Mais où est Hystérie pan [PV Lucas][NC-16]

Pas convenable ? Mon beau, mon mien, qu'est-ce qu'il pense faire ? M'éloigner ? Oh, jolie tactique, mais cela renforce mon envie. Oui, je suis pris au piège entre tes griffes, tes doigts sur mon corps me fait chavirer, je veux un peu plus, je veux t'avoir toujours plus. Tes ongles qui me griffent, se mêle aux faibles sillons blancs que l'on m'a déjà laissé. Toi ne penses pas t'enfuir, je vais venir, je vais t'accrocher, te planter ou que tu le veuilles. N'importe quand, je vais prendre soin de toi, de ta silhouette, mais encore plus de tout ce qui fait que tu m'appelles. Comment fais-tu pour être si fragile.... J'aime bien, mais tu me rends fou. Je recule pourtant, je le regardes sortir ses clefs et tenter d'ouvrir ? Ce moment précis, est là pour moi, je reviens à la charge, j'enlace son corps, je presse mon torse à son dos, ma main sur la sienne pour l'aider et surtout pour qu'il se dépêche, alors que mon autre main caresse son ventre pour revenir visiter cet endroit, plonger mes mains dans son pantalon, caressant son boxer. S'il ne voulait pas, il ne m'aurait pas aguiché comme il le fait, non, il n'aurait rien fait, mais maintenant il est à moi, et personne d'autre, possessif ? Oui et non, question de principe et de devoir.

La porte enfin ouverte, je pouvais m'y pousser à l'intérieur, l'y pousser et refermer vivement celle-ci pour le retourner et le plaquer contre cette même porte, mon regard était celui d'un chasseur. Frileux, et surtout... sa peau, je la caressais je m'imaginais de ses visions. Mes doigts taquinèrent le bord de son boxer pour ensuite passer longuement sur le tissu, mon index longeant la forme de sa virilité, alors que mes iris se posèrent sur lui. Pris au piège entre mes griffes, je suis un chat bien peu obéissant. Oh que non. Mon autre main agrippe fermement son épaule, laissant mon souffle percuter le sien avec cette envie palpable.

« Tu as peur au point de me fuir ? Laisse-toi aller.... Tu verras... je vais te donner du plaisir.... »

Mes lèvres se collèrent aux siennes, avec envie, je me laissais aller. Je me sentais bouillir de l'intérieur, au point que le point de non retour était atteint depuis un long moment, et que je ne pouvais pas faire marche arrière, c'était indiscutable, je ne voulais pas, alors lui non plus, je ne lui laisserais pas ce choix.

Même lorsqu'il ouvrait la porte... Etait-il complètement incapable de se décoller quelques minute ? Il revenait à la charge... Intensifiant ses caresses et les mouvements de son corps... Le mercure montait... Il n'en pouvait plus... Il avait l'impression que même nu il n'aurait jamais assez froid pour se calmer... Pourquoi pensait-il déjà à sa nudité...? Etait-il à ce point pressé dans le fond..?

A peine la porte fut elle ouverte que le jeune homme le poussa à l'intérieur avant de plaquer son dos contre le bois... Samaël laissa échapper un couinement lorsqu'il sentit son doigt si près de son entrejambe... C'était horriblement gênant... Surtout qu'il... sentait... que son corps réagissait aux gestes de Lucas... C'était vraiment impossible pour lui de résister à ce genre d'assaut... Il avait l'impression de devenir fou... Peur ?... Fuir ? Non... Le croque mort avait oublié de fuir mais oui... Au fond de lui il était mort de peur et il se serait mit à trembler s'il ne s'était pas sentit si excité par la situation...

Un nouveau baiser... L'ultime pour faire craquer la dernière couche... Pour lui faire perdre totalement pied... Il ne pouvait plus... dire non ou tenter de le faire... Ses bras se refermèrent autour de son cou et il répondit au baiser avec une fougue qu'il ignorait... Il avait perdu la tête c'est sur... Son désir avait grandit d'un coup... D'une poussée... Son excitation d'abord hésitante s'était élevé brusquement... Comme si toutes ces années de solitudes et d'abstinence avaient décidé de se déverser dans son esprit... Une de ses main se glissa dans la chevelure du brun aux yeux bleus, le collant un peu plus à son corps alors qu'il laissait sa langue rejoindre la sienne, la caressant timidement. Etait-il fou de faire cela...? Non... Il était déjà tombé à sa merci depuis un moment de toute façon... Alors... Autant l'écouter et se laisser aller... Finalement il détacha ses lèvres des siennes...

"L... Lucas... J'ai... Jamais rien fait..."

Avait-il honte ? Quelque part oui... Ce jeune homme si beau qui lui manifestait de l'intérêt semblait avoir tellement d'expérience... Il l'avait tout de même fait craquer en quelques heures... C'était déstabilisant... Il baissa les yeux sur son corps, glissant ses doigts sur son torse tellement bon à toucher... Il avait envie d'embrasser cette peau... marquée mais tellement parfaite à ses yeux... Hésitant il se pencha pour embrasser sa clavicule... Laissant sa langue s'attarder dessus... Il était vraiment devenu fou...

Le laisser faire, lui donner ce qu'il veut, dit donc, ne croit pas un peu trop tout avoir. Mes iris l'observent faire, mes doigts vagabondent sur ses hanches, ses flancs, mon regard ne veut pas le lâcher et c'est à ce moment que tout arrive. Lentement mes paupières se ferment pour ressentir son geste, ma peau frissonne, s'échauffe, devient brûlante et ne peut plus se refroidir. Mes doigts remontent vers son cou, caressant celui-ci pour ensuite venir passer son pousse sur sa pommette, le faire reculer et sceller mes lèvres aux siennes, avec douceur et attention. Mes lèvres s'unissent aux siennes, mais cette douceur disparaît rapidement pour devenir aussi dure et cruelle, devenant passion dévorante. Me pression contre lui, mes doigts rejoignent son torse pour lui enlever son haut, le mettre à nu et desceller mes lèvres pour embrasser sa joue, l'arête de sa mâchoire, son cou, sa gorge, mais surtout sa clavicule, descendant encore plus.

