans cesse, bien que pour moi, ils ne méritaient que qu'on leurs marche dessus. Je haussais un sourcil, me demandant bien quel stratagème Esmeralda allait inventer pour me détruire, pour crisper mon visage d'une délicieuse douleur. Personne n'avait jamais réussi à m'atteindre, du moins, pas depuis ma mort. Je me laissais torturer, grimaçant sous la force hors du commun de la gamine, excité par cette soudaine violence qui me donnait l'impression d'être encore vivant. Il m'en fallait plus, je voulais sentir ma peau être rongé par les brulures des coups, j'en quémanderais toujours plus.

-Tu veux la revoir n'est ce pas ? Ta petite sœur chérie... Tu veux que je te rappel la scène où tu l'as regardé pleuré... Où elle pleurait comme une petite emmerdeuse.... Te rappeler le jour où tu l'as abandonné...

Mon regard se posa sur la table contre laquelle mon visage était écrasé, je repensais à elle oui, mais pour une obscur raison, je ne ressentais rien... Quelques années auparavant, j'aurais hurlé diverses jurons, insultant de tout les noms cette garce qui tentait de noyer mes sentiments dans les ténèbres, mais mon cœur était maintenant aussi insensible que la glace. J'avais fini par oublier ma vie passé, bien que je voulais vivre... Je... Je ne ressentais plus l'ombre d'un sentiment.

-Mais je pourrai te faire souffrir physiquement... En passant par ton esprit... Cela ne touchera pas Venom ni Richter... Et même si tu pars, tu continueras à souffrir encore et encore...

Je ne risquais rien, toute douleur physique allait atteindre Richter, ça finirait par se propager sur Venom et j'étais quasi certain qu'elle ne voulait pas le blesser. Elle allait me torturer avec mon passé ? Je retins un rire froid entre mes lèvres, frémissant simplement dû à l'amusement.

-Pourquoi as tu fais ça... ? Pourquoi m'as tu rappelé que j'ai été transformé en monstre à ma naissance... ?

Je me remis à sourire, imitant avec exagération des couinements et des plaintes de douleur. Je plissais les yeux avec des "ouin" très mal joué, je n'étais vraiment pas fais pour être acteur. Mes plaintes se transformèrent en un vrombissement inquiétant, suivit par des rires.

- Oh maman ! On a été méchant avec moi, viens me prendre dans tes bras ! Hahaha ! Tu croyais vraiment m'atteindre avec ça ptite conne ? Dommage pour toi.

Elle pensait me maintenir ? Elle réussirait peut-être, mais je n'étais pas si faible... Sans crier gare, je me dégageais de sa prise, sachant pertinemment que je ne ferais pas le poids bien longtemps, mais je m'en fichais, je ne voulais faire qu'une chose, et j'eus le temps. Je lui crachais au visage, regardant avec satisfaction la salive couler sur son visage, je me mis à rire, attendant patiemment le coup qui me tirerais une fois de plus un plaisir infini.

- Pourquoi j'ai fais ça ? Et si je te disais que te voir me file la gerbe sale garce ? J'en ai rien à branler que tu me parle du bon vieux temps et, avant que je n'oublie, arrête de me prendre si sauvagement ma jolie, tu me fais le même effet qu'une pute qui remuerait son cul devant moi.

- Oh maman ! On a été méchant avec moi, viens me prendre dans tes bras ! Hahaha ! Tu croyais vraiment m'atteindre avec ça ptite conne ? Dommage pour toi.

Il se dégagea violemment. Il me fit face et me cracha au visage. Je serrai les poing, bouillonnant de rage...

- Pourquoi j'ai fais ça ? Et si je te disais que te voir me file la gerbe sale garce ? J'en ai rien à branler que tu me parle du bon vieux temps et, avant que je n'oublie, arrête de me prendre si sauvagement ma jolie, tu me fais le même effet qu'une pute qui remuerait son cul devant moi.

Sans rien dire, j'ouvris les yeux et mes phalanges s'écrasèrent contre son nez, l'envoyant valser par terre. Je posai mon pied sur son visage, écrasant sa joue contre le sol avant de me baisser et d'arracher son haut. Je m'essuyai avec le tissus en retirant mon pied. Je jetai plus loin le textile avant d'enfoncer mon talon dans son plexus solaire. Sans perdre mon sourire, je me laissai tomber lourdement sur le torse du jeune homme en le fixant. Je bloquai ses mains avec mes pieds, lui offrant une vision qu'il n'aurait peut être plus jamais de sa "vie"... enfin vie... Je me retins de rire.

-J'espère que tu apprécies la vue mon chou, ce sera peut être la dernière fois que tu verras pareil chose de toute ta vie... Ou du moins ce qu'il en reste... Tu sais je ne voulais pas te mettre en colère ni provoquer ta haine. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour te donner à ce point envie de gerber et, je crois qu'à ce stade j'en ai plus rien à foutre. Je pensai ce que je disais à Venom tout à l'heure. Pour toi ce que j'ai fait à mon camarade est digne d'un monstre mais, je ne l'ai pas fait à une personne normale. Il ne sera pas traumatisé et n'est pas mort. Alors je te conseille de garder ta haine gratuite pour toi. Et dis toi bien que tu as de la chance de partager le même corps que les deux autres hommes.

Je me redressai, totalement calme. Ce garçon avait eu le don de me changer complétement en quelques minutes. Enfin changer, changer mes humeurs. Mais j'avais retrouvé mon calme maintenant, je suppose que j'avais eu l'occasion de me défouler sur lui. Je m'assis sur le bureau, le regardant de manière méprisante. Ce n'est pas que je voulais à tout pris voir le véritable prof mais, je ne voulais plus avoir ce satané gamin colérique dans les pattes. JE dis tout simplement.

-Casse toi maintenant, je ne veux plus te voir... Ramène Richter. C'est la seule chose bien que tu dois savoir faire, donner ta place à quelqu'un d'autre.

Je détournai mon regard de son visage, pour ne pas m'énerver à nouveau. Je commençai déjà à regretter ma conduite, quoique la sienne ne valait guère mieux et avait fait preuve d'un irrespect profond pour ma personne. A peine dix minutes s'étaient écoulaient, j'allais donc devoir me coltiner le pas marrant encore une vingtaine de minute à mon grand regret... Pourquoi ce garçon devait-il être si con ? Je pinçai les lèvres, sentant une légère vague de rage remonter.