Mes doigts glissèrent le long de sa peau, pour se rediriger vers son pantalon, agrippant son boxer pour y laisser ma main entrer et ainsi commencer à caresser son membre, autant ne pas me retenir. Mon autre bras libre vint poser l'avant-bras contre la porte, juste à côté de sa tête pour l'observer longuement, le regarder défaillir. Je souris un peu de le faire ainsi, entreprenant de part certains gestes, je me penchais vers lui, profitant de ce mouvement pour baisser mon bras et agripper l'une de ses jambes et la garder contre ma taille, caressant du bout des doigts le tissu.

« Jamais.... Je vais te montrer alors. Te faire ressentir ce que c'est.... »

Je me penchais pour embrasser ses lèvres, mon torse se pressant contre le sien, ma main entamant des mouvements sur sa verge. J'allais trop vite en besogne ? A qui le dite vous. Pressé ? Oui et non, il devait connaître au plus, mais surtout se réveiller, rester cloîtrer dans ce bâtiment n'est pas bon, j'allais lui montrer ce que c'était de goûter aux plaisirs de la chair. Pendant que l'une de mes mains s'occupaient de sa virilité, l'autre caressait toujours sa cuisse, allant plus en avant pour toucher ses fesses du bout des doigts et ensuite remonter, laissant mes doigts caresser ses hanches sa peau. Je n'aurais jamais penser qu'elle soit aussi douce, mais autant faire ça lentement, et de le voir réagir, car si je devenais ne serait-ce que trop pressé, trop brutal, j'allais perdre cette accroche que je voulais qu'il est, cette addiction ? Appelons-la comme on veut, mais même s'il me déteste, je ne le lâcherais plus, je le garderais même s'il a peur de moi. Il n'avait qu'à pas m'intéresser, dommage pour lui.

Un long frisson parcouru son corps lorsqu'il sentit ses doigts à cet endroit... Il se mordit la lèvre fortement, presque à sang... Cette sensation... Si... Etrange et bonne en même temps... Il était coincé entre lui et le mur, encore plus que tout à l'heure mais... Il n'avait plus envie de fuir... Il voulait se faire posséder par ce jeune homme... Il ne comprenait pas pourquoi il voulait être désiré à ce point... En fait... ça faisait du bien... Il sentait un genre d'orgueil l'envahir peut à peu... C'était vraiment étrange...

Son corps se courba d'un coup sous les mouvements du jeune homme... La sensation était beaucoup plus intense... Il pensait son rythme cardiaque déjà trop rapide mais celui-ci s'emballa encore plus... à un point où cela en devenait douloureux. Rapidement il se mit à haleter... Ses muscles se tendirent alors qu'il resserrait son étreinte autour de lui. Ses lèvres s'entrouvrirent alors qu'il basculait doucement la tête en arrière. Pourquoi était-ce si bon....? Si doux ? Il n'avait pourtant pas l'air du genre à prendre des pincettes... Samaël recommençait à s'inquiéter... Et si c'était un piège...? C'était trop agréable... Il allait souffrir... Il le sentait au fond de lui... Alors pourquoi ne fuyait-il pas ?

Il posa son regard de glace sur ses iris turquoises... Il était si beau... Contrairement à lui... Déjà les doigts du jeune homme gagnait du terrain, s'aventurant de plus en plus sur ses fesses. Et pourtant... Plus Lucas le touchait plus le croque mort s'abandonnait à lui... Lui offrant son corps et son esprit... Sa raison... Sa première fois... Oui... à un inconnu... C'était pitoyable n'est ce pas...? Se sentait-il seul à ce point pour vouloir se faire dépuceler par un illustre inconnu ? Surement... Mais en même temps... Ce jeune homme... Il y avait quelque chose dans son regard qui ensorcelait l'homme plus âgé.

Mais pour le moment il était perdu... Que devait-il faire ? Il ne pouvait pas rester planté là et recevoir du plaisir sans agir... Ce n'était pas équitable... Mais il ne savait pas ce que le jeune homme attendait de lui... Il ravala sa salive et laissa ses doigts jouer avec la ceinture de son pantalon, cherchant à la défaire mais ce à taton. Il eut un peu de mal au début mais rapidement il trouva le truc et fit lâcher l'attache du lien de cuir. Lui aussi il devait être... Excité... Non ? Les mouvements de Sam était maladroit et un peu brusque à cause de son manque d'assurance et d'habitude, pourtant il tentait de contrôler ses tremblements pour ne pas faire mal à Lucas. Il défit ensuite le bouton, le libérant d'une pression sans doute douloureuse. Finalement il prit à nouveau la parole pour signifier son mal-aise.

"Je... Saa... aah... sais... pas...hmm... quoi faire... Dis moi... Guide... han... moi...

Il n'arrivait plus à prononcer une phrase complète sans qu'elle ne soit bourrée de gémissement et d'halètements... Et autant dire qu'il trouvait cela encore plus gênant...

Mon sourire devint doux et surtout mon bas ventre me faisait moins souffrir, beaucoup depuis qu'il avait libérer cette pression, c'était agréable et avec ça, j'avais fini par l'apprécier encore un peu plus. Oui, intéresse-moi, montre-moi tes facettes et dit toi que si tu y arrives, je te regarderais toujours un peu plus. Le visage proche du sien, je souris encore, toujours, je caresse l'angle de sa mâchoire pour ensuite murmurer.

« L'instinct t'aidera, mais pour le moment, j'ai bien un objet qui attend quelques attentions pour te le rendre par la suite.... »

Je pointais du doigt le sol tout en désignant mon entrejambe. Mes lèvres vinrent rencontrer les siennes, alors que je caressais ses joues, mes doigts se faufilant entre ses mèches pour les caresser et surtout pour en apprécier la texture, me permettant ainsi d'observer cette vilaine cicatrice et son regard d'un bleu magnifique. Mes doigts grattèrent un peu sa tête comme le ferait un maître à un chien ou son animal, c'était une marque d'attention, mais aussi une preuve que je pouvais être doux quand je le voulais. Seulement quand je le voulais, pas réellement quand les autres le désiraient. Je m'approchais de lui, collant mon torse contre lui, me plaisant à le voir agir comme ça, et surtout à avoir cette voix, cette tonalité qui me plaisait vraisemblablement trop.

Mes paupières se fermèrent pour ensuite laisser la tête se pencha sur le côté, alors que les paupières se soulevèrent vivement pour l'observer longuement, cette lueur de sauvagerie qui éclaira vivement le fond de mes prunelles. Je fondis sur lui, sur son cou pour le lui dévorer, laissant mes lèvres parcourir cette peau blanche et douce, laissant mes lèvres titiller le début de sa cicatrice, le regard féroce et doux à la fois. Si seulement....

« Si seulement je t'avais rencontrer plus tôt.... Je n'aurais pas subit cette torture.... »

Si seulement, elle n'avait pas été là, oui c'est ça, si seulement elle pouvait n'avoir jamais existé, j'aurais pu ne pas avoir de problème avec cette petite écervelée. Mon cerveau pourtant bloqua sur lui, sur ce petit oiseau, ce chaton au regard magnifique. Les Siamois n'ont-ils pas de beaux yeux bleu eux-aussi ? Mes lèvres recommencèrent leur petit manège, venant baiser cette parcelle de peau qui me rendait fou. Je devais l'avouer, n'importe qui aurait pu faire l'affaire, mais me rendre aussi dingue en peu de temps, pas tous en était capable, non, et ça je m'en rendais bien compte, c'était assez dur et compliqué pour pouvoir me laisser l'expliquer. J'agissais sur le coup, mais maintenant je calculais mes coups en grognant, en le regardant, le tuant du regard. Mes doigts caressèrent sa peau, mes doigts descendant toujours plus pour allez vers ce membre gonflé, le mien était déjà assez bien excité comme ça, je le sentais pulser, et ça me donnait envie de le tordre, de martyriser cet ange. Mes doigts agrippèrent son membre pour le masser et effectuer quelques mouvements, je voulais voir ses réactions et m'en délecter avec joie, le voir se plier contre moi, c'était ça que je voulais, voir ce petit innocent devenir dépendant.

L'instinct...? Samaël cligne des yeux et suit du regard ses mouvements... Le jeune homme semble vouloir lui faire passer un message... L'homme reste muet, il réfléchit à ce que Lucas veut qu'il fasse... Il le regarde, indécis alors qu'il sent ses doigts dans ses cheveux. cette sensation est si bonne... Il ferme les yeux et se laisse faire quelques secondes... Ce geste lui donne presque envie de pleurer... Il ne comprend pas vraiment pourquoi... Le comportement du bel inconnu vacille entre douceur et fureur... Le croque mort ne comprend pas... Il est complètement perdu... Perdu mais dans ses bras... Il repensait à la phrase que Lucas avait prononcé quelques instants auparavant... Il comprenait enfin ce qu'il avait voulu dire... Les joues déjà bien rouges de l'homme, s'empourprèrent d'autant plus. Voulait-il vraiment qu'il fasse cela ? C'était si... Gênant...

Alors qu'il allait protester verbalement il sentit les lèvres de son tortionnaire attaquer son cou sans répit et sans pitié, assez pour faire couiner un peu plus la petite proie qu'il était. Son corps s'agita contre le sien et il eut du mal à rouvrir les yeux. Mais ses paroles étranges le sortirent de sa léthargie. Mais de quelle torture parlait-il...? Avait-il connu des mésaventures par le passé ? Sam se le demandait bien... Le corps de l'homme se tordit de plaisir alors que ses ongles se plantaient dans la chaire nue du jeune homme... Le plaisir remontait en flèche, faisant bouillonner son esprit et l'empêchant de vraiment réfléchir. La seule chose qu'il put articuler fut :

"Je... Je suis... là maintenant..."

Il ne savait pas pourquoi il avait prononcé ces mots et il se sentit ridicule de l'avoir fait. Il baissa automatiquement le regard, un peu refroidit par sa honte. Ses mains n'avaient pas quitter un seul instant ses épaules et il resta quelques secondes immobiles ainsi. Finalement il redressa un peu son visage pour venir embrasser avec beaucoup de tendresse le jeune homme. La boule au ventre, il se laissa tomber à genoux devant lui, ses ongles rappant sur sa peau chaude et halé. Il observa la bosse présente dans le boxer de Lucas. Il était terrifié... Il avait peur de baisser le morceau de tissu... De faire ce qu'il voulait qu'il fasse... Un peu perdu il jeta un regard désespéré à son ensorceleur... Il tira avec lenteur sur le tissu, libérant son entrejambe totalement.

Il écarquilla un peu les yeux, il avait sa virilité juste devant les yeux... C'était perturbant... Il ravala sa salive, incapable de détacher son regard de ce qu'il avait sous les yeux. Il leva la main et fébrilement il prit son entrejambe entre ses doigts. Il n'arrivait pas à y croire... Non mais qu'était-il entrain de faire là...? Il fit de lent mouvements de poignet, voulant imiter les caresses qu'il lui avait offerte quelques instants auparavant. Mais il ne voulait pas vraiment que cela... N'est ce pas ? Aurait-il montré le sol sinon ? Aurait-il eut besoin qu'il soit à genoux pour le caresser ainsi ? Non pas exactement... Mais il était indécis... Après tout mettre l'excitation d'un homme dans sa propre bouche n'était pas quelque chose de facile à décider... Le plus âgé se mordit la lèvre et rapprocha un peu son visage crispé par la peur et la timidité. En vérité, il ne savait pas vraiment par quoi commencer... Il n'y connaissait absolument rien... Et pourtant il rassembla assez de courage en lui pour tendre un peu le cou et oser passer sa langue le long de l'érection du jeune homme... Il recula un peu la tête, marquant une légère pause avant de reproduire le même geste, les yeux clos. Sam ne cherchait à impressionner personne, et ne voulait pas non plus faire ses preuves... Il espérait juste ne pas être trop ridicule...

Le poing contre le mur, il l'observait longuement, inspirant tout l'air qu'il pouvait pour simplement l'observer, le scruter. Le voir faire le rendait sceptique ? Je ne savais même pas quoi en penser, mais une chose était sûre c'était ses mots qu'il avait prononcé, ils m'avaient bloqué, choqué, j'étais comme pris au dépourvu par lui. Mes iris céruléens le fixèrent pendant un court laps de temps avant de lâcher un soupir, devant la scène qu'il m'octroyait. Sa manière d'agir et d'être me faisait sourire, il était si chétif et peu enclin à être résistant que cela en était trop simple. En faite, cette manière d'être m'attirait autant me demandait de le frapper ou de le secouer. C'était la première pensée qui me venait en tête, mais ce n'était pas pour autant que je le ferais. Il avait une tête, une psychologie du martyrisé dans son enfance, c'était regrettable de penser ainsi maintenant, mais c'était tout simplement impossible de penser autrement, impossible. Mes doigts coulèrent vers ses cheveux.

Sa longue chevelure blanche que je relevais pour les porter à mon nez, humant son odeur en souriant faiblement. Je resserrais mes doigts dessus lorsqu'il commença à lécher cette verge qui était si excitée. Mes sourcils se froncèrent sous la sensation, me permettant presque de sourire en coin, de lâcher un soupir.

« Hm... »

Ma tête tournée vers le côté, observant les alentours pour ensuite fixer longuement l'intérieur de cette masure, je ne le lâchais pas du regard par la suite, me complaisant à le regarder s'affairer. Je me penchais pour lui attraper avec douceur son menton.

« Attend... »

Je l'obligeais à se relever, caressant sa lèvres inférieure de mon pouce, l'obligeant à me suivre jusqu'à cette chaise que j'avais repéré. Je me retournais pour lui agripper le visage de mes mains, embrassant sa joue comme pour le réconforter. Mes iris le foudroyèrent toujours de leur intensité, je me laissais chuter sur la chaise, le regardant avec un sourire en coin. J'écartais nonchalamment les jambes, agrippant de mes doigts rugueux son pantalon pour l'obliger à venir au-dessus de moi, l'embrassant vivement, laissant ma langue jouer avec la sienne. La douceur de son corps me faisait de l'effet, je le relâchais ensuite pour voir s'il avait pris plus d'assurance. Mes doigts traînèrent sur lui, sur son corps pour ainsi continuer à frôler sa peau avant de lui adresser un regard des plus aguicheurs.

Samaël redressa le regard vers le jeune homme qui venait d'attraper son menton entre ses doigts... Il le regarda, interrogatif, se demandant ce qu'il voulait attendre. Il le sentit tirer un peu et fut forcé de se relever, le regardant toujours avec surprise. En avait-il déjà marre...? C'est vrai que Sam n'était pas du tout expérimenté mais de là à faire fuir le jeune homme... Il ne put s'empêcher de fermer les yeux lorsqu'il sentit ce pouce caresser avec douceur ses lèvres. Il eut ensuite un sursaut en sentant ses grandes mains tièdes et puissantes encadrer son visage. Il cligna des yeux lorsque Lucas déposa un baiser sur sa joue... Le croque mort ne comprenait vraiment plus rien... Son regard était dur... Intense... Mais ses gestes étaient complètement le contraire...

Il le regarda se laisser tomber sur la chaise, les jambes bien écartées... Donc il voulait juste un peu plus à son aise... Bien entendu. Avec toujours une certaine timidité, il permit à sa langue de rejoindre sa jumelle pour lui rendre son baiser. L'homme était penché sur lui... Et lorsqu'il rouvrait les yeux, la première chose qu'il voyait c'était systématiquement le membre fièrement dressé du jeune homme... Se faisant violence pour ne pas défaillir, il soutint son regard une fois le baiser rompu... Il ne devait surement pas avoir une allure très noble à cet instant... Dépouillé de certains vêtements, les cheveux légèrement en bataille, des yeux de pleurnichards et sans oublier sa virilité exposée au regard de l'autre... Lorsque Lucas lui lança un regard plus qu'allumeur, la seule réaction de l'homme fut de détourner le regard gêné... La position du garçon le mettait mal à l'aise... Il y avait quelque chose de très pacha dominant... Et autant dire que le croque-mort n'appréciait qu'à moitié.

Finalement, les jambes tremblantes, il se remit à genoux devant le garçon... Il devait se lancer... et satisfaire cet inconnu... Pourtant, il avait une certaine réticence à le prendre en bouche... Non pas qu'il trouvait cela, déguelasse mais surtout gênant... John lui avait dit un jour, que les relations sexuelles n'étaient pas un jeu... Qu'il ne fallait pas le faire avec n'importe qui... Qu'il fallait avoir confiance... Lucas ne rassemblait aucune de ces conditions... Alors pourquoi était-il entrain de faire tout cela ? Parce qu'il savait sans doute au fond de lui qu'il ne rencontrerait jamais qui que ce soit...

Il ravala sa salive, son regard ne quittant pas un seul instant l'érection du jeune homme... Il avait peur... Il ferma les yeux, se vidant l'esprit... Il entrouvrit les lèvres et approcha son visage lentement... Ses mains se posèrent sur les genoux du garçon alors qu'il sentait cette chaire chaude et frémissante, pénétrer sa bouche, la remplir peu à peu... Il n'avait pas réussi à aller jusqu'au bout... C'était trop dur... Les yeux mi-clos, il recula alors lentement le visage, ses lèvres glissant avec sensualité sur sa virilité, la recouvrant d'une fine pellicule de salive. Avec le peu d'assurance qu'il avait, il reprit une nouvelle fois en bouche pour recommencer ce qu'il venait de faire. Presque comme un mécanisme, ses va et vient, devinrent plus régulier et rapide... Tout compte fait ce n'était pas trop désagréable.... Il n'avait plus qu'à espérer qu'il ne s'y prenait pas trop mal... Il leva le regard d'ailleurs vers lui, à la recherche de réaction positive de sa part.

C'est en le regardant faire que je prenais conscience d'une chose. Je l'obligeais ? Je ne sais pas réellement ce que j'en pense, mais s'il le faisait c'est que c'était de lui-même, il aurait pu fuir, mais je pense pas que cela aurait été possible. J'expirais longuement, appréciant la chaleur de sa bouche, la sensualité de sa langue sur ma verge. Tête vers l'arrière, je le sentais faire, je m'en complaisais de le sentir faire, je lâchais un soupir d'aise, la tête penche de côté, le regard sur lui, croisant ses iris bleu comme le ciel, je lui adressais un léger sourire alors que mes doigts agrippaient une mèche de cheveux blanches, les entortillant autour de mon index. Je me plaisais à le voir ainsi, à le contempler, encore, encore, continue, je ne voulais pas qu'il cesse. Lui faire comprendre ? Pourquoi pas ? Mais, je n'avais pas envie de le prévenir ou quoi que ce soit d'autre, qu'il sache tout seul de ce que je veux. Mes lèvres s'étire en un sourire en coin, mes doigts libres et pendant dans le vide viennent fourrager dans mes cheveux sombre, finissant sur une caresse de ma nuque. Un soupire chaud et brûlant sort d'entre mes lèvres.

« C'est bon.... »

Mon sourire aurait tendance à vouloir le rassurer, c'est le cas, mes iris toujours aussi contradictoire, toujours aussi disposé à être sur la défensive, je le fixe longuement comme si j'allais le bouffer, ce qui ne manquerait pas d'arriver s'il fait aussi bien son œuvre. Je me renfonce correctement sur la chaise en me penchant en avant, ma main qui était sur ma nuque il n'y a pas si longtemps, agrippé sur le haut de la chaise, mon nez frôlant ses cheveux, je ramenais la mèche prisonnière près de mon nez, l'humant. Avant de la relâcher pour poser ma joue contre le sommet de son crâne, descendant lentement vers son oreille pour pousser un gémissement. Mes dents attaquant faiblement le haut de son oreille, ce cartilage qui me donnait envie de faire plus que ce que j'étais en train de faire, au si seulement je n'étais pas là, à jouer les jolies cœurs pour le mettre en confiance, ça ferait longtemps que je serais déjà à le prendre contre le mur ou encore sur un meuble, longtemps que j'aurais déjà mes doigts sur son corps à le retenir et à écouter ses gémissements. De par sa façon d'être, il m'excitait, il me donnait envie de l'avoir, et je n'allais pas le laisser partir, cela aurait pu être n'importe qui ? Je ne crois pas, je l'ai déjà dit plus haut, c'est ça manière d'être qui m'excite et m'oblige à l'avoir. Le félin que je suis à déjà trouver un nouveau maître à soumettre. Je poussais un nouveau soupir, me reculant pour larguer ma tête vers l'arrière, mes abdominaux se contractant sous l'envie.

Frissonnant longuement, il se sentit transpercé par le regard du jeune homme... Comment un seul regard pouvait-il avoir tant de pouvoir sur un homme ? Comment pouvait-il ensorceler un inconnu..? Comment..? Les yeux mi-clos, il retint un couinement étouffé lorsque Lucas se pencha sur lui... Son regard se voilà un peu lorsqu'il entendit ce son... Ce son qui montrait bien qu'il aimait ça... Une nouvelle vague de plaisir prit d'assaut son bas ventre alors qu'il tentait de rester concentré sur les mouvements de ses lèvres et de sa langue. Ses dents se refermèrent sur son oreille, lui arrachant un petit couinement discret et étouffé par la chair gonflé de son... Partenaire ? Etait-ce le bon mot ? Sans aucun doute...

La situation l'excitait tellement qu'il en perdait son souffle, qu'il avait l'impression qu'il allait défaillir... Son membre toujours éveillé commençait à lui faire souffrir... Une de ses mains quitta le genoux du jeune homme pour allait soulager cette douleur cuisante... Il referma ses doigts autour de son propre membre et fit ce qu'il n'avait plus fait depuis une courte période de son adolescence... Se satisfaisant comme il pouvait, son manque d'habitude rendant ses mouvements irréguliers, ses yeux s'embuèrent de larmes et ses gémissements se répercutèrent sur le membre du jeune homme. Finalement il relâcha cette verge imposante, les joues brûlantes et leva son regard humide vers le jeune homme. Tentant de reprendre son souffle les lèvres entrouvertes, il délaissa son propre entrejambe pour enrouler ses doigts sur celui de Lucas. Il leva son autre main pour la poser sur sa nuque, son corps se redressant lentement... Il vint prendre ses lèvres entre les siennes, l'embrassant avec une douceur sensuelle... Il était toujours à genoux devant lui mais tout compte fait, ça ne le gênait plus tant que cela...

"Lucas... Je... Je ne veux plus arrêter..."

Cette phrase était plus proche de l'évidence que de la révélation... Mais il le disait quand même... Ses lèvres glissèrent le long de sa mâchoire, descendant vers le cou de son amant du moment... Il déposa quelques baisers sur sa peau, humant son odeur discrètement... Il captura sa peau entre ses dents, légèrement effrayé à l'idée de lui faire mal. Ses doigts pressaient toujours avec délicatesse sa chair, son poignet ondulant pour procurer autant de plaisir qu'il le pouvait... Maintenant qu'il avait retiré sa bouche... Il se doutait bien de la suite... Ses doigts se crispèrent sur la nuque du jeune homme, une onde de panique le traversant... Il n'était ni stupide, ni naïf et encore moins utopiste... Il savait qu'il allait avoir mal... Que la souffrance serait grande... Il ne pouvait qu'espérer de la douceur venant de Lucas... Mais vu le personnage... Il ne fallait pas trop rêver... N'est ce pas ?

"S'il te plait... Ne me fait pas trop mal..."

Son comportement qui change du tout au tout, ce regard qu'il m'adresse, cette vague de chaleur qui m'arrache un frisson des plus délicieux, j'ai envie de le prendre, mais pour le moment qu'il souffre un peu comme je le vois tenter de se satisfaire automatiquement en se masturbant. Mes iris dans les siens, je l'observais avec une certaine envie, le voir ainsi, pire, son baiser, ses attentions, sa demande, tout était un délice chez lui. Je le laissais faire, le sentais faire, tout chez lui faisait de moi quelqu'un qui était comme dépendant, si seulement il savait, si seulement. Je me redressais tout en le serrant contre moi, laissant mes doigts glisser le long de son corps, agrippant parfois une partie de sa peau pour ensuite la relâcher, caressant celle-ci avec délice. Je retirais le reste de mon pantalon pour être à l'aise et l'observer longuement, je lui baissais lentement et un peu plus son pantalon pour lui retirer, l'observant, lui et ses cheveux blancs. Je me rapprochais de lui, relevant son visage de chaton apeuré.

« Pas trop mal ? Difficile d'y répondre correctement, mais... profite seulement. »

Je vins lécher sa lèvre inférieure pour ensuite remonter vers ses lèvres et m'en emparer, l'embrassant avec douceur, puis fougue, ma langue se faufilant entre ses lèvres pour chercher sa comparse et la faire jouer avec elle. Mes doigts au creux de ses reins appuyèrent vivement dessus pour le coller à mon corps, le faisant ainsi reculer par mon avancée, le plaquant contre un meuble. J'essayerais peut-être de ne pas trop lui faire du mal, mais c'était trop me demander, je dois le dire. Quittant ses lèvres, je les laissais vagabonder sur son cou, et son torse, alors que mes doigts s'occupèrent déjà de soulager son membre : les doigts glissant sur cette chair pour le faire frémir et gonfler, un mouvement lascif qui se voulait avenant. Mes lèvres s'évertuant à poser leur marque un peu partout, goûter cette chair avec désir et folie, mes doigts lui procurant un peu de désir. Mais trop n'était pas bon non plus, je me reculais pour contempler son état, me léchant les lèvres pour ensuite revenir à la charge, je le retournais pour poser ma bouche sur son dos, sa chute de rein. Je pétrissais ses fesses, insinuant lentement mes doigts vers cet endroit interdit en souriant. Mes doigts pressèrent contre ses chairs resserrées, entrant lentement le majeur pour ensuite relever le haut du corps et le plaquer contre lui, ma main libre caressait son ventre, puis son membre.

« Tu aimes ? Dois-je aller plus lentement ? Plus vite ?.... Quel est ton nom... dit-le moi maintenant.... »

Mes lèvres caressèrent du bout la peau de sa nuque, alors que ma langue pointait pour lécher celle-ci, mon souffle brûlant se percutant contre cette surface de porcelaine avec envie. Mon propre bassin s'écrasant contre son fessier pour accompagner ce doigt qui le pénétrait et explorait son intimité.

La suite... Samaël se laissa complètement faire... Il ne chercha pas à se débattre... Il se laissa aller contre son corps, passa ses bras autour de son cou une nouvelle fois, gémissant au moindre de ses mouvements... Il voulait qu'il le fasse sien... Le chemin que traçait ses lèvres sur son corps fit frémir le croque mort. Il aimait ça... Non... Il adorait ça... Ce contact doux et sauvage à la fois... C'était une passion qui le dévorait de l'intérieur... Il ne put retenir un couinement lorsqu'il se retrouva dos à lui... Le sentiment de vulnérabilité augmentant... Il sursauta en se crispant un peu... Ses doigts... Il les sentait sur ses fesses... Il les sentait s'approcher de sa zone vierge et fermée... Il le sentit s'insinuer en lui... Son regard se teinta légèrement de plaisir, pour le moment il n'avait pas vraiment mal et l'excitation l'emportait sur la douleur... Mais voilà, ce n'était qu'un doigt... Lorsqu'autre chose allait venir en lui... Ca ne serait sûrement pas la même histoire... Il se mordit la lèvre... Il était pressé... Son corps se pressait à nouveau contre le sien avec envie... Son nom...? L'homme avait oublié son propre nom... Comment s'appelait-il déjà...? S...Sam..? Samaël... Samaël Sullivan... Comment pouvait-il perdre la mémoire ainsi...? Un peu de plaisir ne pouvait pas lui faire perdre conscience ainsi voyons... Il tourna un peu la tête vers lui, le souffle saccadé.

"S...Samaël... "

Il n'osait pas répondre à ses précédentes question... C'était gênant tout de même... Lui demander cela comme s'il était habitué à ce genre de chose... Comme s'il n'était pas vierge et qu'ils se connaissaient déjà... Il baissa le regard alors que son corps se courbait légèrement sous la sensation de son doigt. Frémissant une nouvelle fois il finit tout de même par hocher la tête, faiblement.

"C'est... agréable... Pour le moment..."

Il détourna la regard assez rapidement... Il ne savait pas quoi faire... Il se sentait un peu stupide... Ses doigts agrippaient les rebords du meuble alors qu'il poussait un petit gémissement, presque inaudible. Sa tête se pencha vers l'avant, et ses cheveux blancs se répandirent de chaque côte de son visage alors que ses frémissements se transformaient en tremblement. Il ne tremblait pas de peur... Non ce n'était pas ça... C'était plus de l'impatience...Il ne savait plus ce qu'il voulait exactement... Qu'il reste doux... Ou qu'il accélère... Il cligna des yeux... A son grand étonnement... Il imaginait déjà la sensation qu'un second lui ferait... C'était bizarre mais... Ce qu'il redoutait le plus, c'était de le sentir en lui... Il n'était pas... Petit de ce côté là... Ca avait un côté impressionnant...

"Je... Je... Tu... peux accélérer..."

« Samaël.... Jolie nom.... Mon Samaël..... »

Je retirais son doigt de là, de cet antre pour enlacer sa taille, ses lèvres continuèrent de souffler sur sa peau douce, la goûtant encore et encore. Je reculais avec lui pour le retourner, le gardant contre moi, mes iris sur lui. Mes doigts soulevèrent l'une de ses jambes pour lui en faire perdre l'équilibre, mais aussi pour embrasser cette peau, cette jambe, me penchant pour baiser l'intérieur de sa cuisse, le regard défiant et fougueux. Je le repoussais vivement contre ce meuble m'insinuant entre ses jambes pour ressentir la chaleur de ses jambes.

« Je resterais, et tu seras à moi.... »

Ma langue lécha mon pouce comme pour me retenir de lui sauter dessus, mes iris continuant de le fixer avec cette envie palpable de l'avoir autour de moi, de ce membre qui pulsait avec envie à cette seule pensée. Un sourire rassurant, mais mauvais, un regard froid et cruel, mais qui exprimait pourtant une douceur exquise. J'étais contradictoire et si peu enclin à le laisser filer, non plus maintenant. Maintenant qu'il avait exprimé son envie de moi, maintenant qu'il était sous mes crocs. Mes doigts caressèrent du bout de leur pulpe la surface de sa peau, touchant chaque zone avec envie, voulant lui faire exprimer bon nombre de sensation.

« Sais-tu ce que cela veut dire …. ? Oh mon chaton.... »

Je lui relevais l'autre jambe, de ma main qui se libère de sa jambe, j'agrippe mon membre pour le faire frôler à son intimité, entrant lentement, la tête au moins, ce gland, je l'observais longuement, accordant mon attention sur cette petite tête mignonne. S'il savait, s'il savait.... Il était un vil tentateur, un beau diable sous cette façade de timidité. Un ange déchu et perdu parmi les hommes.

Mon bassin s'actionna pour venir encore plus en lui, cette même cymbale qui frappe dans ma tête dans un rythme saccadé que j'adore entendre. Ce sang qui pulse dans cette veine près de ma tempe. Je m'insinue entièrement en lui le regardant, agrippant mes doigts à son menton pour lui relever et lui faire pencher la tête en arrière, me permettant de me coucher sur lui pour embrasser ses lèvres et sentir son souffle se raréfier. Mes iris plongeant dans les siens, me laissant presque bercer par lui, chaque fois que je plongeais dans son regard, je me retrouvais à devenir si vulnérable. Un premier mouvement de bassin se fit, je me laissais presque aller, bougeant lentement pour l'y habituer. Le bout de mes doigts caressant sa lèvre, alors que les miennes frôlaient sa joue, embrassaient celle-ci avec douceur. Il n'était plus qu'à moi. Mon autre main se releva pour agripper à l'aide de sa comparse son visage en coupe, mes pouces traçant le chemin de sa cicatrice avec une attention toute nouvelle. Que Dieu le garde, qu'il le protège, je l'embrassais tendrement, affectueusement, mon dos se contractant de tous ses muscles pour laisser mon bassin répondre de par mes émotions et sensations pour lui.

Son regard... Ses caresses... Ses mouvements... Tout le rendait complètement fou chez lui... Il s'était complètement abandonné à cet inconnu... Se laissant faire comme un pantin dans ses bras. Il cligna des yeux lorsqu'il sentit son pied quitter le sol... C'est là qu'il réalisa que Lucas avait retiré son doigt... Déjà...? Non... Il... Il n'était pas préparé... La panique s'insinua une nouvelle fois dans son esprit, lui hurlant de fuir, de repousser cet homme et d'aller s'enfermer dans sa chambre... Il n'avait vraiment plus confiance... Seulement le regard de son amant le plongeait dans un mutisme et une peur profonde... Il n'osait pas lui dire d'arrêter... Et puis, ce n'était peut être pas aussi mauvais que cela... Non ? Rester ? A lui ? Son chaton...? Qu... Que racontait-il ? Son désir de possession était-il si fort ? N'avait-il pas juste envie de le prendre avant de s'en aller...? Samaël ne savait plus quoi penser... Son esprit était complètement embrouillé...

Il sentit le membre du jeune homme contre son intimité, l'inquiétude envahissant son corps de plus en plus... Non... Pas maintenant... Il eut un hoquet de surprise et de douleur lorsqu'il le sentit forcer l'entrée... Son corps entier se crispa... C'était douloureux... Il ne voulait plus... Comment pouvait-on apprécier ce genre de sensation ? Il fallait vraiment aimer la souffrance pour cela... Il serra les dents et détourna le regard... Il devait lui dire qu'il ne voulait plus... Qu'il n'avait pas envie de souffrir ainsi... Il savait que ça n'allait pas être une partie de plaisir mais... Il n'imaginait pas que la douleur serait si vive et forte... Sans qu'il puisse se contrôler, les larmes roulèrent sur ses joues, trop faible pour résister... Il étouffa un couinement plaintif lorsqu'il se mit à bouger... Son érection torturant un peu plus ses chairs tiraillées et endolories. Non... Stop, il ne voulait plus... Il allait lui dire... Lui avouer que ce n'était pas possible. Tant pis s'il se mettait en colère... Il ne voulait que le sauter de toute façon... Il pouvait faire ça à n'importe qui d'autre... Il eut un sursaut lorsque les pouces du jeune homme longèrent sa cicatrice... Pitié... Qu'il arrête... Samaël détestait qu'on les touche... Il inspira un grand coup, sur le point de lui dire de sortir quand il sentit une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes... Mais ce baiser était différent... Il était... Doux et plein d'émotion... L'homme battit des cils et si ses joues avaient pu rougir un peu plus, elles l'auraient fait...

Sans savoir pourquoi, et sans pouvoir se retenir, il éclata en sanglot, détournant vivement la tête... Il ne pouvait pas lui faire ça... Le laisser en plan maintenant alors qu'il était si tendre... Il se plaqua une main sur le visage, évitant de croiser son regard... Il ne voulait pas que Lucas le voit pleurer... Qu'il ne soit plus excité par sa faute... Parce qu'il était faible... Il tremblotait devant lui, ses larmes n'en finissant pas... Il était vraiment un pleurnichard...

"P...Pardon... M... Mais ça fait mal..."

Il se frotta les yeux avant de lâcher son visage. Il passa ses bras autour du cou du jeune homme, agrippant ses cheveux et sa nuque... Il cacha son visage humide contre son épaule, attendant simplement que cela se passe... Que Lucas puisse s'amuser... Qu'il prenne son pied... Et que cela finisse... Avec beaucoup de difficulté, il agita ses jambes, les levant doucement. Il voulait se blottir contre lui... Qu'il passe sa main dans ses cheveux, lui murmurant que ça allait bien se passer... Il enlaça ses jambes aux siennes alors que la douleur cuisante de son intimité, fendait son visage dans une grimace de douleur. Il caressa sa peau du bout de son nez, collant son corps secoué par de petit spasmes de gêne et de souffrance, contre le sien.

Cette marque d'attention,s on corps, ses réactions, il avait beau me les cacher, je voyais quand même. Mes iris d'un bleu clair ne laissèrent aucun détails s'enfouir. D'un geste brusque et vif, je le pénétrais un peu plus avant de me reculer. Je le portais, l'enlaçais de mes bras musculeux pour ensuite reculer et le déposer sur une surface plate et à hauteur du bassin. Mes iris le regardèrent, mes doigts fourrageant sa chevelure pour l'obliger à me faire face. Je donnais un autre coup avant de reculer vivement, sortant de cet endroit humide et plaisant. Je ne le laissais pas pour autant. Ma bouche rencontra la peau de son ventre laissant des sillons humides et doux. Attendre encore un peu. Mes doigts retrouvent l'entrée de chaleur pour ensuite s'y faufiler et par conséquent le préparer à nouveau. Je n'étais pas une brute sanguinaire, pas toujours, je pouvais tout simplement être patient et me permettre de l'aider à se sentir bien. Mon excitation m'a fait brusquer les choses. Je vais me rattraper.... En premier lieu, j'avais introduit un doigt, l'obligeant à s'y faire pour ensuite enfoncer un deuxième et à partir de là, mes mouvements étaient plus ample, plus langoureux. Je faisais attention, mon autre main accompagnant cette nouvelle sensation en enlaçant entre mes doigts son membre et effectuant des va-et-vient dessus. Mouvement des doigts qui se firent en ciseaux, écartant comme ça ses chairs. Je voulais lui procurer du plaisir, au point que je m'efforçais à trouver le point sensible pour lui faire oublier la douleur.

Ma langue s'occupait toutefois de la peau de son ventre, remontant vers ses pointes de chairs que je mordillais, suçotais. Son cou était divin, mes lèvres épousèrent les formes de cette surface pour ensuite attraper une perle nacré de ses larmes et venir embrasser ses lèvres. Le cheminement finit par revenir vers son ventre. Mes iris le fixa, j'ouvrais la bouche pour laisser ma langue lécher le bout de son membre. Sucer le bout de cette partie, descendre vers la garde et le recouvrir de salive. Je remontais mes lèvres, frôlant leur chair sur cette verge, épousant les formes de celle-ci. Mes doigts toujours à leur tâche, je ne laissais pas tomber, je m'y faisais, je m'habituais à son rythme. Le bout de ma langue titillant la fente de son gland, je finis par l'engloutir dans ma bouche, fermant à demi les paupières. Je n'étais pas du tout comme je le montrais, je pouvais être doux et cruel, tout comme aguicheur et intenable. Je suçais ce membre, remplissant ma bouche de cette chair, tout en continuant de vouloir lui donner du plaisir, plus que de la souffrance.

Il venait de lui dire que ça faisait mal... Samaël venait de lâcher un nouveau cri de douleur... Son mouvement avait été encore plus brutal que l'ancien... C'était cruel... Une nouvelle vague de larmes inondait ses joues alors qu'il fut soulevé pour mieux être allongé... La douleur semblait remonter jusqu'à son crane alors qu'une migraine insupportable assaillait ses tempes. Il allait exploser... Une nouvelle plainte franchit ses lèvres... Mal... Cela faisait mal... Il rouvrit à peine les yeux en sentant le membre du jeune homme quitter ses chairs... Il craignait... Il craignait qu'il ne revienne qu'avec d'autant plus de brutalité et pourtant... Ce ne fut que ses doigts qui le remplacèrent... Avec une douceur certaine... Samaël avait du mal à comprendre la raison de ce geste... Il semblait pourtant bien parti pour le prendre sans plus de considération... Il sentit à nouveau sa main sur son propre membre qui ne montrait plus le moindre signe d'excitation... Non la douleur était trop importante pour cela... Il se tortilla un peu... La sensation était agréable mais... Ca brulait... La brulure ne partait pas...

Il le regarda un peu... Frémissant et touché par ses attentions... Il essayait de se rattraper... De lui faire du bien... C'était gentil... Il tenta un sourire... Faible... Brisé par la souffrance... Ses lèvres se mouvèrent faiblement contre les siennes, haletant... Il lâcha un petit gémissement en sentant sa langue sur son membre... Okay... ça c'était... Bon... Mieux que des doigts... A nouveau ses joues se teintèrent de rouges alors que sa peau frémissait doucement... Sa main sur posa sur les cheveux bruns de Lucas, ses ongles se crispant un peu sur ses cheveux... Avec une lenteur du diable, le plaisir se mit à se répandre en son bas ventre, chassant la brulure de son intimité... Ca allait mieux... Mais il n'était pas encore près à le recevoir en lui...

Gémissant toujours autant, son corps se courba gracieusement alors que ses doigts appuyaient un peu sur la tête de son amant... Son désir revenait... Le plaisir s'étendait à nouveau en lui... Son esprit s'apaisait... Tout allait mieux... Son visage se détendit, laissant apparaitre un sourire légèrement béat, d'un coup il lui semblait flotter sur un petit nuage... Dans peu de temps, il pourrait sans doute le reprendre en lui sans pleurer... Et il connaitrait, il l'espérait, le plaisir de la chair dans ses bras...

» Me présenter? Mais.... Euh... [fini]
» Arrivée...mais départ :/
» Aiku veut rp mais pas seul...
» Mais, que vois-je ? (PV Soren Wild)
» Ce n'est pas la cabane mais ça reste parfait. [Pv : Médusa] -16

Mais où est Hystérie *pan* [PV Lucas][NC-16]

Mais où est Hystérie pan [PV Lucas][NC-16]